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Les États-Unis de la prospérité.

Publié le 26/02/2011

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1919 : Le XVIIIe amendement à la constitution étend la prohibition à tous les États-Unis. 1920 : Vote des femmes. Le Sénat refuse de ratifier le traité de Versailles. 1921 : Première loi des «quota« d'immigration. 1922 : «Babbitt« de Sinclair Lewis. Tarif protectionniste (38 %). Accord naval de Washington. 1925 : Les usines Ford sortent une automobile toutes les dix secondes. «Gatsby le magnifique« de F. S. Fitzgerald. 1927 : Exécution de Sacco et de Vanzetti. «Le Chanteur de Jazz«, premier film parlant. 1928 : Hoover est élu président en novembre.

« Cette attitude n'empêche pas les États-Unis de participer aux affaires mondiales (Conférence de Washington, planDawes, pacte Briand-Kellogg), mais toujours de façon ponctuelle, sans se lier étroitement aux autres États.

LesÉtats-Unis veulent garder leur liberté d'action et refusent de se laisser entraîner dans des conflits où leur uniqueintérêt ne serait pas en jeu. • Les quota.

La rupture avec la vieille Europe se manifeste aussi par le vote de la loi des quota, en 1921 et en 1924.La peur des « rouges» et des idéologies révolutionnaires véhiculées par les immigrants récents, le désir de défendrela majorité «WASP» (White, Anglo-Saxon, Protestant) menacée d'être submergée par les immigrants d'origineméditerranéenne ou d'Europe orientale expliquent ces sévères restrictions, quantita1 tives mais surtout qualitatives,apportées à l'immigration. • L'affaire Sacco-Vanzetti.

Deux Italiens, Sacco et Vanzetti, qui affichent des idées anarchistes, sont, malgré unmanque évident de preuves décisives, condamnés, en 1921, à la peine de mort pour meurtre.

En réalité, ce sont leurorigine italienne et leurs idées politiques qui sont, à travers eux, condamnées.

L'affaire traîne en longueur en raisonde tous les artifices de procédure que permet la loi américaine.

Mais, malgré les immenses manifestations de soutiendont ils bénéficient dans le Monde, ils sont finalement exécutés en 1927.

Ils n'avaient cessé de clamer leurinnocence pour le crime dont on les chargeait.

3.

Le puritanisme Persuadés que les succès de l'Amérique sont liés à la moralité individuelle et au goût du travail exalté par lesreligions protestantes, de nombreux citoyens veulent favoriser un retour à la rigueur morale. • La prohibition.

Le Volstead Act (18e amendement), interdit la production et la vente d'alcool.

Les sudistes y voientun moyen d'« assécher le nègre» et de le priver d'un alcool qu'ils rendent responsable de ses révoltes.

Lesbusinessmen espèrent favoriser l'amélioration de la productivité des employés.

Les moralistes y trouvent leurcompte. • La recrudescence des sectes.

Certaines veulent interdire l'enseignement des théories darwiniennes sur l'évolutiondes espèces sous prétexte qu'elles ne correspondent pas aux textes de la Bible.

Le nouveau Ku-Klux-Klan,violemment anti-noir, antisémite et anti-catholique, connaît un large succès : il veut défendre, y compris par laviolence (lynchage, etc.) la « pureté américaine». II.

La prospérité La vague puritaine et isolationniste correspond à une remarquable période de prospérité.

Cette conjonction conforteles Américains dans leur choix.

Certains n'hésitent pas à y voir la main de Dieu.

Coolidge unit clairement foi etéconomie : « Celui qui construit une usine construit un temple.

» 1.

Le triomphe économique • Les progrès de la production.

Après une courte crise, en 1921-1922, due essentiellement aux problèmes dereconversion de l'économie de guerre en une économie de paix, la production américaine enregistre une forteprogression.

La production industrielle croît de 70 % entre 1920 et 1929. • Les progrès de la productivité.

Ils sont largement liés à l'amélioration des méthodes : standardisation,taylorisation, organisation rationnelle des entreprises, mécanisation. 2.

Les débuts de la société de consommation Avec plus de quarante ans d'avance sur l'Europe, les États-Unis entrent dans la société de consommation.

De hautssalaires, une politique de très large crédit à la consommation favorisent la demande, stimulant ainsi la plupart des secteursde l'économie.

L'automobile se vulgarise : le parc de voitures atteint 29 millions d'unités en 1929.

L'usage desappareils électroménagers comme la radio se répand.

Hollywood devient la capitale mondiale d'une industrie nouvelle: le cinéma. Le dynamisme américain fait donc merveille.

Symbole de cette réussite humaine et technique, c'est un Américain,Charles Lindbergh, qui traverse le premier l'Atlantique Nord à bord de son avion «Spirit of Saint-Louis», en 1927.

Ilreçoit un accueil triomphal en Europe.

Une page de l'histoire est tournée : l'Amérique, désormais, donne des leçons àla vieille Europe. III.

L'envers du décor Dans l'Amérique des «années folles», l'éclat des stars fascine, la beauté ténébreuse de Rudolf Valentino bouleversebien des cœurs féminins, les langueurs du Blues émeuvent.

Mais les danses nouvelles, au son des musiquessyncopées, jazz et fox-trot, choquent la prude Amérique.

Et surtout, derrière l'exaltation de la vertu et du travail. »

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