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Faut-il à tout prix s'enrichir ?

Publié le 09/06/2004

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* Votre expérience personnelle — Les circonstances dans lesquelles vous avez été en contact avec la richesse : chez vous, à l'occasion d'une invitation chez des amis... * Vos lectures — Dans L 'Avare (1668) et Les Fourberies de Scapin (1671) de Molière, dans la fable «La Poule aux oeufs d'or« (1668- 1694) de La Fontaine, dans Eugénie Grandet (1833) de Balzac, dans le Journal de Mickey (1936) — le personnage de l'Oncle Picsou —, l'argent est lié à l'avarice. — La Fontaine, « Le Savetier et le Financier« : l'argent est synonyme de soucis et d'angoisse. — Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo (1844) : la richesse sert à accomplir une vengeance. * Le cinéma — Le film américain Géant (1955, USA) avec James Dean met en scène un jeune homme pauvre, ignorant et méprisé qui fait fortune dans le pétrole. — Wall Street (1989, USA) avec Michael Douglas : l'argent est lié à la Bourse et à la corruption. * L'entreprise et l'argent — Une vingtaine de Français ont réussi à amasser une fortune de plus d'un milliard de francs en dix ans. Parmi eux : Michel Besnier, entreprise fromagère, 9 milliards de francs; Alain Mérieux, Institut Mérieux, 3 milliards de francs ; Gérard et Patrick Pariente, Naf-Naf, 1,8 milliards. * Les métiers qui enrichissent — Le coureur automobile Alain Prost était payé 5 millions de francs par mois quand il courait en Formule 1. — Gérard Depardieu a gagné 10 millions de francs pour jouer Christophe Colomb. * Les milliardaires célèbres — USA : la famille Rockefeller (pétrole); Bill Gates, le fondateur de Microsoft (leader mondial du logiciel). — Grèce : l'armateur Onassis (1905-1975).

« serais tenue ni par un calendrier, ni par des horaires de travail : je pourrais m'échapper sur une simple lubie, et pourlongtemps ! Pendant quelques mois, je m'installerais dans une de ces îles minuscules du Pacifique dont les noms mefont tant rêver : îles Sous-1e Vent, îles Marquises...

Et je consacrerais mon temps à lire, à explorer les fonds sous-marins, à regarder les étoiles.

On pourrait m'objecter que cette vie de riche original est réservée aux célibataires.

Jene le crois pas : bien au contraire, je pense que mon mari et mes enfants adoreraient cette vie extravagante queseul l'argent peut procurer.

Outre cette liberté de ne rien posséder qui est, à mon avis, le comble du luxe, jevoudrais faire profiter les autres de mon argent. < 2e partie : la générosité, la solidarité, le partage > Souvent les riches sont considérés d'un mauvais oeil.

En effet, soit on associe la richesse à l'avarice — Harpagon,l'oncle Picsou, le Père Grandet, sont là pour montrer que la richesse ne va pas forcément avec la générosité —; soiton l'associe à la corruption, à la drogue, à l'argent « sale ».

De même, une prospérité trop voyante me paraît dudernier mauvais goût et je trouve ridicules ces nouveaux riches qui se pavanent en voitures décapotables à Saint-Tropez pour être sûrs d'être vus, et ces femmes chargées de bijoux comme des sapins de Noël qui cherchent àattirer tous les regards.

N'oublions pas, en outre, que d'un point de vue personnel, la richesse a son revers car,souvent, les riches sont inactifs, seuls et malheureux...

Par opposition à ces gens qui se damnent pour leur argent,je voudrais, si j'étais riche, aider les autres.

D'abord ceux que j'aime, c'est-à-dire ma famille.

Je mettrais à ladisposition de mes parents et de ma sœur un compte en banque toujours approvisionné.

En ce qui concerne mesamis, je ne leur donnerais pas d'argent, mais je financerais leurs projets pour qu'ils aient la fierté d'avoir réussi pareux-mêmes et non la honte de me devoir leur succès.

Enfin, j'aimerais participer aux recherches contre le sida : jefinancerais le travail des équipes les plus prometteuses et j'achèterais, en leur nom, les machines et les produits lesplus sophistiqués pour favoriser leur travail.Mais, plus important encore : je montrerais de l'intérêt pour les projets divers que je prendrais en charge.

Car jevoudrais surtout éviter de réduire mon action à son aspect financier et je détesterais n'être considérée que commeun généreux banquier.

Le plus important, en effet, si j'étais riche, serait d'être aimée et respectée, non pas parceque j'aurais de l'argent, mais parce que j'aurais su inspirer de la considération à mon entourage. < Conclusion > J'aimerais beaucoup être riche : pour mener la vie libre dont je rêve et pour faire profiter ceux que j'aime de monargent.

Mais je ne voudrais pas être prisonnière du ghetto des riches ; je ne voudrais pas être l'un de cesmilliardaires arrogants et solitaires qui fument leur cigare sur le pont de leur yacht en ignorant les commentairesenvieux des passants.

J'aimerais plutôt ressembler au comte de Monte-Cristo qui, incognito, laisse sur son passagedes bourses remplies d'or, récompense la loyauté de ses amis et se venge impitoyablement de ceux qui l'ont trahi.. »

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