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Etre moderne, est-ce croire au progrès ?

Publié le 26/01/2004

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Il faut comprendre que le progrès est un phénomène d'ensemble susceptible de bouger des masses et de changer profondément les habitudes humaines. L'apparition de nouveaux matériaux, l'énergie électrique, les nouveaux moyens de transports, les progrès de l'industrie, des sciences, de la médecine au siècle dernier et dès le 19e, ont modifié profondément la vie humaine. Si bien qu'on peut considérer que le Moyen Age s'est terminée dans les tranchées de la Grande Guerre. L'époque post- moderne est précisément l'époque où ces changements ont eu lieu, que les changements qui vont suivre seront de changements de surface par rapport à ceux qu'a connu le siècle dernier. Aussi, il ne faut pas confondre les changements d'habitude de consommation avec un quelconque progrès, la sortie d'un nouvel objet n'est pas un progrès tout comme la sortie d'un nouvel album d'artiste. L'effervescence de surface de nos sociétés n'est qu'une apparence générée par une dialectique mercatique savamment distillée pour donner le sentiment d'une véritable libération alors que seules les habitudes de consommation ont changé. Aussi, la forme de progrès que l'on peut encore expérimenter est un progrès moral, une véritable libération intellectuelle car nous n'avons rien à attendre de l'industrie de consommation. Aussi, il semble que nous ne sommes plus dans la situation de la modernité, est-ce à dire que nous ne croyons plus au progrès ?  Cette notion semble datée historiquement, et ne plus correspondre aux grand enjeux de la société. L'impression générale est que les progrès que nous avons encore à accomplir ne seront là que pour rectifier, corriger les erreurs du passé, pour empêcher les catastrophes sanitaires et écologiques qui adviendront si justement, on ne change pas nos habitudes et nos techniques.

 La modernité est un mode de civilisation caractéristique, qui s'oppose au mode de la tradition, c'est-à-dire à toutes les autres cultures antérieures ou traditionnelles : face à la diversité géographique et symbolique de celles-ci, la modernité s'impose comme une, homogène, irradiant mondialement à partir de l'Occident. Aussi, la modernité se caractérise par l’évolution, le progrès, le changement.

« dernier.

Aussi, il ne faut pas confondre les changements d'habitude de consommation avec un quelconque progrès,la sortie d'un nouvel objet n'est pas un progrès tout comme la sortie d'un nouvel album d'artiste.

L'effervescence desurface de nos sociétés n'est qu'une apparence générée par une dialectique mercatique savamment distillée pourdonner le sentiment d'une véritable libération alors que seules les habitudes de consommation ont changé.

Aussi, laforme de progrès que l'on peut encore expérimenter est un progrès moral, une véritable libération intellectuelle carnous n'avons rien à attendre de l'industrie de consommation.

Aussi, il semble que nous ne sommes plus dans lasituation de la modernité, est-ce à dire que nous ne croyons plus au progrès ? Cette notion semble datéehistoriquement, et ne plus correspondre aux grand enjeux de la société.

L'impression générale est que les progrèsque nous avons encore à accomplir ne seront là que pour rectifier, corriger les erreurs du passé, pour empêcher lescatastrophes sanitaires et écologiques qui adviendront si justement, on ne change pas nos habitudes et nostechniques.

Il y aura un progrès dans la mesure où on se décidera à repenser entièrement nos modes de vie.

Conclusion.

Etre moderne, semble paradoxalement une idée du passé.

Penser la civilisation en terme de progrès, oblige à penserqu'il existe des civilisations retardées, que l'humanité a un but, un terme qu'elle doit atteindre en terme de scienceset de techniques.

Notre époque est bien plutôt post-moderne au sens où elle ne croit plus au progrès linéaire etaccumulatif.

Les véritables sont derrière nous, il faut en vérité en terme d'évolution, de développement durable, d'unprogrès conscient de ses contradictions, de ses risques.

Etre post-moderne, c'est avoir à l'esprit les problématiquesliées à l'environnement, la société de masse et de surconsommation.

Les différents sens du mot « idéologie » Le terme a été inventé au début du xixe siècle par Destutt de Tracy.

Il désigne alors, dans la lignée de l'empirismede Condillac (xviiie siècle), le projet d'une science généalogique des idées, considérées comme issues de lasensation.Le marxisme a donné à la notion un contenu différent.

Pour Marx, une idéologie est un ensemble de représentationscollectives (morales, philosophiques, religieuses,...), à travers lesquelles les hommes traduisent leurs conditionsréelles d'existence, et qui sont crues non pas en vertu de la probabilité de leur vérité, mais parce qu'elles exprimentles intérêts — réels ou imaginaires d'une classe ou d'un groupe social.

Dans les sociétés divisées en classes socialesantagonistes, les idées dominantes traduisent les intérêts de la classe dominante et lui permettent de maintenir sadomination.

Marx insiste ainsi sur la fonction politico-sociale de l'idéologie, qu'il analyse comme une consciencefausse ou imaginaire de la réalité sociale (c'est exemplairement le cas de la religion).

Le marxisme oppose ainsivolontiers l'idéologie à la science.

Aujourd'hui, le terme est souvent pris dans un sens péjoratif : l'« idéologie »désigne une croyance dogmatique, fondée sur des principes rigides et peu conformes au réel.

Ce terme est d'ailleursdevenu d'un usage si confus, traversé par tant de sous-entendus et de valeurs implicites, qu'il tend à perdre savaleur conceptuelle et doit être utilisé avec la plus grande circonspection.. »

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