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Un exemple de politique de développement en Afrique : Algérie ou Côte d'Ivoire ?

Publié le 27/02/2008

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REMARQUES Ce sujet est une question de cours classique : il demande des connaissances solides mais ne doit pas poser de problème particulier de plan. On prendra soin de bien construire le devoir autour de la notion de développement, ce qui évite de réaliser une monographie. Une trame identique peut être tissée pour chacun des deux pays : 1. Atouts qui favorisent et contraintes qui entravent le développement ; 2. Les voies de développement choisies et les réalisations ; 3. Les limites du développement et les problèmes posés par la voie choisie. L'exemple de l'Algérie est traité sous la forme d'un plan sommaire ; celui de la Côte d'Ivoire est traité sous la forme d'un plan très détaillé avec introduction et conclusion rédigées. INTRODUCTION Le plus étendu des États du Maghreb et ancienne colonie française, l'Algérie a choisi un développement autocentré, les revenus des hydrocarbures permettant une forte industrialisation. Mais les problèmes d'alimentation d'une population qui croît vite ont obligé à réviser la stratégie.
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« CONCLUSION Les échecs de la voie « socialiste » ont contraint à des réajustements économiques et politiques trop tardifs pourque les effets soient directement ressentis par la population.

La croissance démographique et le retournement deconjoncture internationale en défaveur des exportateurs de produits bruts tarissent les rentrées.

La population,exceptionnellement jeune, cherche dans le fondamentalisme religieux un salut à ses problèmes quotidiens. Introduction La Côte-d'Ivoire est l'un des États de l'Afrique française devenu indépendant en 1960.

C est alors un pays tropicalque Ton peut qualifier de pauvre, essentiellement agricole, sans grandes ressources naturelles et pratiquement sansindustrie. Pourtant le développement économique, amorcé au bout de quelques années, devient spectaculaire dans ladécennie 70, au point que l'on a parlé de « miracle » et que la Côte-d'lvoire est citée en exemple, car elle a sutrouver une voie originale.

Le contraste avec d'autres pays africains voisins, confrontés au marasme et secoués pardes luttes parfois sanglantes, est saisissant. Ce succès n'est pas sans limites.

Les difficultés qui ont assailli la Côte-d'Ivoire au milieu des années 80 semblentle remettre en question : s'agit-il de causes qui lui sont propres, ou bien d'obstacles que rencontrent les États aprèsle décollage ? 1.

Les bases du développement A.

Le rôle de l'État • Depuis son indépendance, la Côte-d'Ivoire a tiré avantage d 'une stabilité politique rare en Afrique, grâce au président Houphouët Boigny , resté au pouvoir jusqu'à sa mort à la fin de 1993.

Son prestige et son autorité, non seulement dans son pays mais auprès de l'opinion internationale, lui permettaient de faire accepter un régime qui netolérait pas toujours l'opposition.

Au moins cette autorité évitait-elle les affrontements violents dans un payspourtant habité par de nombreuses ethnies aux coutumes et traditions différentes.

La principale est l'ethnie Baoulé. • L'État ivoirien, tout en se proclamant partisan du libéralisme économique, a mis en place des sociétés d'État dans les secteurs-clés, pour compenser l'insuffisance des capitaux privés, et limiter l'influence des groupes étrangers.

Il est certain que les liens d'amitié que le président Houphouët Boigny avait noués en France avantl'indépendance ont facilité la conclusion d'accords bénéfiques de coopération.

B.

La préférence a l'agriculture commerciale En raison des difficultés à se lancer dans l'industrialisation, le choix a été fait de tirer avantage des conditionsnaturelles favorables aux produits tropicaux demandés sur des marchés internationaux, principalement le cacao et le café.

Les revenus assurés par les exportations permettaient la diversification des cultures, puis la création d'industries agro-alimentaires pour les transformer.

Le but proclamé était aussi d'élever le niveau de vie et depourvoir le pays en emplois nécessaires, face à la croissance démographique. 2.

Les succès A.

L'extension de la production agricole • Les plantations de cacaoyers et de caféiers se sont faites souvent sur des parcelles de dimension limitée, dans le cadre de structures villageoises.

Grâce à l'aide technique et financière de l'État, qui garantit un prix à laproduction, la Côte-d'Ivoire a pu conquérir la première place sur le marché mondial du cacao, en fournissant environle tiers ; il occupe le quatrième rang pour le café. • Les grandes plantations de type moderne ont été aménagées avec de gros moyens dans le Sud, après défrichement de la forêt dense.

Elles sont consacrées à la production d'huile de palme et, avec un succès moindre,de latex pour la fabrication de caoutchouc.

On trouve aussi bananiers et ananas dont les fruits sont égalementdestinés à l'exportation. • Des efforts ont été entrepris au bénéfice des régions de savanes, moins favorables aux plantations, pour. »

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