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Les Etats-Unis et la guerre du Vietnam

Publié le 22/02/2012

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Le conflit vietnamien (1964-1973) est une des conséquences de la guerre froide entre les Américains et le bloc soviétique. Après les accords de Genève en juillet 1954, les États-Unis succèdent à la France en Indochine, au nom de la défense des libertés. Le conflit s'intensifie sous la présidence de L.B. Johnson. Mais, au fil des années, cette guerre se transforme en un véritable cauchemar pour l'Amérique. Richard Nixon, dès son entrée à la Maison-Blanche, en 1969, décide d'y mettre un terme.
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« vietnamienne.

Les E.U.

décident de poursuivre le combat afin d'exterminer tous les communistes vietnamiens.

Lapresse occidentale, quant à elle, déforme la réalité en mettant l'accent seulement sur les revers essuyés par lesAméricains pendant l'offensive nord-vietnamienne.

Pour la première fois, l'événement est retransmis en direct parsatellite.

Le téléspectateur américain notamment, est plongé au coeur de l'action, sans que l'information ne soitvéritablement contrôlée et mise en forme. — Le grand perdant de l'offensive du Têt est le président américain.

L'opposition lui demande des comptes.

Enréalité, Johnson s'avère incapable de maîtriser le processus militaire et la guerre s'enfonce dans une impasse.

Le 31mars 1968, dans une allocation télévisée, Johnson annonce qu'il est prêt à entamer des négociations au sujet de lapaix au Viêt-nam et qu'il ne souhaite pas être, à nouveau, investi par son parti pour la course à la Maison-Blanche.A la fin de l'année, le candidat républicain, Richard Nixon, remporte les élections et annonce qu'il a un plan secret enfaveur de la paix.

Commence alors un long processus de désengagement des militaires américains au Viêt-nam. B) La présidence Nixon et la fin de la guerre du Viêt-nam : quelle est la situation précise en 1969 ? Dans quelles conditions s'effectue le retrait américain au Viêt-nam ? — Nixon prend ses fonctions en janvier 1969.

La classe politique américaine pense qu'il a l'étoffe nécessaire pourfaire cesser cette guerre.

Le président s'attache les services d'un ancien professeur de sciences politiques, HenryKissinger.

Malheureusement, Nixon n'a pas véritablement de plan pour faire sortir son pays de ce bourbier, mais il selivre à une analyse globale de la situation qui relativise le conflit.

En d'autres termes, il s'agit d'une guerre localiséequi ne met pas en danger la paix mondiale.

Par ailleurs, il fait comprendre aux communistes, que son pays ne seretirera pas du Viêt-nam sans des garanties.

Pour montrer sa détermination sur ce point, Nixon ordonnel'intensification des bombardements sur le Cambodge.

Dans le même temps, le président américain peaufine un plande paix. — Nixon prône une vietnamisation du conflit.

En clair, les Sud-vietnamiens doivent s'occuper eux-mêmes de leurdéfense (doctrine Nixon).

Ce plan prévoit le retour des soldats américains en plusieurs vagues et une aide matériellemassive de l'Amérique au Sud-Viêt-nam.

Entre 1969 et 1972, les effectifs militaires américains au Viêt-nam passentde 400 000 à 20 000 environ.

Par ailleurs, de nombreux américains manifestent contre ce conflit qui s'éternise.

Lessoldats s'interrogent également sur la nécessité de poursuivre la guerre.

L'Amérique est divisée sur cette question.Enfin, à partir de 1971 les entretiens entre Kissinger et Lê Duc Tho aboutissent aux accords de Paris, signés le 27janvier 1973. [Conclusion] De toute évidence, la guerre du Viêt-nam fait partie des grandes erreurs stratégiques de cette seconde moitié duXXe siècle.

Toutefois, il convient de replacer ce conflit dans le contexte plus large de la guerre froide. Finalement, l'Amérique se sort de ce mauvais pas.

Enfin, pendant l'année 1975, les Nord-vietnamiens s'emparent deSaï-gon.

C'est la fin de la guerre du Viêt-nam.. »

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