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Filloux et Freud

Publié le 19/03/2021

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freud

 

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JEAN CLAUDE FILLOUX.

Né(en) : 1921

Mort(e) le : 03/03/2017

 

Jean-Claude Filloux est agrégé de philosophie.

Après une carrière d'enseignant de philosophie dans des lycées, puis de sociologie et de psychologie sociale dans le cadre universitaire, il a créé en 1968 le département de sciences de l'éducation de l'Université Paris-X Nanterre, dont il est actuellement professeur honoraire.

 

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Dans un premier temps, Filloux parle de Freud et de ses premiers travaux avant de passer au travail de ce dernier plus en détail.

 

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  1. Inconscient et conflits psychiques :
    1. Freud :

 

Né en 1856, en Moravie, il entre en 1873 à la faculté de médecine de Vienne.

 En 1885 il obtient une bourse de voyage et entre comme élève à la Salpêtrière. Là il commence à constater la réalités des phénomènes hystériques, ainsi que la présence de l’hystérie chez les hommes, également que la paralysie et les constratucre produite par la suggestion hypnotique.

En 1886, il rentre à Vienne et devient médecin généraliste des maladies nerveuses.

En 1889, il part pendant plusieurs semaines à Nancy afin de parfaire sa technique d’hypnose.

 

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Tout au long de ses consultations avec divers patients, il observe des cas de névroses traduites par des symptômes physiologiques/ somatiques dont la cause est psychique

Il va travailler avec le Dr Joseph Breuer. En effet, suite à une observation de ce dernier sur un cas d’hystérie chez une malade guérie par l’hypnose. Ils vont donc travailler ensemble sur une méthode thérapeutique, qu’ils nomment la “méthode cathartique” ( nettoyage de l’esprit ).

 

Il va ensuite s’écarter un peu de sa collaboration avec Breuer et continue ses recherches sur l'hystérie, les différentes sortes de névrose et autres maladies similaires.

 

  1.  
    1. Méthode associative et refoulement :

 

Dans la suite du texte nous avons la méthode associative et le refoulement.

La méthode associative est un processus psychique qui consiste a évoqué un souvenir, cette méthode était également appelée association d'idées. Cette méthode fonctionne de la manière suivante : on évoque un souvenir À qui va susciter un autre souvenir B, et ce souvenir B va évoquer le souvenir C.

Citation : “ A ( état de conscience inducteur ) évoque B ( état de conscience induit ). “

Freud utilise cette méthode associative afin de faire associer le sujet a proposé d’autres sortes d’idées afin de parvenir à arriver aux souvenirs qu’il recherche.

Le refoulement est découvert par Freud à partir de la méthode associative. En effet, il a constaté qu’à un moment donné l’attitude du patient change : il commence à ne plus suivre les instructions données, et fait une sélection avec les différents souvenirs qui lui viennent suite au associations. En bref Freud constate qu’il y a des points sensibles, autour desquels tournent certaines associations sans arriver à susciter une évocation claire. Freud dit alors que ces souvenirs sont refoulés.

Citation : “ Le moi se défend contre leurs apparition consciente; un mécanisme de défense se révèle. C’est en vertu d’un refoulement qu’ils refusent de réapparaître à la conscience. “

 

3eme méthode, la méthode idéale qui est la psychanalyse, combinant les avantages de la méthode cathartique (parole libérée du patient) et de la méthode associative. La technique psychanalytique est aussi nommée la libre association.

Lors d’une consultation de psychanalyse, le thérapeute est placé en retrait du patient, afin de permettre le meilleur transfert entre les deux, le thérapeute se met à la place du patient.  (voir image)

 

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  1.  
    1. Les rêves messagers de l’inconscient :

 

Freud s'aperçoit que les névrosés en cours d’analyse ont tendance à raconter leurs rêves, et que ces rêves sont en rapport direct avec les conflits et les symptômes du malade.

Au cours de ses études sur les névrosés Freud est amené à s’occuper des rêves et il émet plusieurs thèses à ce sujet et la plus connue étant que les rêves sont la reproduction d'événement de l'état de veille ou d'épisode rattachant à cet événement.

Il émet aussi la réflexion suivante qui amène à penser que certains souvenirs et non pas d’autres sont choisis à l'occasion d’une excitation extérieure il doit bien y avoir une raison d’ordre psychique.

Il distingue deux éléments constitutifs du rêve : le contenu manifeste et le contenu latent du rêve. Le contenu manifeste est le rêve en lui-même et le contenu latent est la traduction du rêve de part les symboles.

