Existe-t-il pour l'artiste une parenté entre le beau et le bien ? (Pistes de réflexion seulement)

* Selon Lalo dans La beauté et l'instinct sexuel (Flammarion, 1921), on peut, à cet égard, distinguer cinq rôles différents de l'activité esthétique :- Elle peut être redoublement et idéalisation de la vie réelle : on peut admettre qu'en ces deux cas elle s'efforce en général d'être morale.- Elle peut être luxe de la vie sérieuse (délassement, évasion) et même s'ériger en technique autonome (cf. doctrine de l'art pour l'art) ; on peut admettre qu'en ces deux cas elle échappe aux impératifs éthiques, qu'elle soit amorale.- Elle peut avoir un cinquième rôle celui assigné par Aristote : la « catharsis «, la purgation des passions (cf. dans une certaine mesure ce qu'en dit la psychanalyse). Elle serait dans ce cas « immorale « (?) plan indicatif1. Mettre en évidence ce qui peut amener l'artiste à établir une parenté entre le beau et le bien.2. Comment penser cette « parenté « ?

• 1. Mettre en évidence ce qui peut amener l'artiste à établir une parenté entre le beau et le bien.

• 2. Comment penser cette « parenté « ?

 — Identification (et réduction) de l'un à l'autre ou de l'autre à l'un ?  — Est-il légitime de confondre monde moral et monde esthétique.  — Sinon quel(s) lien(s) (« de parenté «) établir entre les deux, s'il y en a ou peut y en avoir ?

• 3. Quels sont en fait les rôles (à cet égard) exercés par l'activité esthétique des artistes, de tel ou tel artiste ?