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L'existence du mal contredit-elle la toute-puissance de Dieu ?

Publié le 08/03/2004

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dieu

EXISTENCE (lat. existere, sortir de, s'élever de)

Gén. Le fait d'être. En ce sens existence s'oppose à néant (il y a quelque chose plutôt que rien) et à essence. Exist. L'opposition de l'existence et de l'essence est, pour l'existentialisme, fondamentale. En effet, ek-sistere, c'est être en dehors de soi-même, en quête de soi. C'est précisément, selon Sartre, ne pas avoir de nature a priori , ne pas savoir à l'avance ce qu'on est, chercher ce que l'on veut être. Alors que les choses sont conçues avant d'exister, ont une essence avant d'avoir une existence, l'homme est libre de se choisir (en lui « l'existence précède l'essence »). L'angoisse fondamentale de l'existence n'est donc pas celle du néant qui s'exprime dans Hamlet (« être ou ne pas être »). Elle est plutôt pour chacun celle du sens qu'il lui revient de donner à sa vie, d'une essence à construire sans aide et sans appui.

dieu

« - L'existence du mal ne contredit pas la toute-puissa.nce de Dieu •M·H• Pour Malebranche, Dieu est la cause de tout.

Cependant, il n'est pas responsable de ce que font les hommes de l'aspiration à la perfection qu'il a mise en eux, ni des accidents qui sont la conséquence de sa création.

Dieu est la seule cause P our Malebran che , Di eu es t l a se ule c au s e qui a g i sse dan s l ' uni ve rs.

Il y a ce rtes .Que Dieu seul fait tout, et qu 'il ne communique sa puissance aux cr6atures qu'en les...,," rt cauaes occasionnelles , pour agir per elles d'une menlère qui porte le caract•re d'une segesse infinie.

• Nicolas Malebranche, Traité de morale des lo is de la natur e, q u e l ' on peut exprim e r par d es re la ti on s m ath ém a­ tiqu es.

Mai s si ces lois tradui se nt l'o rdr e de l 'uni vers , ell es n e l'ex­ pliqu e nt pas .

A insi, un cho c n 'es t que l'occa­ sion du m ou ve me nt .

C ' est Dieu qui en est la cause, ca r il a créé par avance les lois qui régiss ent le m o uve ­ ment .

Le péché est refus de Dieu S i Di eu est la se ul e cau se effi cace, il n 'e st ce pe nd ant pa s la ca u se du péc hé.

En effet, D i eu a mi s e n c haqu e h o mm e un e aspir a tion à l'amour d e Di eu.

Le s h o mm es peu ve nt re fu ­ se r ce t a mour , par exe mple e n le d é to ur ­ n a nt vers des créa tur es o u d es o bjets te rrestres.

Le péch é es t don c le fait des hommes, qui refusent de consentir à l'élan divin .

Dieu n ' est pas responsable des accidents P are ill em e nt , Di eu n 'es t pas respo nsa ble d es fléa u x na tur els co mm e les inond ati on s o u l es mal adie s.

Il a ins­ titué des règ les géné­ rales pour la na tur e; les fléaux ne so nt qu e des accidents qui dé co ulent d e la sim­ plicité de ces règ les.

Il n 'é tait pas dans ses inten ­ tions de fair e un e lo i géné­ rale po ur q ue la plui e a rrose l es réco ltes , et d 'a utr es lo is parti c uli ères p o ur év iter l es ino nd a­ tion s e t les rhum es! Dieu est bien la cause de tout, mais il n'es t pas la cause du péché , qui est le fait des hommes, ni celle des fléaux naturels, qui sont des accidents dans l'ordre général.. »

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