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L'Extrême-Orient au Moyen Age : Chine. - Japon. - Inde. - Asie du Sud-Est.

Publié le 21/10/2011

Extrait du document

chine

La dynastie des T'ang (618-907), qui put rivaliser en splendeur avec les Han, fut établie par un jeune officier, Li CHE-MIN, qui avait servi sous l'empereur YANG-TI. Ce jeune homme prodigieux de vingt-deux ans, aidé par sa soeur, réunit une armée, attaqua la capitale de Si-ngan et s'en empara. Il y établit son père comme premier roi de la dynastie nouvelle et relégua YANG-TI déchu, dans les fonctions de souverain honoraire...

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« du Gobi au Tonkin.

Le second empereur YANG-Tl, c violent et voluptueux, sorte de Xerxès chinois ,.

put annexer définitivement l'Annam, annihiler le pouvoir des Turcs et rétablir la domination chinoise du Gobi.

Mais, comme les Ts'in, les Souei tendi­ rent vers des mesures outrées (la construc­ tion du Canal Impérial avait coftté presque autant de vies que l'expédition désastreuse contre les Coréens qui ne se laissaient pas vaincre) et la corvée était un lourd poids à subir.

Ce fut bientôt la révolte.

Dynaetie dee T'ang La dynastie des T'ang (618-907), qui put rivaliser en splendeur avec les Han, fut éta­ blie par un jeune officier, Lx CHE-MIN, qui avait servi sous l'empereur YANG-TI .

Ce jeune homme prodigieux de vingt-deux ans, aidé par sa sœur, réunit une armée, attaqua la capitale de Si-ngan et s'en empara.

Il y établit son père comme premier roi de la dynastie nouvelle et relégua YANG-TI déchu, c dans les fonctions de souverain hono­ raire ,., Son père, pourtant, homme faible et malléable.

ne fut guère à la hauteur de sa tAche et, bientôt, Lx CHE-MIN prit lui-même le trône pour donner à la Chine un de ses plus remarquables règnes (627-649) sous le titre dynastique de T'AI TsoNO.

c La grandt' Chine, débordant partout de ses · frontières, mftrie par la pensée boud­ dhique et par la force toba qui l'avait renou­ velée et transformée, plus riche d'idées par l'appoint de la culture gréco-bouddhique, plus robuste et plus virile de tout l'apport des hordes tartares qu'elle avait assimilées et dont elle avait absorbé l'énergie, - la Grande Chine allait connaître deux siècles d'une prospérité qu'elle n'a jamais retrou­ vée depuis lors.

,.

(Il.ené GRoussET, dans Histoire de l'Asie).

Les T'ang commencèrent leur règne par de remarquables succès militaires.

Les Turcs, qui eurent la témérité de menacer Tch'ang-ngan, la capitale, furent non seule­ ment repoussés par l'intrépide T'AI TsoNG, mais le pouvoir des Turcs orientaux fut dé­ truit et la dislocation des Turcs occidentaux provoquée.

Alors toute l'Asie Centrale sc trouva sous la domination chinoise.

Les fouilles nous révèlent que les oasis cara­ vanières le la Route de la soie (Tourfan, l{outcha, Yarkand, etc.) jouissaient d'une civilisation spirituelle en grande partie em­ pruntée à l'Inde et d'une civilisation maté­ rielle influencée par la Perse sassanide.

L'art bouddhique, vu dans Jes fresques et les sculptures, nous montre un mélange de l'art c gréco-bouddhique, d'art irano-bouddhique et d'art T'ang ,., L'avènement de l'empereur MxNG-HOUANG (712-756) marque le commencement d'une remarquable renaissance littéraire.

Lui­ même artiste, philosophe et poète, MING­ HOUANO s'entoura des talents les plus bril­ lants de son époque, dont il se fit le pro­ tecteur.

C'est de ce moment (ï25) que date le Han-lin, académie savante, dépositaire de la science confucéenne.

Et c'est le règne de MINO-HOUANG aussi, qui produisit les plus grands poètes chinois, Lx T'AI-PO (701-762) et Tou Fou (712-770).

Le premier, originaire du Sseu-tch'ouan {?), se présenta à la cour de Tch'ang-ngan où il sut plaire par sa na­ ture désinvolte.

Mais à la suite d'intri­ gues, il fut forcé de fuir la cour et de mener une vie vagabonde.

On raconte qu'un soir, voyant le reflet de la lune dans l'eau, il se pencha, dans son ivresse, pour l'em­ brasser, tomba dans l'eau et fut noyé.

L1 T'Al-PO nous a laissé un grand nombre de poèmes simples et directs, et presque tou­ jours dépourvus de ces allusions pédantes qui rendent d'autres poètes chinois si diffi­ ciles à comprendre.

Ce sont des pièces sur l'amitié, le passage du temps, le vin où il chercha souvent son inspiration, thèmes as­ St'Z ordinaires, mais qu'il traite avec verve et une remarquable mattrise de langue : EN BUVANT SEUL SOUS LA LUNE Parmi ce& fteun e&t un.

pot de vin Que je bou &eul, faute de con•,ive.

(Li T'ai Po) Elevant ma coupe, Pinvite la lune brillante; Pui• je me tourne vera mon ombre._, el naw voilà trou La lune, il ed vrai, nd 1ait pal boire, Et mon ombre ne fait qus de me IUivre .

Re•ton• pourtant .,.

leur compagni. »

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