explication lettre a mersennes
Publié le 14/04/2013
Extrait du document
«
Le plaisir esthétique est une impression ou un sentiment, donc subjectif.
Cette idée confirme l’opinion courante : “ à chacun ses goûts ”.
René Descartes exprime cette
idée en se basant l’extrême diversité des « jugements des hommes » : il suppose que la
perception du beau est définie par notre personne et qu’elle est indépendante de l’avis
général : en utilisant à nouveau l’image du parterre, Descartes affirme le plus beau n’est celui
qui comporte une ou deux sorte de figures mais que la beauté résultant du nombre de figures
dépend de « la fantaisie » de chacun.
Ainsi, le beau, qui correspond à une « facette » du
jugement du goût est fondamentalement subjectif car il s’appuie sur un sentiment de plaisir
(beau) ou de déplaisir (laid).
Dire qu’une chose est belle, c’est avant tout dire qu’elle nous
plait et ce plaisir est avant tout une norme personnelle de notre jugement.
Descartes fait également allusion dans cet extrait à la notion d’agréable, qu’il joint et
confond à la notion de la beauté.
Il est alors en complète opposition à la vision de Kant : ce
dernier considère que le beau et l’agréable sont à différencier, l'agréable est affaire de goût et
dépend du caprice de chacun, alors que le beau exige l'universalité.
Selon Kant, seul
l’agréable est subjectif tandis que le beau tend à l’universalité.
Contrairement à Descartes qui
ne fait de distinction entre ces deux notions et considère que chacune d’entre elle peut être
subjective : on peut dire que rien n'est en soi beau ni agréable, que rien n'est beau
objectivement, et que tout dépend du jugement du spectateur.
Puisque pour ce qui est des
sensations, nous sommes différents, alors il s'ensuit que nous ne qualifions pas de belles ou
laides les mêmes choses.
Par conséquent, le beau a de subjectif l’infini jugement des hommes, similaires pour
certains mais contraires pour d’autres sur une œuvre ou un objet.
Il faut dire que tout ce qui existe est beau d’une façon ou un autre , sa perception
dépend peut être seulement du temps que l’on consacre à l’objet ou l’œuvre dont il est
question.
Souvent quelqu'un qui n'a pas pris le temps de contempler quelque chose vas dire
qu'il ne la trouve pas beau.
En revanche, quelqu'un d'autre vas trouver cette même choses
beau parce qu'il aurait pris le temps de la contemplé.
Parfois cela peux prendre des années,
même toute une vie de contemplation profonde avant qu'on réalise qu’une telle chose est
réellement belle.
Alors, la contemplation est primordiale à la découverte de la beauté.
Ce que
l’on peut montrer ici est que la beauté est toujours présente, quelque soit la chose qui existe, il
s’agit de prend le temps de la contempler.
Il y a un sens dans la quel on peut dire que la
beauté est dans l'œil de l'observateur.
D’un point de vue religieux, Dieu est la source de tout ce qui existe, alors tout ce qui
existe est d’une façon ou d'un autre beau : la beauté viens de Dieu, ainsi, tout ce qui existe est
beau en vue du fait que toutes est tenue en existence par Dieu, alors, il n'y a aucun homme,
femme, ni enfant qui ne peut être laid.
Dieu voit la beauté qui est là, et Dieu désire qu’on lui
consacre notre afin qu’il puisse faire ressortir la beauté qui se cache en chacun de nous.
Alors,
religieusement parlant, on ne devrait et pourrait jamais regarder un personne en disant qu'il ou
elle est laid.
Si le contraire devait ce produire, alors nous pouvons en déduire que l’on ne l’a
pas suffisamment contemplé, on ne la pas vue à travers le regard de Dieu et que par
conséquent, le beau tend à l’objectivité (l’universalité)..
»
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