Parler des processus qui compliquent l’interprétation des rêves :

Condensation, déplacement, dramatisation, symbolisation (les symboles sont des images surdéterminées, elles ont une pluralité de sens qui en compliquent l’interprétation)

Parler du rêve de la dame et du chien blanc.

 

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Il met également en valeur la différence entre le rêve d’adulte et le rêve d’enfant. Le rêve d’enfant est net, il réalise spontanément les désirs de la journée restes inassouvis.

Comme le refoulement vu précédemment dans la méthode associative, il y a un fait similaire dans les rêves qui sont la censure. La censure du rêve empêche le sujet de creuser son rêve conduit logiquement à l'idée d’une censure qui agit dans le rêve même, d’une censure du rêve, aspect particulier des tendances génétiques, orpea d'ordinaire les refoulements.

Freud finit par définir le rêve de la manière suivante : “ le reve représente la réalisaion déguisée d’un désir refoulé, ou encore, plus brièvement : le reve est un accomplissmeent de désir. “

 

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  1.  
    1. Actes manqués :

 

Enfin à la fin de ce premier chapitre il fait référence aux actes manqués révélateurs de l’inconscient.

Il évoque dans un premier temps les lapsus, notamment les lapsus linguae. Le lapsus est le fait de dire un mot à la place du mot initialement voulu, ou encore un mot hybride. Cette tendance donc perturbatrice, c'est à dire la cause du lapsus, reste dans la zone préconscient du psychisme, et est susceptible d'être consciente. Mais parfois la tendance perturbatrice est totalement inconsciente, et il n’est pas rare de voir une personne nier avec energant l'interprétation proposée.

Ensuite il y a les fausses perceptions : comme les erreurs de lectures qui sont souvent le fruit de la substitution, a un mot, d’un autre qui est mieux en rapport avec notre attente.

Enfin les oublis sont mentionnés. Avec l'explication de l'oubli, Freud s’oppose à la thèse classique qui voit dans le phénomène un processus passif, un effacement. Parmi les oublis ressortissant à la psychopathologie quotidienne, Freud donne une importance plus grande à l’oubli des noms propres. En effet, si nous oublions régulièrement le prénom d’une personne cela peut être interprété par de l'indifférence voire de l'hostilité, ou encore si le nom a un lien avec un souvenir désagréable.

 

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Dorénavant, Freud s’intéresse à la sexualité du patient, et ce dès l’enfance

  1. Inconscient et sexualité :
    1. La théorie de la sexualité, névrose lié à l’enfance :

 

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Il remarque l’existence de pulsions. Définies comme ni conscientes, ni inconscientes, ce sont des excitations issues de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme. En ce sens, elles sont liées au désir et se distinguent du besoin, car elles sont non essentielles à la vie.

Plusieurs types de pulsions peuvent exister : les pulsions d’agression, de destruction, d’emprise, d’autoconservation ou encore les pulsions partielles.

Les pulsions peuvent conduire à des névroses, qui sont des symptôme provenant d’un conflit ancien entre les pulsions refoulées et les exigences du moi.

 

Il y a parmi les névroses :

Les névroses liées à l’enfance, comme les différents complexes :

Le complexe d’Œdipe qu’on peut décrire comme un amour pour la mère et une hostilité envers le père.

Le complexe de castration, qui représente chez le garçon la crainte des représailles du père (face au complexe d’oedipe  par exemple)

Ou encore le complexe fraternel, lié à l’accroissement de la famille. Les ainés développe une jalousie envers les nouveaux venus.

Il y a également les névroses liées à l’expérience de vie du patient comme les malheurs qu’il peut rencontrer ou la mort d’être chers

 

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Les pulsions proviennent de la libido, qui sont des énergies vitales qui englobent les désirs, les envies et pulsions sexuelles.

La théorie de la sexualité est une des théories les plus importantes et connues de Freud. Dans un premier temps il y a les phases de sexualité :      

_ en premier lieu il y a la phase orale, liée au plaisir de sucer, qui est le plaisir dominant chez le nourrisson. Pour Freud ce plaisir est sexuel.                                                         

_ ensuite il y a le plaisir sadique-anale, qui ce passe en même temps est après la première phase, dans cette phase le plaisir est ressenti lors de la satisfaction de certains besoins.

_ enfin il y a la phase génitale, qui correspond à la phase où l'enfant a de l'intérêt pour ses propres organes génitaux.

