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FAUT-IL APPRENDRE À ÊTRE LIBRE ?

Publié le 08/09/2004

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Ainsi, celui qui ne se maîtrise pas n'est pas libre.* « Il n'y a donc point de liberté sans Lois, ni où quelqu'un est au-dessus des Lois : dans l'état même de nature, l'homme n'est libre qu'à la faveur de la Loi naturelle qui commande à tous. «  (Rousseau). D'emblée, nous ne sommes pas libres. Nous avons à le devenir.III. A quelle liberté devons-nous donc parvenir ? * Se servir de sa raison : ainsi se fait le passage de l'animalité à l'humanité. Et cela demande un apprentissage.* Cet apprentissage consiste en :- la discipline, fondée sur la contrainte,- la transmission de connaissances,- l'éducation morale qui donne les moyens de réfléchir sur les fins poursuivies.

« a) Dépendre d'autrui, c'est en effet être asservi, être esclave, perdre son humanité.

Puisqu'il faut cependant quedes hommes gouvernent la Cité, ils ne doivent que veiller à l'exécution de lois dont ils ne sont pas les auteurs.

Leseul Souverain légitime, souligne Rousseau, c'est le peuple assemblé qui exprime sa volonté libre dans les lois qu'ilproclame.

Le despotisme commence aussitôt qu'un homme (ou un groupe d'hommes) impose sa volonté propre àtout le peuple : par exemple, dès que ceux que l'on a chargé de faire appliquer les lois communes (les magistrats, lepouvoir exécutif) prétendent s'en affranchir et leur substituer d'autres lois.

Il faut rappeler que "ministre vient deminister, qui veut dire serviteur. III.

A quelle liberté devons-nous donc parvenir ? • Se servir de sa raison : ainsi se fait le passage de l'animalité à l'humanité.

Et cela demande un apprentissage.• Cet apprentissage consiste en :– la discipline, fondée sur la contrainte,– la transmission de connaissances,– l'éducation morale qui donne les moyens de réfléchir sur les fins poursuivies.

Mais cet apprentissage doit vaincrenos résistances à devenir adulte, c'est-à-dire à affronter la réalité, à accepter les lois.• Nous devons donc apprendre la liberté.

Mais cela paraît absurde puisque ou nous sommes libres ou nous ne lesommes pas.

Apprendre à être libre et être libre sont une seule et même chose.

Seul un être déjà libre est capabled'apprendre et de recevoir une éducation. CONCLUSION «Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme» disait Rousseau.

Avoir besoin d'apprendre à être libre,c'est donc avoir besoin de devenir ce que l'on est, d'accéder à sa propre essence.

Mais pour devenir homme, il fautdéjà l'être. « Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité etmême à ses devoirs.

Il n'y a nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout.Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme.

» Rousseau. C'est dans le « Contrat social » que l'on trouve l'une des affirmations les plus radicales de Rousseau concernant la liberté comme bien inaliénable, définissant l'homme en propre. L'idée que la liberté est un bien inaliénable, et que nul ne peut consentir à yrenoncer pour appartenir à l'Etat, est une thèse centrale de la penséepolitique de Rousseau .

Elle sous-tend tout le « Contrat social », où il s'agit de déterminer comment les hommes peuvent véritablement s'associer, obéir àun pouvoir commun, à des lois valant pour tous, sans abdiquer leurimprescriptible liberté. Cette fameuse formule s'inscrit dans un contexte polémique.

Rousseau vient de montrer, en accord avec Hobbes et les partisans de l'école du droit naturel, que toute société, tout Etat, ne peut reposer que sur desconventions : « Puisqu'aucun homme n'a une autorité naturelle sur son semblable, etpuisque la force ne produit aucun droit, restent donc les conventions pourbase de toute autorité légitime parmi les hommes. » Rousseau entend maintenant se démarquer de ses prédécesseurs en refusant toute espèces de. »

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