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Ernest HEMINGWAY : Le Vieil Homme et la mer

Publié le 22/09/2012

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On n'a jamais écrit un bon livre avec des symboles déterminés d'avance puis fourrés dedans. Les symboles de ce genre ressortent comme le raisin dans le pain aux raisins (...) J'ai essayé de créer un vrai vieil homme, un vrai jeune garçon, une vraie mer, un vrai poisson et de vrais requins. Mais si je les ai faits assez réels et fidèles, ils signifieront bien des choses. Le plus dur est de rendre quelque chose absolument vrai et quelquefois plus vrai que la réalité.

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« On a souvent dit - abusivement -que le Vieil Homme , c ' était Hemingway lui-même.

La barbe que l'auteur portait à la fin de sa vie, et qui lui donnait vrai­ ment une tête de vieux pêcheur , aida certainement à c et amal game ..

Le livre Une fin tragique L e matin du 2 juillet 1961, un coup de feu retentit dans la maison d'Hemingway.

L'écrivain s'est suicidé avec son fusil de chasse.

Rien pourtant ne semblait justifier ce geste : son art, largement reconnu, son livre Le Vieil Homme et la mer couronné par le prix Nobel en 1954 , étaient là pour le démentir.

Mais selon certains, ce livre justement , écrit huit ans avant la tragédie , et narrant le dernier combat d'un homme sur le déclin, contenait déjà le message d'adieu qu'on chercha vainement autour du cadavre.

La pêche de la dernière chance L e vieux Santiago est un marin malchanceux : voilà quatre-vingt-quatre jours qu'il n'a pris aucun poisson.

Même Manolin , le gamin qui travaillait avec lui, est contraint par ses parents d'embarquer sur un autre bateau.

Mais il reste attaché au vieux, et tandis qu' il voit celui-ci repartir seul, à l'aube du quatre-vingt-cinquième jour, pour la pêche du der­ nier espoir, il reste confiant.

Le vieux, de fait, est décidé à forcer sa chance : il a choisi d'aller très loin, au grand large, là où les autres ne vont pas, là où vivent les très gros pois­ sons.

Et là-bas, enfin, le sort le favorise : un énorme espadon de six mètres se laisse prendre à son hameçon.

Le vieux et le poisson vont combattre dans la solitude de la mer pendant trois jours et trois nuits.

Le fil qui les relie dans une même souffrance va créer une curieuse intimité, le vieux parlera à son poisson, l' appellera même son "frère".

Mais il reste que l'un des deux doit mourir : ce sera le poisson.

Le vieux a-t-il vaincu sa malchance ? Hélas , sur le chemin du retour, des requins le harcèlent sans relâche, et ne laissent de sa superbe prise qu'une misérable carcasse.

C'est un homme brisé que Manolin accueille au port.. »

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