La faim et les problèmes agricoles dans les pays sous-développés

« ment rares.

Mais la sous-nutrition demeure : les statistiques de la F.A.O., estimant que les rations journalieres moyennes dont disposent les populations des P.V.D.

s'elevent a 2 300 calories, masquent les enormes disparites sociales ou regionales.

Et surtout, beaucoup plus insidieuse et plus difficile a.

corner, la malnutrition fait encore des ravages : les insuffisances qualita- tives del'alimentation, oligo-elements, proteins animales (encore que ce point soit controverse) provoquent des carences generatrices de maladies ou de_ handicaps intellectuels graves, souvent iffemediables.

La faim, sous quelque forme que ce soit, frappe des centaines de millions d'individus, sans doute un habitant sur cinq des pays sous-developpes. Or, la geographic de la faim coincide, grosso modo, avec la carte des parties du monde oft l'agricalture est largement dominante, 'occupant pres de 80 % de la population active.

Cette correspondance n'implique pas, toutefois, que les insuffisances agricoles soient les seules responsables de la faim ; l'accroisse- ment demographique, les inegalites sociales, la dependance exterieure constituent d'autres facteurs du sous-developpement auquel la faitri est generalement associee. Mais en quoi l'agriculture des pays sous-developpes eit-elle a l'origine de la falin qui les accable ? Et comment les transforma- tions de l'agriculture peuvent-elles permettre d'y mettre un terme ? I.

Des terres qui nourrissent mat 1.

Les contraintes naturelles Les conditions dimatiques constituent un handicap evident dans les pays du Tiers monde.

Aridite ou humidite excessives reduisent considerablement la S.A.U.

L'irregularite des precipi- tations est a l'origine de nombreuses catastrophes.

Un retard de la mousson compromet les recoltes en Inde ; le Sahel a etc victime recetrunent de la secheresse pendant plusieurs annees consecutives : it n'en faut pas plus pour que des masses fameliques soient chassees de leur terre, que d'immenses trou- peaux soient decimes. La mediocrite des sols.

Les sols de la zone intertropicale ne sont tres souvent recouverts que de couches humiferes peu epaisses.

En Afrique occidentale, le bowal, couche lateritique ment rares.

Mais la sous-nutrition demeure : les statistiques de la F.A.O., estimant que les rations journalières moyennes dont disposent les populations des P.V.D.

s'élèvent à 2 300 calories, masquent les énormes disparités sociales ou régionales.

Et surtout, beaucoup plus insidieuse et plus difficile à.

cerner, la malnutrition fait encore des ravages : les insuffisances qualita­ tives de ·l'alimentation, oligo-éléments, protéines animales (encore que ce point soit controversé) provoquent des carences génératrices de maladies ou de.

handicaps intellectuels graves, souvent irrémédiables.

La faim, sous quelque forme que ce soit, frappe des centaines de millions d'individus, sans doute un habitant sur cinq des pays sous-développés.

• Or, la géographie de la faim coïncide, grosso modo, avec la carte des parties du monde où l'agriculture est largement dominante, occupant près de 80 % de la population active.

Cette correspondance n'implique pas, toutefois, que les insuffisances agricoles soient les seules responsables de la faim ; l'accroisse­ ment démographique, les inégalités sociales, la dépendance extérieure constituent d'autres facteurs du sous-développement auquel la faini est généralement associée.

• Mais en quoi l'agriculture des pays sous-développés est-elle à l'origine de la faim qui les accable? Et comment les transforma­ tions de l'agriculture peuvent-elles permettre d'y mettre un terme? 1 •.

Des terres qui nourrissent mal 1.

Les contraintes naturelles • Les conditions climatiques constituent un handicap évident dans les pays du Tiers monde.

Aridité ou humidité excessives réduisent considérablement la S.A.

V.

L'irrégularité des précipi­ tations est à l'origine de nombreuses catastrophes.

Un retard de la mousson compromet les récoltes en Inde ; le Sahel a été victime récemment de la sécheresse pendant plusieurs années consécutives : il n'en faut pas plus pour que des masses faméliques soient chassées de leur terre, que d'immenses trou­ peaux soient décimés.

• La médiocrité des sols.

Les sols de la zone intertropicale ne sont très souvent recouverts que de couches humifères peu épaisses.

En Afrique occidentale, le bowal, couche latéritique. »