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Les évolutions actuelles visibles dans l'UE et les efforts des gouvernements vont-ils permettre d'enfin contrôler la dette Européenne et d'en limiter la propagation et son aggravement ?

Publié le 05/02/2012

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I : L’actualité au niveau Européen

1)       Peter Praet nouveau chef économiste de la BCE

Le Belge Peter Praet, nommé mardi économiste en chef de la Banque centrale européenne par son président Mario Draghi, permet à la BCE de ne mécontenter personne dans le bras de fer entre Paris et Berlin pour la succession de l'Allemand Jürgen Stark à ce poste. M. Praet, 62 ans, avait été nommé au directoire de l'Institution de Francfort en février 2011, où il est entré en juin suivant. Pour occuper le poste stratégique d'économiste en chef de la BCE, l'Allemagne défendait la nomination de Jörg Asmussen, et la France celle de Benoît Coeuré. Avant d'entrer au directoire de la BCE, M. Praet était directeur de la Banque nationale de Belgique depuis 2000. Spécialisé dans la stabilité financière et la supervision des infrastructures financières et les systèmes de paiement, il était aussi depuis 2002 membre du Comité de direction de la Commission bancaire, financière et des assurances en Belgique (CBFA), où il était responsable de la politique prudentielle des banques et assurances.          

« 3) L’euro tombe sous les 100 Yens L'euro est tombé, vendredi 30 décembre, sous le seuil de 100 yens pour la première fois depuis plus de dix ans, glissant à son plus bas niveau depuis décembre 2000 face à la devise nippone dans un marché toujours marqué par les inquiétudes concernant la zone euro et l'Italie. Vers 11 h 50, l'euro a glissé jusqu'à 99,97 yens, son plus bas niveau depuis le 19 décembre 2000, avant de remonter les minutes suivantes.

Vers 12 h 10, il évoluait autour de 100,10 yens.

L'euro n'était pas descendu sous la barre des 100 yens depuis juin 2001. La monnaie unique continue de ressentir les effets d'une émission obligataire mitigée en Italie : le Trésor italien a réussi jeudi à placer pour 7 milliards d'euros d'obligations, et le taux de l'emprunt de référence à dix ans a reculé juste en dessous du seuil critique des 7 %. L'euro était alors descendu à son plus bas niveau depuis seize mois face au dollar et depuis juin 2001 face au yen, les investisseurs préférant se tourner vers ces devises considérées comme sûres, au détriment de la monnaie européenne, jugée plus risquée. Cependant, après avoir lourdement trébuché, l'euro s'était ressaisi jeudi en fin de séance, profitant du soutien d'indicateurs américains de bon augure pour la croissance mondiale, qui ont un peu remonté le moral des investisseurs. II) Au niveau de la France 1) La TVA sociale : Un exemple à suivre pour la France ? Xavier Bertrand a fait valoir qu'il y avait "trop de charges sur le travail en France", notant que, pour 100 euros de salaire brut en Allemagne, les charges étaient de 39 euros en Allemagne et de 50 euros en France.

Il a d’ailleur dit :"Je préfère de beaucoup que les importations qui pendant longtemps ont pénalisé le financement de la protection sociale financent la protection sociale aujourd'hui" .La ministre du Budget Valérie Pécresse a également annoncé mardi sur France info que l'instauration de la TVA sociale se ferait "avant l'élection présidentielle".

"La TVA sociale pour créer de l'emploi en France et pour éviter que des produits importés ne soient vendus chez nous à bas coûts, nous allons la faire et nous allons la faire avant l'élection présidentielle", a-t-elle déclaré.

Concrètement, la TVA sociale consiste à baisser les cotisations sociales des entreprises, payées pour financer la Sécurité sociale.

L'objectif est d'alléger le coût du travail pour les entreprises produisant en France, pays où les charges sociales sont très élevées.

Dans le même temps, le taux de TVA (qui s'applique sur tous les achats), celui à 19,6%, sera relevé.

Les produits achetés seront donc plus chers mais les entreprises sont censées répercuter cet allégement de charges en baissant leurs prix. 3) Le triple A Français L'agence Standard and Poor's a placé il y a deux semaine les notes de quinze Etats de la zone euro sous surveillance avec implication négative.

Le délai entre un placement sous surveillance et une décision sur la note est généralement de trois mois environ, mais, dans le cas de la zone euro, et tout particulièrement de la France, S & P a laissé entendre qu'il pourrait être beaucoup plus court. La majorité tente de banaliser l'impact d'une perte du triple A.

En réalité, une telle dégradation de la note souveraine de notre pays en pleine tempête sur les marchés contre la zone euro constituerait un événement politique majeur à quatre mois de l'élection présidentielle.

Et la fin. »

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