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Etudiez un extrait : le fragment sur l'imagination, «cette maîtresse d’erreur et de fausseté»

Publié le 06/11/2018

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Etudiez un extrait : le fragment sur l'imagination, «cette maîtresse d’erreur et de fausseté»
 
Une définition personnifiée
 
■ Pascal présente l’imagination-« cette partie dominante dans l’homme »>
- en la personnifiant en femme, ce qui anime sa définition, et rend l’explication plus plaisante.
 
■ L’imagination est présentée avec le champ lexical de la tromperie - rôle traditionnel attribué à la femme dans la religion chrétienne depuis Ève - : «cette maîtresse d’erreur et de fausseté» trompe l’homme par de «fausses apparences», mais sa duplicité se complique du fait qu’elle n’est pas toujours fausse (voir le fragment sur «les deux infinis» où Pascal fait appel à l’imagination humaine pour comprendre la situation de l’homme dans l’univers) et qu’on ne sait donc à quoi se fier avec elle : «Mais étant le plus souvent fausse, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marquant du même caractère le vrai et le faux.»
 
■ Une série de verbes d’action et de sentiment présente les effets de l’imagination comme une volonté de sa part : «elle se plaît à», «elle remplit», « elle fait », « elle dispense », etc., ainsi que des termes modalisateurs comme «sans son consentement» ou «témérairement». Elle est capable de transformer l’homme en établissant en lui «une seconde nature», elle peut le rendre heureux ou malheureux, habile, gai, hardi, sûr de lui, et donc admiré. En effet elle procure «la réputation, le respect, la vénération», la satisfaction des biens, mais aussi la moquerie ou le vertige, dans des circonstances où ils n’ont pas lieu d’être.
 
■ Enfin elle mène une véritable guerre contre la raison, dont elle sort vainqueur : «Cette superbe puissance ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer, pour montrer combien elle peut en toutes choses...»

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