Evolution stellaire

« pondérantes.

La température-s'élève encore: vers 10 mil­ ~ions de degrés au centre, des· réactions nucléaires nou­ velles utiUsent la fusion de quatre noyaux d'hélium pour produire de l'énergie (cycle · 4 alpha).

5 La suite est encore mal connue, mals deux cas prin­ cipaux semblent possible'- Pour les étoiles 1~ plus légè­ res, l'énergie des réactions 4 alpha ne suffit pas à arrêter la contraction.

La matière attéint des densités énormes (plusieurs tonnes par cmB) : seule une mince pellicule superficielle rayonne (naines blanches).

Puis les électrons se serrent contre les protons : c'est 1'6toHe de neutrons.

6 PoU, les étoiles les plus loui'des, les réactions nucléaires s'emballent, et l'étolie explose (novae ou super­ novae).

Sa matière, redispersée dans les nuages inter­ galactiques, les enrichira en éléments lourds (métaux et métalloides formés tm même temps que l'hélium par d'autres réactions nucléaires) et servira à condenser de nouveaux astres.

Ainsi, des étoiles jeunes formées Il y a seulement quelques millions d'années contiennent plus d'éléments lourds que le Soleil, qui " brOie " lentement son hydrogène depuis quelques milliards d'années..

Cer­ taines étoiles de masse moyenne entrent.

en oscillation (variables pulaantes) avant de· s'orienter soit vers la naine blanche, soit vers l'explosion.

1 Las théo.ries relatlvu à l'évolution stellaire sont étrOi­ tement liées aux progrès comme aux hésitations de la physique des particules.

Les impHcatlons des divers modll-.

théoriques sont déterminées par les ordlna­ teul'â.

l'accord n'est pas unanime sur le schéma cl-des­ sus : be•ucoup pensent que .les réactions thermo­ nucléaires ne sutllaent pas toujours à rendre compte des quantités d'énergies rayonnées •. »