Faut-il refuser l'autre ?
Publié le 28/01/2004
Extrait du document
« Imaginons que j'en sois venu à coller mon oreille contre une porte, à
regarder
par le trou d'une serrure. Je suis seul et sur le plan de la conscience
non-thétique de moi. »Je suis seul & j'existe sur le plan de la conscience non-thétique ou
immédiate de moi, cela signifie que mon attitude n'a aucun « dehors », que
je n'ai pas conscience de « moi » comme objet et qu'il n'y a donc rien à
quoi je puisse rapporter mes actes pour les qualifier , les juger. Je suis
mes actes et « ils portent en eux-mêmes leur totale justification ».« Or voici que j'ai entendu des pas dans le corridor : on me
regarde.
»Qu'est-ce que cela signifie , sinon que le
regard
d'autrui me fige. J'étais liberté pure, conscience allégée de toute image,
me voici devenu quelqu'un, un objet du
regard.
Je me vois parce qu'on me voit : mon « moi » fait irruption. En même temps
j'en viens à exister sur le même plan que les objets. Je suis objet d'un
regard.
Liens utiles
- Faut-il refuser l'evidence pour rechercher la verité
- Pour être libre faut-il refuser d'obéir ?
- POUR ETRE LIBRE, FAUT-IL REFUSER TOUTE AUTORITE ?
- Faut-il refuser l'évidence pour rechercher la vérité ?
- Pour être libre faut il refuser d'obéir ?