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explication lettre a mersennes

Publié le 14/04/2013

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PLASSARD Lucas Tl S1 Sujet N°2 : Explication de texte Le Beau est communément définit dans la langue française par « ce qui fait éprouver un sentiment esthétique d'admiration et de plaisir « mais ce sentiment est généralement provoqué subjectivement, ce qui nous amène à l'expression «du goût et des couleurs on ne peut discuter«. La notion de beauté n'est pas aisément définissable. Un point de vue en partie partagé par René Descartes dans cet extrait de « Lettre à Mersenne, 18 mars 1630. Mais cependant, le beau n'est pas « une mesure déterminée «. Nous sommes donc en mesure de nous demander : le beau est-il subjectif ou objectif ? D'une part, nous pouvons le considérer comme objectif, car il tient à la nature même de l'objet, indépendamment du jugement que nous pouvons en avoir. Mais d'autre part, la beauté est subjective car elle consiste en un jugement de valeur : une ?uvre d'art ou un objet naturel sont dits « beaux « en raison d'une norme du jugement. D'une manière générale, la beauté désigne une certaine harmonie ou proportion des formes, qui suscite en nous un sentiment d'admiration et d'enthousiasme. Cette définition comprend deux éléments hétérogènes : d'une part, l'harmonie des parties constitutives d'un objet, et d'autre part, le sentiment affectant un sujet. Dès lors, la beauté doit être considérée comme objective. Cependant, la beauté s'étend à un très large domaine d'objets, comprenant aussi bien les ?uvres d'art que les produits naturels, ici Descartes évoque un parterre décrit dans son livre Musique. Il semble que selon lui, plus la « chose « est facile à contempler avec « qu'une ou deux sortes de figures «, plus celle-ci sera belle aux yeux du sujet. A contrario, plus la perception sera « compliquée « pour un parterre comprenant « dix ou douze « motifs. On peut expliquer cela par le fait qu'une ?uvre ou objet plus complexe par rapport un autre nécessite plus de temps, de réflexion quant à sa compréhension et à...

« Le plaisir esthétique est une impression ou un sentiment, donc subjectif. Cette idée confirme l’opinion courante : “ à chacun ses goûts ”.

René Descartes exprime cette idée en se basant l’extrême diversité des « jugements des hommes » : il suppose que la perception du beau est définie par notre personne et qu’elle est indépendante de l’avis général : en utilisant à nouveau l’image du parterre, Descartes affirme le plus beau n’est celui qui comporte une ou deux sorte de figures mais que la beauté résultant du nombre de figures dépend de « la fantaisie » de chacun.

Ainsi, le beau, qui correspond à une « facette » du jugement du goût est fondamentalement subjectif car il s’appuie sur un sentiment de plaisir (beau) ou de déplaisir (laid).

Dire qu’une chose est belle, c’est avant tout dire qu’elle nous plait et ce plaisir est avant tout une norme personnelle de notre jugement. Descartes fait également allusion dans cet extrait à la notion d’agréable, qu’il joint et confond à la notion de la beauté.

Il est alors en complète opposition à la vision de Kant : ce dernier considère que le beau et l’agréable sont à différencier, l'agréable est affaire de goût et dépend du caprice de chacun, alors que le beau exige l'universalité.

Selon Kant, seul l’agréable est subjectif tandis que le beau tend à l’universalité.

Contrairement à Descartes qui ne fait de distinction entre ces deux notions et considère que chacune d’entre elle peut être subjective : on peut dire que rien n'est en soi beau ni agréable, que rien n'est beau objectivement, et que tout dépend du jugement du spectateur.

Puisque pour ce qui est des sensations, nous sommes différents, alors il s'ensuit que nous ne qualifions pas de belles ou laides les mêmes choses. Par conséquent, le beau a de subjectif l’infini jugement des hommes, similaires pour certains mais contraires pour d’autres sur une œuvre ou un objet. Il faut dire que tout ce qui existe est beau d’une façon ou un autre , sa perception dépend peut être seulement du temps que l’on consacre à l’objet ou l’œuvre dont il est question.

Souvent quelqu'un qui n'a pas pris le temps de contempler quelque chose vas dire qu'il ne la trouve pas beau.

En revanche, quelqu'un d'autre vas trouver cette même choses beau parce qu'il aurait pris le temps de la contemplé.

Parfois cela peux prendre des années, même toute une vie de contemplation profonde avant qu'on réalise qu’une telle chose est réellement belle.

Alors, la contemplation est primordiale à la découverte de la beauté.

Ce que l’on peut montrer ici est que la beauté est toujours présente, quelque soit la chose qui existe, il s’agit de prend le temps de la contempler.

Il y a un sens dans la quel on peut dire que la beauté est dans l'œil de l'observateur.

D’un point de vue religieux, Dieu est la source de tout ce qui existe, alors tout ce qui existe est d’une façon ou d'un autre beau : la beauté viens de Dieu, ainsi, tout ce qui existe est beau en vue du fait que toutes est tenue en existence par Dieu, alors, il n'y a aucun homme, femme, ni enfant qui ne peut être laid.

Dieu voit la beauté qui est là, et Dieu désire qu’on lui consacre notre afin qu’il puisse faire ressortir la beauté qui se cache en chacun de nous.

Alors, religieusement parlant, on ne devrait et pourrait jamais regarder un personne en disant qu'il ou elle est laid.

Si le contraire devait ce produire, alors nous pouvons en déduire que l’on ne l’a pas suffisamment contemplé, on ne la pas vue à travers le regard de Dieu et que par conséquent, le beau tend à l’objectivité (l’universalité).. »

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