LES FIGURES DE STYLES
Publié le 29/12/2011
Extrait du document
Objectifs : reconnaître, nommer et analyser les procédés d'écriture qu'un écrivain utilise pour mettre en valeur certains éléments dans un texte, et que l'on appelle figures de style.
L'écrivain dispose de différents procédés pour apporter du sens à son texte. Les figures de style lexicales portent particulièrement sur le sens des mots, contrairement aux figures syntaxiques qui concernent la construction des phrases. Trois mécanismes sont abordés : l'opposition qui confronte deux termes de sens contraires, l'insistance qui consiste à attirer l'attention du lecteur sur un terme précis du texte et l'atténuation qui permet de rendre une affirmation moins forte.
a. L'antithèse
L'antithèse rapproche deux mots dans une relation d'opposition au sein d'une phrase. Elle souligne un contraste, un désaccord ou un dilemme entre deux termes.
Ex. : « Quel ennemi choisir, d'un
b. L'oxymore
L'oxymore associe deux termes qui s'excluent ordinairement, afin de concilier leur sens. Il souligne l'apparence paradoxale du propos.
Ex. : « Cette
c. Le paradoxe
On appelle paradoxe un raisonnement qui contredit une idée généralement admise. Il produit un effet de surprise et est porteur de vérité.
Ex. : « Adieu ! je vais chercher au milieu des combats Cette
«
2
b.
Le pléonasme et la redondance
Le pléonasme est une surabondance de termes et la répétition superflue d'une idée
déjà contenue dans une expression de la même phrase, ou dans de ux phrases proches
en ce qui concerne la redondance.
Ex.
: « Aboyer aux huit coins de ses tours octogones.
»
(Victor Hugo, « Eviradnus », La Légende des siècles , 1859, 1877 et 1883.)
c.
L'emphase (ou la mise en relief)
L'emphase consiste à souligner un élément de la phrase par des procédés syntaxiques.
On parle d'emphase pour qualifier une expression d'une solennité excessive, qui insiste
particulièrement sur un élément.
Ex.
: Des animaux , Oudry en peignait, lui.
d.
La prétérition
La prétérition est un e formule par laquelle on feint de passer sous silence un propos
alors qu'on l'exprime vraiment.
Ex.
: « Qu'est -il besoin de parler ici de la Très Chrétienne maison de France, qui par
sa noble constitution (...).
»
(Jacques Bossuet, « Oraison funèbre de Marie-Thérèse d'Autriche », Oraisons funèbres ,
1656- 1691.)
3.
Les figures d'atténuation
a.
La litote
La litote consiste à exprimer une idée ou un sentiment fort sous une forme atténuée :
elle fait comprendre plus en disant moins.
Souvent elle fonctionne en utilisant la négation
de l'idée contraire ( il n' est pas laid pour dire « il est beau »).
Ex.
: « Va, je ne te hais point ! » signifie en réalité « je t'aime ! »
(Pierre Corneille, Le Cid, 1637.)
b.
L'euphémisme
L'euphémisme consiste à atténuer la f ormulation d'un énoncé déplaisant pour ne pas
blesser le destinataire : il adoucit le propos.
Ex.
: Il a du tempérament signifie qu'« il a une très forte personnalité.
»
Il est très prudent veut dire qu'« il est peureux.
»
L'essentiel
Les figu res de style permettent à un auteur de souligner l'idée qu'il défend ou de créer
plus facilement des émotions chez le lecteur.
D'une manière générale, les figures de style
constituent ce qu'on appelle la forme du texte.
Et à ce titre, elles servent à renforcer les
idées du texte, que l'on appelle le fond .
Lorsqu'un texte est bien écrit, la forme renforce
le fond.
Les figures d'insistance, d'opposition et de rupture
Objectifs : reconnaître, nommer et analyser les procédés d'écriture qu'un écrivain
utilise pour mettre en valeur certains éléments dans un texte, et que l'on appelle figures
de style .
L'écrivain dispose de différents procédés pour apporter du sens à son texte.
Les figures
de style lexicales portent particulièrement sur le sens des mots, contra irement aux
figures syntaxiques qui concernent la construction des phrases.
Trois mécanismes sont.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Les Figures de Styles
- les figures de styles
- Les figures de styles essentielles
- Les différentes figures de styles
- Les figures de styles