Devoir de Philosophie

L'expérience du bonheur est-elle l'expérience de la perfection ?

Publié le 27/01/2004

Extrait du document

Il n'y a pas certes cette volonté de se jeter dans la débauche à tout crin mais il s'agit de vivre, de faire l'expérience d'un bonheur qui tourne le dos à la perfection. Il n'est donc pas question de s'améliorer ou de vivre selon des principes restrictifs imposés par la raison.   Mais cette définition du bonheur est-elle admissible ? Si le bonheur est de qualité (de nature ?) supérieure au désir peut-on l'atteindre dans une succession de plaisirs ? La quantité ne remplace jamais la qualité. Le libertinage, la satisfaction égoïste de désirs ne se trompe-t-elle pas de voie ? Certes, Dom Juan fait bien l'expérience de quelque chose de plaisant mais est-ce bien le bonheur ?   3) Le bonheur comme somme de désirs assouvis affadit le bonheur lui-même. Dom Juan est-il heureux ?

Peut-on affirmer légitimement que l’expérience du bonheur correspond à l’expérience de la perfection, de telle sorte qu’il y ait identité entre bonheur et perfection ? Dans cette perspective, l’homme est-il susceptible, dans les faits, de réaliser effectivement une telle expérience de plénitude et d’accomplissement durable et totale ? Une telle expérience est-elle possible ou ne joue-t-elle que comme horizon régulateur ? C’est donc la réalité en acte du bonheur qui est ici mise à la question à travers l’interrogation sur son essence (ici la perfection).

Liens utiles