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L'évolution intérieure de la Russie soviétique d'octobre 1917 à la mort de Lénine

Publié le 26/02/2011

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   analyse du sujet    • Sujet de type question de cours qui ne doit pas poser de grandes difficultés au candidat.    • Même s 'il est bien stipulé que l 'étude ne doit porter que sur l'histoire intérieure, il va de soi que la guerre civile est, par définition, une affaire intérieure et que, par ailleurs, le contexte international n'est pas sans répercussion sur la vie de l'URSS. Ces questions doivent donc être, soit étudiée pour l'une, soit mentionnée pour l'autre.    • Le sujet se limite à 1924. Le candidat prendra garde de ne pas traiter l'ensemble de la période de la NEP : il devra se contenter de montrer que la reconstruction économique est favorablement amorcée. De même, la lutte pour la succession de Lénine ne fait pas partie du sujet : on ne pourra l'évoquer qu'en conclusion.

« • «La terre aux paysans».

Le décret sur la terre confisque, sans indemnités, les grandes propriétés : 170 millionsd'hectares.

L'exploitation de la terre est confiée aux comités agraires et aux soviets de paysans.

Les paysanscroient qu'il s'agit en fait d'un partage des terres. • « L'usine aux ouvriers ».

Les usines sont contrôlées désormais par des comités ouvriers.

Les grandes entreprisessont nationalisées. • Le décret sur les nationalités affirme l'égalité de tous les peuples de l'ancien empire.

Il leur accorde,théoriquement, le droit de disposer d'eux-mêmes. • Le décret sur la paix propose à tous les belligérants une paix immédiate, sans indemnités ni annexions.

Mais lesAllemands, à Brest-Litovsk, profitent de leur supériorité militaire et imposent de dures conditions.

Pour que « laguerre ne tue pas la révolution», Lénine doit accepter la perte de 800000 km2, englobant le quart de la population,plus du tiers du potentiel agricole et industriel, 75 % du charbon et du fer. II.

Sauver la révolution Le pouvoir bolchevik ne tarde pas à être confronté à des épreuves qui peuvent s'avérer mortelles : les forcescontre-révolutionnaires s'organisent tandis que les difficultés économiques se multiplient.

1.

Les forces contre-révolutionnaires • Les bolcheviks sont bientôt isolés.

Les S.R.

de gauche acceptent mal leur dictature : Lénine est victime d'unetentative d'assassinat, et une insurrection des S.R.

de gauche est écrasée (juil.

1918). • Les mouvements de sécession se multiplient.

La «Rada», gouvernement d'une Ukraine indépendante, fait appel à laprotection des troupes allemandes.

En Géorgie, les mencheviks prennent le pouvoir. • La contre-révolution blanche s'organise : elle rassemble des anciens privilégiés du régime tzariste, des cadres del'armée, etc.

Divers gouvernements anti-bolcheviks sont constitués : dans le Nord, dans l'Oural, en Sibérie. • L'intervention étrangère.

Les Allemands, avant leur défaite, interviennent en Ukraine, en Finlande.

Les anciensalliés semblent également décidés à abattre la révolution soviétique à qui ils reprochent la défection de 1917, laconfiscation des entreprises à capitaux étrangers, la non-reconnaissance des dettes de l'ancien régime.

En outre, ilscraignent une contagion révolutionnaire : effectivement, des troubles affectent, en 1919 et 1920, l'Allemagne, laHongrie ou encore l'Italie.

La jeune Pologne, enfin, entend prélever des territoires qu'elle estime lui appartenir «historiquement », sur un voisin traditionnellement haï et provisoirement affaibli.2.

Le communisme de guerre Face à ces menaces, les bolcheviks renforcent leur dictature. • La constitution de 1918 « légalise » leur pouvoir.

Elle prévoit que « Le parti dirige, commande et domine l'État ».Le suffrage universel est établi, mais popes, nobles ou autres «ennemis du peuple» n'ont pas le droit de vote.

Levote est public.

Les soviets locaux élisent des délégués (1 pour 25000 ouvriers mais 1 pour 125000 paysans) quiélisent à leur tour les députés au congrès des Soviets.

Ce congrès élit à son tour le «Tsik» qui nomme le«Sovnarkom», le gouvernement. • L'Armée rouge, créée en 1918 sur la base du volontariat, est renforcée par le service militaire obligatoire.

Elle estcommandée par Trotski.

Un bon amalgame est réalisé avec des anciens officiers tzaristes comme Toukhatchevsky etdes officiers sortis du rang comme le cavalier Boudienny.

Des commissaires politiques jouent un rôle de surveillanceet d'animation auprès des armées. • La dictature économique.

Pour tenter de mettre un terme à la désorganisation, toute l'économie est nationalisée.La propriété immobilière est abolie.

Les citoyens doivent accepter un jour de travail bénévole : ce sont les «samediscommunistes».

Les denrées alimentaires sont réquisitionnées dans les campagnes.

La monnaie est abolie et leravitaillement est réparti autoritairement en fonction des services que peuvent rendre les individus : par exemple,100 grammes de pain par jour pour un ouvrier, 25 grammes pour un bourgeois. 3.

La victoire des Rouges m Les offensives blanches, au début, sont victorieuses.

Koltchak, Denikine, Youdenitch progressent : la Russiebolchevique n'est bientôt plus qu'un bastion assiégé aux dimensions réduites. • L'énergie des Rouges, les rivalités des chefs des armées blanches et le manque de coordination de leurs opérationscomme l'appui modeste apporté par les puissances étrangères qui craignent la contagion révolutionnaire dans lesrangs de leurs armées (cf.

les mutins de la mer Noire) expliquent la défaite des Blancs.

En outre, sur leurs arrières,ils ont été les victimes de graves rivalités politiques : l'anarchiste ukrainien Makhno traite avec les bolcheviks, lesmencheviks livrent Koltchak aux bolcheviks en Sibérie.. »

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