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Faut-il se garder de trop savoir ?

Publié le 06/03/2004

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FAUT-IL : Ce genre de sujet interroge sur la nécessité. * Distinguez nécessité objective et nécessité subjective. * La nécessité implique soit un rapport logique, soit un rapport moral avec le sujet; parfois les deux.

Sénèque

 

Sénèque fut le précepteur et le ministre de Néron, l'empereur le plus haï du peuple romain. Sa vie lui fera connaître toutes les félonies, les bassesses du pouvoir. Compromis dans la conjuration de Pison (homme politique romain, 38-69 ), il se suicidera sur l’ordre de Néron.

Intempérance

 

Vice consistant à s'adonner aux choses avec excès. Depuis Aristote, et pour la plupart des philosophes de la tradition occidentale, l’une des premières qualités du sage est son contraire, la tempérance.

«Qu'est-ce que le bonheur? Un état de paix, de sérénité continuel. Les moyens d'atteindre à cet état sont la grandeur d'âme, la constance obstinément attachée aux saines décisions du jugement.«

 

Sénèque

« San s savoir, pa s de sage sse po ssibl e ·~[·]~· Il faut bien apprendre des philosophes si l'on veut soi-même être sage.

Mais tout ce que le philosophe enseigne doit nourrir une vér itable réflexion.

Il ne s'agit pas de se cultiver , mais d'accéder à la vertu.

La philosophie nous montre la voie de la sagesse L a sagesse est le but de la ph ilosophie.

Elle est l e bien le plus élevé de l'âme.

La phi­ losophie , quant à elle, n 'es t pas l a possession de ce souvera in b i en.

oUdul, mon excellent .-ni , Ils ces choses, je ne te le défends pas, è condition que b:lut ce que lu y cueille­ ras soit r•pport6 li 1• mo­ rale .• SéMque Elle nous montre quel est le but de tou te connaissance.

Elle es t le moyen par lequel nous pouvons parvenir à la vertu.

Le but véritable de la philosophie est la morale L a ph il osop hie com­ porte trois grand es parties: la p hil oso phie morale, la phil osophi e n a tur ell e e t la logi qu e.

La première a pour objet la volonté.

La deuxième cherche à comprendre l'ordre de la nature.

La troisième s'occupe des raiso nn ements, de la co­ hérence des discours .

A l ' époque de Sénèque, il n'y a donc pas de sciences distinctes: la phi losophie s'occupe aussi bien de mathé­ matiques et de sciences natu relles que d'art , de religion ou de morale.

Il n'y a pas de diffé ­ rence en tre philosophie et co nnaissance.

Sans n ier l'utilité de la p hi­ losophie naturelle et de la logique , c ' est à la phi­ loso ph ie m ora le qu e Sénè qu e accor d e le plu s d 'i m portan ce.

Il dira à Lucilius que toutes les connaissances que l'on peut tirer de l'ét u de de la nature, de l'étude des raisonne­ ments n'ont d'i nt érêt qu 'à cette seule condi ­ tion: qu'elles se ratta­ chent toujours à la mo ­ rale.

Autrement dit, tout savo ir doit se rvir à g u é rir l'â m e de ses passions, à la rendre toujours plus vertueuse.

P our êtr e sage, il faut sav oir .

- Non pas savo ir tou t su r tout, m ais savoi r t out ce qui pe rm et â l'es prit d e d eve nir ve rtu eux .

- Le bo n sav oir est celui qu i nou s a p pre nd à ê tre sage.. »

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