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L'économie détermine-t-elle l'histoire de l'homme ?

Publié le 07/03/2004

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histoire

HOMME Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.

HISTOIRE

Gén. Terme équivoque qui désigne à la fois le récit du passé humain, et la réalité historique elle-même, le cours des événements. En ce dernier sens, l'histoire se distingue de la simple évolution car elle suppose plus qu'un changement. Un arbre, par ex., peut croître ou un papillon se métamorphoser, mais ils n'ont pas d'histoire dans la mesure où l'histoire suppose la conscience d'un changement et la possibilité, pour celui qui change, de se représenter la finalité de son évolution en faisant du présent le sens du passé et du futur le sens du présent. Quant au récit, il cesse d'être légendaire pour devenir scientifique dès lors qu'il veut expliquer et non plus simplement raconter en se contentant de recueillir des anecdotes pittoresques. Phi. Les philosophies de l'Histoire posent la question du but poursuivi par les hommes dans l'Histoire, et postulent en même temps que l'Histoire des hommes est celle de leur liberté. Or, si la connaissance du but permet en retour de comprendre la cohérence du processus historique, il semble bien difficile de concilier le double postulat de la rationalité historique et du développement de la liberté. Telle est l'aporie sur laquelle achoppe toute philosophie de l'Histoire. En effet, s'il est possible de dégager par avance une cohérence historique, alors tout se passe comme si l'Histoire était déjà faite, de sorte que l'idée même de liberté humaine se trouve niée. A l'inverse, si l'on suppose que les hommes sont libres, alors il est impossible de saisir le sens d'une Histoire que les hommes font « sans savoir l'histoire qu'ils font » (R. Aron).

DÉTERMINISME (lat. determinare, marquer les limites)

Gén. Ensemble des conditions nécessaires à la production d'un phénomène. Épist. Par extension, désigne la doctrine qui postule que tous les phénomènes sont liés entre eux par des lois constantes et universelles. Cette doctrine prétend surtout que l'invariabilité de ces lois (les mêmes causes produisent les mêmes effets) autorise la prévision scientifique. L'astronome Laplace est sans doute le premier à formuler clairement le principe du déterminisme universel: « Nous devons envisager l'état présent de l'univers comme l'effet de son état antérieur et comme la cause de ce qui va suivre. » Déterminisme et liberté. Déterminisme et liberté ne sont pas nécessairement contradictoires. En effet, le déterminisme, contrairement au fatalisme (destin), ne suppose pas que tout soit réglé d'avance : le déterminisme naturel est aveugle, autrement dit la nature n'agit selon aucune fin (opposé à finalisme). Par ailleurs, la connaissance des causes qui déterminent nécessairement tel effet peut permettre aux hommes d'accroître leur puissance d'agir. Par ex., la connaissance de la loi de la chute des corps permet la construction du parachute. Avec Spinoza, on pourrait donc dire que nécessité et liberté ne s'opposent pas, que « la liberté, c'est la nécessité comprise ».

histoire

« • ---- ----! L'économie ne détermine pas l'histoire 1 U(•UI La religion, en tant que conception du monde, influence l'économie.

Ainsi, c'est le protestantisme qui explique le développement du capitalisme.

L'histoire dépend plus de l'évolution des idées que de l'économie.

L'appât du gain n'est pas propre au capitalisme M ax Weber montre q ue l'argent a tou­ j o ur s fasciné les hommes et provoqué leur folie.

•Ce n'est ni l'oisiveté, ni la jouissance, mais l'activité seule qui sert à accroitre la gloire de Dieu.• Max Weber, L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme Ce n'es t pas la cup i­ dit é qui peut exp liqu er la naiss anc e et le dé ve­ loppem ent du ca pit a­ lisme occidental à par­ t ir de la fin du Moyen A ge .

Si tel était le cas, il serait apparu sous la même forme en Chine , en Inde ou à Babylone .

Le protestantisme est à lorigine du capitalisme S elon la religion réfor­ mée, le monde est définitivement corrom­ p u par le péché origine l.

Une telle conception rend vains tout mysti­ cisme, tou t rituel sal­ vateur, toute prière .

I.:homme ne sait pas quel sort lui a réservé Dieu, s'i l est élu ou damné .

Il ch erc hera dans le tra­ va il u n m o yen de fuir son an gois se, mais aussi une preuve qu 'il fait p artie des élus.

La ré ussi te économiq u e, associée à une forme d'ascétisme (on s'i n ter­ dit de jouir d u frui t de son la b eur), est t o ut à la fois une sorte de qu ête du salut et l'épine dor­ sale du capitalisme .

La sociologie des religions rend compte de l'histoire M ax Weber se penc he sur le rapport entre le comportement des hommes et leur concep ­ tion du monde.

Selon lui , l es différentes religio ns déterminent les systèmes économiques.

Ce son t donc elles qui fon t l'h is ­ toire du monde, plus qu e les conceptions éco n o­ miq ues qui en déco u­ l ent.

C'est de la conception que l 'homme se fait du monde que dépendent l'histoire et les rapports économiques et sociaux .

Ainsi , le protestantisme est responsable de l 'avènement du capitalisme.. »

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