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L'égalité est-elle plus importante que la liberté individuelle ?

Publié le 09/03/2004

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ÉGALITÉ (lat. de aequare, aplanir, rendre égal à)

Math. Caractère des grandeurs ou quantités substituables l'une à l'autre. Dr. L'égalité de droit ou juridique est le principe selon lequel tous les individu quelles que soient leurs particularités empiriques (naturelles ou culturelles) sont égaux devant la loi. Ainsi, l'identité des droits se fonde sur une identité ontologique entre les hommes (tous les hommes ont la faculté de penser) qui transcende les différences naturelles (sexe, force...) et culturelles (religion, langue...). L'égalité de droit ne se fonde pas sur une égalité de fait : être égal en droit n'est pas être identique en fait. Ce principe suppose une conception universaliste du droit. Tous les hommes en tant qu'hommes se valent : ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. personne. Pol. L'égalité politique est le principe selon lequel « tous les citoyens sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics selon leur capacité » (Déclaration des droits de l'homme, 1789). Les seules différences reconnues ne sont pas celles dont on hérite mais celles qu'on mérite. Soc. L'égalité sociale est le principe selon lequel les avantages sociaux sont répartis en proportion des mérites. Il s'agit de légitimer les différences, non de les nier. équité.

INDIVIDU (lat. individuus, indivisible)

Épist. Être vivant indivisible, caractérisé par son unité organique et la solidarité fonctionnelle de ses parties, et jouissant d'autonomie par rapport à son milieu. Mor. L'individu se distingue de la personne». L'individu se définit par ses caractéristiques particulières (naturelles ou culturelles), alors que la personne est le sujet moral considéré comme tout autre, abstraction faite de ses particularités individuelles. Ainsi, l'individu est le sujet empirique, ou sujet de fait, tandis que la personne est le sujet de droit.

LIBERTÉ (lat. libertas, condition de l'homme libre)

Gén. La liberté au sens primitif s'oppose à l'esclavage et se définit alors négativement comme absence de contrainte extérieure. On appelle ordinairement liberté physique le fait d'agir sans entrave ou de suivre spontanément les lois correspondant à sa nature propre comme le fait une plante qui se développe sans tuteur. Appliquée à l'homme, cette expression semble inadéquate sauf à désigner strictement la possibilité matérielle de faire. Car, pour qu'un homme soit libre, il faut non seulement qu'il puisse matériellement, mais encore qu'il veuille : l'homme peut toujours s'interdire à lui-même de faire ce qu'il peut faire. Mor. État d'un être qui se décide après réflexion, en connaissance de cause, qu'il fasse le bien ou le mal. La liberté, au sens moral, caractérise l'homme en tant qu'être responsable. Ainsi, Kant distingue la volonté libre, qui suppose que celui qui agit sait ce qu'il veut et agit conformément à des raisons qu'il approuve, et l'arbitraire, qui ne suppose pas l'existence de la raison. La liberté morale est donc autonomie, obéissance à la loi de la raison (pouvoir de se déterminer par soi-même) et non soumission aux penchants de la sensibilité». Cependant, la liberté semble ici se confondre avec la Raison. Descartes, au contraire, considérait que la liberté se manifeste déjà dans tout acte de choisir, distinguant ainsi la liberté éclairée (qui sait ce qu'elle veut) de la liberté d'indifférence (définie comme l'indétermination de la volonté relativement à ses objets). On peut toujours choisir entre deux solutions alors même qu'on est indifférent. Pour Descartes, la liberté n'est donc pas toujours responsabilité, mais d'abord libre arbitre qui, en son plus bas degré, se définit comme simple puissance d'agir sans aucune raison ou sans autre cause que l'existence même de cette puissance de choisir arbitrairement.

« La libertl individuelle est plus importante que l'lgalitl •U·U• Il faut défendre toutes les manifestations de la liberté individuelle.

L'ind ividu est son propre souvera in .

Il doit lutter contre la «tyrannie de la majorité ».

Le pouvoir n'a pas à guider la vie privée des hommes.

Autrui est la seule limite à ma liberté L a réflexion de John Stuart Mill repose s ur un e id ée fort simp le: ê tre libr e, c'es t pouvoir faire et penser tout ce .Que ..

peu . ....

oeent melnten e nt ltr • exc en· triques.

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principe! clenger.

noire tpoque.• John Stamt Mii, De la Liberté que je veux tant que l'usage de cette liberté ne porte pas atteinte à la liberté d'autrui.

Chaque ho mm e est sou­ verainement libre par rapport à lui -m êm e.

Le droit de la soc ié té à limi- ter la lib erté individuell e se limite à la protection d'autrui.

Il faut défendre le droit à la différence T ou s les êtres sont dif.

férents.

Il est bon qu'ils reve ndiqu en t ce tte différence.

La société n'a a u c un droit de s'ingé r er dans les consciences.

Elle n'a pas à intervenir dans l e dom aine des fins par ­ ti culi ères.

C'est en affir­ mant l'originalité de son ex is t ence que chaqu e individu participe à la lutte contre ce que John Stuart Mill appelle la «tyrannie de l'opinion majoritaire ».

Du débat naît la vérité L a seu le façon de par· venir à la vérité est de confronte r des op i­ nions divergentes.

Une opini o n , écrit John Stuart MilL qui ne subit pas l'épre uve du débat est «un dogme mort, et non une vérité vivante ».

Vérité et croyance rationnelle sont i ssues de la confronta­ tion et de la réfutation, par la raison, de ce r­ taines opi nion s.

La liberté indivi du elle et la diversité des opinions sont sources de richesse culturelle et de progrês social.

L'égalité n'o ffre pas cet a vantage .. »

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