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Faut-il vouloir imposer la vérité ?

Publié le 03/03/2004

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LOI (lat lex, loi)

Épist. Les lois scientifiques établissent entre les faits des rapports mesurables, universels, nécessaires, qui autorisent la prévision. Voir déterminisme. Mor. La loi morale est la règle normative dictée à l'homme par sa raison pratique. Elle énonce le principe d'action universel et obligatoire auquel tout être raisonnable doit conformer ses actes pour réaliser son autonomie. devoir, impératif. Phi. pol. La loi civile est la règle ou l'ensemble des règles coercitives établies par l'autorité souveraine d'une société. droit positif. La loi naturelle droit naturel.

VÉRITÉ FORMELLE

Cohérence. Validité logique d'un raisonnement considéré abstraction faite de la vérité matérielle des propositions qui le composent. Ainsi, un raisonnement peut être cohérent dans la forme (vrai formellement) malgré la fausseté matérielle d'une ou plusieurs de ses propositions. Par ex., le syllogisme suivant : « Tous les Chinois sont français, or je suis chinois, donc je suis français. » La logique formelle contemporaine exprime en langage d'implication ce que nous voulons dire lorsque nous affirmons que la validité d'une inférence est indépendante de son contenu : si tout f est g et si tout x est f, alors tout x est g. La vérité formelle est donc l'absence de contradiction, l'accord de la pensée avec elle-même.

VÉRITÉ MATÉRIELLE

Celle qui consiste dans l'accord de la pensée avec l'Expérience . A distinguer de vérité formelle; ainsi, le syllogisme : « Tous les Français sont européens, or je suis européen, donc je suis français » ne comporte que des propositions vraies matériellement, mais est faux formellement.

FAUT-IL : Ce genre de sujet interroge sur la nécessité. * Distinguez nécessité objective et nécessité subjective. * La nécessité implique soit un rapport logique, soit un rapport moral avec le sujet; parfois les deux.

Il semble possible d’affirmer sans trop se tromper que la vérité a toujours été pour l’homme une obsession, quand celui-ci s’adonnait à la recherche du savoir, de l’intelligibilité des choses du monde de la nature et de l’esprit. Il fallait ainsi se détourner des simples appréhensions subjectives, si l’on voulait parvenir à une objectivité. Mais ce désir de vérité est souvent apparu comme la marque d’une volonté de mettre en avant des conceptions plus arbitraires que légitimes dans la fondation (ou la déclaration) du savoir. La croyance a dès lors retrouvée sa justification, devant la diversité de ses modalités d’apparaître. Peut-on trouver alors un juste milieu capable de trancher entre l’unilatéralité des conceptions subjectives et arbitraires, et la volonté irréfléchie de vouloir imposer une vérité qui s’avérerait plus hostile que bénéfique ?

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