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Qu'est-ce qu'une expérimentation scientifique ?

Publié le 11/02/2004

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scientifique
C'est de cette incertitude que naît le scepticisme de Hume. Dans le cas de l'observation, l'expérience vient avant l'émission d'hypothèses, j'émets des hypothèses qui correspondent à l'ordre du monde.             b)         L'observation est donc fondamentale pour découvrir les lois de la nature. Comment, en effet, si je n'observe pas la nature pourrais-je en découvrir les lois? Cela ne serait possible que si je les connaissais de façon innée. Or, si cela était vrai, il n' y aurait pas de recherche scientifique.             c)         L'expérience quotidienne présente néanmoins un défaut fondamental: Si je vois un évènement B à la suite d'un évènement A, je peux en induire un rapport de causalité entre les deux sans qu'objectivement il y en ait un. Par exemple le fait de voir une fois la pluie succèder au chant, ne permet pas d'affirmer de façon sérieuse un quelquonque rapport de causalité entre les deux. Par contre, la répétition de cet évènement peut m'amener à douter et à croire à ce rapport causal du fait de l'expérience. L'expérience quotidienne peut corroborer des croyances car il se peut qu'à plusieurs reprises se répète une correspondance qui ne tient qu'au hasard.

Tout d'abord, remarquons qu'il n'y a pas d'expérimentations dans les sciences pures comme les mathématiques. L'expérimentation scientifique, qui a pour but de soumettre une théorie à l'épreuve des faits, n'est pas simplement une expérience brute, parce qu'elle utilise des processus visant à restreindre et à contrôler les paramètres entrant en jeu dans le résultat final. Ainsi, l'expérimentation scientifique se fait en laboratoire, et non en pleine nature, parce qu'il s'agit de simplifier les mécanismes naturels en restreignant les causes d'un phénomène pour ne retenir que celles qui seront testées dans le protocole ; on compare ensuite les résultats obtenus lorsqu'on fait varier un paramètre donné.

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« penser l'existence d'un rapport entre deux faits, mais je n'aiaucune certitude quand à la véracité de ce rapport.

C'est decette incertitude que naît le scepticisme de Hume.

Dans le casde l'observation, l'expérience vient avant l'émission d'hypothèses,j'émets des hypothèses qui correspondent à l'ordre du monde. b) L'observation est donc fondamentale pourdécouvrir les lois de la nature.

Comment, en effet, si je n'observepas la nature pourrais-je en découvrir les lois? Cela ne seraitpossible que si je les connaissais de façon innée.

Or, si cela étaitvrai, il n' y aurait pas de recherche scientifique. c) L'expérience quotidienne présente néanmoinsun défaut fondamental: Si je vois un évènement B à la suite d'unévènement A, je peux en induire un rapport de causalité entre lesdeux sans qu'objectivement il y en ait un.

Par exemple le fait devoir une fois la pluie succéder au chant, ne permet pas d'affirmerde façon sérieuse un quelconque rapport de causalité entre lesdeux.

Par contre, la répétition de cet évènement peut m'amenerà douter et à croire à ce rapport causal du fait de l'expérience.L'expérience quotidienne peut corroborer des croyances car il sepeut qu'à plusieurs reprises se répète une correspondance qui netient qu'au hasard.

Le premier défaut de l'expérience est que lesfacteurs présumés ne sont pas naturellement isolés. c) Faut-il abandonner alors la science auscepticisme? Kant dans la preface de la critique de la raison pure reconnaît la possibilité d'un jugement synthétique a priori pour lascience.

Or, qu'est-ce qu'un jugement synthétique a priori? Il està distinguer de deux autres types de jugement, le jugementanalytique et le jugement synthétique a posteriori c'est-à-direqui vient après l'expérience.

Le jugement est ici un prédicat: "unsujet a la propriété p".

Quand j'affirme: un carré a quatre anglesdroits, j'émets un jugement analytique parce que, par définition,un carré a quatre angles droits.

Mais si je dis : un objet pèse, ilfaudra que je fasse l'expérience d'un objet pour savoir qu'il pèse,je ne peux le déduire de façon a priori, sans en passer parl'expérience: c'est ce que Kant appelle un jugement synthétique.Le jugement synthétique a priori est ce qui permet d'émettre unjugement synthétique c'est-à-dire qui n'est pas contenu dans leconcept sans en passer par l'expérience, dans ce cas l'hommen'est pas un simple réceptacle à expériences, l'expérience peutêtre une« mise en forme du donné sensible par les principes del'esprit ». «Nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes.» Kant, Critique de la raison pure (1789). • La «révolution copernicienne» opérée par Kant est la suivante: le réelconnaissable n'est pas indépendant de l'esprit, c'est l'esprit qui lui donne saforme.

Nous ne sommes pas passifs face au monde: c'est nous qui lui donnonsles formes sous lesquelles nous le connaissons. Dans la Critique de la Raison Pure, Kant compare sa méthode à celle deCopernic.

Le savant polonais mit enfin l'astronomie sur la voie de la sciencemoderne lorsqu'il plaça le soleil au centre de son astronomie et en délogea laTerre (héliocentrisme).

Kant compare le décentrement opéré par Copernic ausien propre: jusqu'alors, on a cherché à résoudre le problème de laconnaissance en faisant tourner le sujet autour de l'objet.

Décentrons l'objet,replaçons au centre le sujet qui connaît et mettons l'objet connu à lapériphérie.

Ainsi, affirme Kant, nous pourrons savoir en quoi la connaissanceconsiste au juste et quelles en sont les limites. • Dans cette perspective, Kant distingue la raison de l'entendement:l'entendement est l'ensemble des catégories qui façonnent le réel.

Tant que laraison se borne à connaître le réel selon les catégories de l'entendement, ellereste dans les limites dans lesquelles la connaissance est possible.

Mais la raison peut aussi s'aventurer à spéculeren-dehors de ces catégories.

Elle sort alors des limites de la connaissance et construit des raisonnements qui ne. »

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