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Qu'est-ce qu'un événement ?

Publié le 20/12/2004

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Dès lors, pour saisir ce qui est un événement, donc un signe, il faut s'engager dans une herméneutique de la nature, c'est-à-dire dans une interprétation des phénomènes.   Transition : L'événement est donc produit par l'homme et il s'insère dans l'histoire. Il manifeste de la corrélation entre l'universel et le particulier suivant un dessein de la nature, voire un plan caché dont l'événement est le « signe historique « qu'il s'agit alors de découvrir ou plus exactement d'interpréter dans une visée herméneutique. L'événement se comprend dès lors au sein d'une culture et il n'est jamais le fruit d'un seul individu mais de l'action associée d'une communauté. Et il joue alors un rôle fondamentale dans la mémoire collective et provoque la sympathie voire l'enthousiasme. Cependant, fondé l'événement sur l'enthousiasme, n'est-ce pas faire un retour à la subjectivité et lui ôter toute objectivité ?    

  • III - L'objectivité de l'événement  

a) En effet, si pour  Kant, la Révolution française suscite l'enthousiasme individuel et collectif, il n'en reste pas moins que l'on se situe simplement dans le champ de l'interprétation ce qui n'est pas sans rappeler la sentence de Marx dans sa XIème thèse sur Feuerbach : « les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, ce qui importe, c'est de le transformer. « Autrement dit, il s'agit de ressaisir les rapports entre la pensée et l'action, c'est-à-dire revenir et redéfinir une objectivité à l'événement.

b) Et c'est bien ce qu'on peut voir avec Hegel dans la Préface des Principes de la philosophie du droit. Effectivement, avec Hegel l'événement revient dans la sphère de l'objectivité donc sort de sa définition comme signe marqué par l'enthousiasme.

« bien qu'effectuant un choix libre n'aurait pas pu ne pas franchir le Rubicon relativement aux vérités éternelles de laconnaissance divine.

Dans ce cas, on voit une brèche dans l'opposition universel et singulier relativement àl'événement.

L'universel et le particulier ont un seul est même mouvement et c'est dès lors du point de vue dudevenir historique qu'il faut interroger l'événement, notamment à travers une théorie du progrès.b) Ce qu'il faut remarquer c'est que ce point de vue, l'événement s'inscrit dans une finalité entière.

Autrement dit,pour Leibniz l'événement est nécessaire comme c'est le cas dans l'Essai de Théodicée .

Cela pose alors une fin de l'histoire ; mais surtout il convient alors de distinguer deux nécessités : unenécessité absolue et une nécessité ex hypothesi, c'est-à-dire une nécessitéqui garde un degré de contingence pour le sujet agissant mais pas dansl'intellection divine.

En ce sens, Dieu ne veut pas le mal ou le malheur del'homme, mais il a crée un monde où l'homme peut faire le mal en vue d'unplus grand bien.

Dès lors, il faut inverser le sens de compréhension : il n'estpas d'abord rétrospectif mais plutôt prospectif.

Plus exactement, l'événementse révèle à l'homme de manière rétrospective mais il est prospectif dans lechamp de l'action.

Et c'est pour cela que l'on se situe dans une théorie duprogrès, c'est-à-dire que cette notion implique pour nous une réévaluationdes liens temporels avec le sujet et notamment parce que cette notion deprogrès pose la réalisation de la nature de l'homme.

Le rapport à l'événementn'est plus simplement un rapport individuel mais bien celui de l'humanité toutentière.c) Et c'est bien ce que met Kant en exergue notamment dans deux textes : l'Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique et le Conflit des facultés .

En effet, c'est par son travail et son activité que l'on doit développé son propre progrès notamment par l'intermédiaire aussi d'un plancaché de la nature usant particulièrement de l'insociable sociabilité del'homme.

Et en ce sens, comme Kant le dit dans le Conflit des facultés (II ; 5) : « Dans l'espèce humaine, il doit survenir quelque expérience, qui, en tantqu'événement, indique en cette espèce une disposition et une aptitude à êtrecause du progrès vers le mieux et à en être l'artisan.

» Autrement dit, l'événement qui s'accompagne de lasympathie, comme pour la Révolution française, est un « signe historique » qui doit continuer à nous faire espérerdans un progrès devant s'accomplir à l'aune d'une théorie de la fin de l'histoire.

Il s'agit de la réalisation detendances de l'humanité.

Dès lors, pour saisir ce qui est un événement, donc un signe, il faut s'engager dans uneherméneutique de la nature, c'est-à-dire dans une interprétation des phénomènes.

Transition : L'événement est donc produit par l'homme et il s'insère dans l'histoire.

Il manifeste de la corrélation entre l'universelet le particulier suivant un dessein de la nature, voire un plan caché dont l'événement est le « signe historique »qu'il s'agit alors de découvrir ou plus exactement d'interpréter dans une visée herméneutique.

L'événement secomprend dès lors au sein d'une culture et il n'est jamais le fruit d'un seul individu mais de l'action associée d'unecommunauté.

Et il joue alors un rôle fondamentale dans la mémoire collective et provoque la sympathie voirel'enthousiasme.

Cependant, fondé l'événement sur l'enthousiasme, n'est-ce pas faire un retour à la subjectivité et luiôter toute objectivité ? III – L'objectivité de l'événement a) En effet, si pour Kant , la Révolution française suscite l'enthousiasme individuel et collectif, il n'en reste pas moins que l'on se situe simplement dans le champ de l'interprétation ce qui n'est pas sans rappeler la sentence de Marx dans sa XIème thèse sur Feuerbach : « les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, ce qui importe, c'est de le transformer.

» Autrement dit, il s'agit de ressaisir les rapports entre la pensée et l'action, c'est-à-dire revenir et redéfinir une objectivité à l'événement.. »

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