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LES ÉPOUX ARNOLFINI de VAN EYCK

Publié le 27/08/2012

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On ignore comment le tableau retourna dans les Flandres mais il fut acquis à Bnaelles, au lendemain de la bataille de Waterloo, par le major général James Hay qui le vendit à la National Gallery pour 630 livres en 1842 ; son titre était Jeune Couple de mariés flamands....

« Analyse ...., Ce portrait des époux Arnolfini, marchands italiens installés en Flandres , est un des plus beaux exemples de l'art du portrait de Van Eyck; il constitue aussi une étude de mœurs et une description intéressante de la société flamande de l'époq ue.

Van Eyck accumule dans sa compo­ sition les détails à signification symbolique , ren­ dus avec un réalisme minutieux.

Le riche mobi ­ l ier , les vêtements somptueux traduisent l' ob liga­ tion qui est faite au mari de pourvoir au bien­ être de la jeune femme.

À noter que les deux époux ont retiré leurs chaussures pour marquer l e caractère sacré de la chambre nuptiale où est prononcé le consentement mutuel.

La jeune femme pourrait être enceinte mais il semble plutôt que nous soyons là en présence d' un type de représentation habituel à l'époque.

Le chien en avant-plan exprime traditionnellement la fidé­ lité ; et la bougie allumée sur le très beau lustre , alors même que la lumi ère du jour filtre dans la pièce, symbolise la lumière divine et la présence du Christ à l'engagement.

D'autre part, le collier de perles de cristal accroché au mur ainsi que le miroir expriment la pureté de la jeune fille.

Le splendide encadrement du miroir orné de dix médaillons représentant la passion du Christ, de même que la statuette de sainte Marguerite sur le dossier du fauteuil, évoquent la piété de l'épou­ sée.

Enfin , les pommes sous la fenêtre font allusion au paradis perdu.

La scène se reflète dans le miroir, où l'on aperçoit également deux témoins dont l' un pourrait être Van Eyck.

L'œuvre C Ce tableau entra après 1490 dans la collection de Don Diego de Guevarra qui l'offrit à Marguerite d'Autriche, régente des Pays-Bas (inventaire de 1516).

Il passa par héritage en 1530 à la petite nièce de Marguerite d'Autriche, Marie de Hongrie .

À sa mort en 1558 , il entra dans les Collections Royales d 'Espagne.

En 1789 , il était encore au palais de Charles 111 à Madrid.

On ignore comment le tableau retourna dans les Flandres mais il fut acquis à Bruxelles, au lende­ main de la bataille de Waterloo, par le major général James Hay qui le vendit à la National Gallery pour 630 livres en 1842 ; son titre était Jeune Couple de mariés flamands.

En 1852 , à l'époque de la rédaction du nouveau catalogue du musée, la fonnule que Van Eyck avait utilisée comme signature , JOHANNES DE EYC K FUIT HIC (littéral ement «Johannes de Eyck fut celui [qui peignit ce tableau} ») fut traduite « Johannes de Eyck fut ici », ce qui donna lieu à une polém ique sur l'identité des personnages et l'œuvre fut considérée par certains comme un portrait de Van Eyck et d e sa femme Marguerite.

Quelques années après , à la suite de comparaisons avec d'autres autoportraits et portraits de la femme de l'artiste , l' iden tifi­ cation des deux époux aux Amolfini apparut la plus convaincante.

Les règles de la famille + Leon-Battista Alberti, dans le livre III de son traité Della Famiglia , nous présente un tableau complet d' une famille bourgeoise de ce temps.

« Une bonne propriété pourvoit par ses produits à l'alimentation de la famille .

Les mar­ chands ou les artisans doivent avoir aussi une belle demeure aménagée avec élégance.

Le maître de maison vei lle à l'é du cation des fils et de toute la famille , tandis que la femme doit devenir une bonne maîtresse de maison et surveiller tous ceux qui vivent dans ses dépendances .

» Un tableau précis qui décrit une classe socia le é l evée jouissant de tous les privilèges de la riche bour­ geoisie citadine contemporaine .. »

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