Finalement, une crise décisive intervient, et détermine l’orientation sexuelle du patient. C’est une tâche importante pour devenir membre de la collectivité sociale.

On remarque que la libido se fixe d’abord sur un objet extérieur (le sein maternel) puis se repose sur le corps lui-même, et notamment les parties génitales et finalement elle se reporte sur un objet réel étranger, un partenaire, par exemple.

 

 

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Freud traite ensuite du rapport entre l’inconscient et la vie mentale du patient

  1. La vie mentale et l’inconscient :
    1. Inconscient et préconscient :

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La vie mentale est une partie très importante de la vie du patient. Et pour aborder au mieux cette partie, nous devons introduire les instances composant notre appareil psychique.

Nous pouvons le représenter sous la forme d’un iceberg dont la partie visible est infime par rapport à la partie immergée.

La partie visible, ou le « moi » représente le système conscient. Il dispose du contrôle des mouvements volontaires. Il possède également les processus préconscient et c’est de là que partent les réactions de défense contre le soit. Il a donc un rôle et une structure multiples.

A la surface de l’eau se trouve le seuil de la conscience, une véritable barrière pour les tendances obscures immergées.

La partie immergée est plus complexe, on y trouve d’abord le « surmoi », qui est le censeur mi conscient, mi inconscient rejetant les pulsions qui sont contraires aux normes morales et sociales intériorisées depuis l’enfance. Cette partie caractérise également le « préconscient », qui est la partie superficielle se trouvant en périphérie du champ de la conscience. Les tendances préconscientes restent cependant accessibles, c’est celles qui se révèlent via les actes manqués, précédemment définis.

Finalement vient la partie inconsciente, la plus immergée, le « ça » qui est l’ensemble des pulsions primitives les plus redoutées, notamment les tendances érotiques et les tendances d’autodestruction.

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Le concept de refoulement est alors définit comme le processus de censuration des tendances atteignant le seuil de la conscience mais renvoyées dans l’inconscient.

 

On peut être amené à se poser la question suivante : Qu’est donc l’inconscient ?

L’inconscient selon Freud est le refoulé.

 

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Freud introduit la notion d’équilibre psychique et le définit comme étant l’absence de symptôme névrotique. Il est obtenu si le patient sait satisfaire au mieux ses pulsions élémentaires tout en faisant face au surmoi critique.

On donc représenter l’étiologie des névroses du patient via ce schéma :

(étiologie = historique psychique du patient)

Le parcours est constitué de fixations et régressions alternées.

En effet, la fixation est le processus où libido s’attache à un objet, une personne, ou une représentation donatrice de plaisir pour passer au stade suivant du développement psychique du patient.

Les régressions, elles, vont retarder ces passages. Elles sont provoquées par les événements accidentels de la vie du patient, tel que les traumatismes ou la mort d’un être cher.

Il y a donc sans cesse des conflits afin d’atteindre cet équilibre psychique

 

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  1.  
    1. Mécanisme de défense :

Ces conflits exigent des mécanismes de défense afin d’être affrontés. Le refoulement, les fixations et régressions, ne sont que des cas particuliers des mécanismes de défense psychique.

Le refoulement se dinstingue en deux formes : le refoulement originaire qui intervient dès lors que l’idée est refoulée/oubliée et le refoulement après coup qui intervient lorsqu’une pulsion est interdite de conscience à un moment de l’histoire du patient.

L’angoisse, constitue également un mécanisme de défense tant il provoque une réaction de fuite chez le patient face à la violence de la censure

La projection qui consiste chez un sujet à transporter un élément de son espace psychique interne dans un monde qui lui est extérieur : un objet ou une personne.                                 

La sublimation, il s'agit du processus de transformation de l’énergie sexuelle (libido) en la faisant dériver vers d’autres domaines, notamment les activités artistiques.

Tous ces mécanismes de défense compliquent l’interprétation des rêves

 

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Métaphore de l’antichambre

Le mécanisme psychique est également abordé par Freud sous la métaphore de l’antichambre. Et on pourra également faire le lien avec le schéma des instances psychiques présenté précédemment.

L’inconscient est assimilé à une grande antichambre, dans laquelle les tendances psychiques se pressent. A coté de cette antichambre se trouve une autre pièce, plus étroite, un salon, dans lequel séjourne la conscience. Mais à l’entrée de l’antichambre dans le salon se trouve un gardien qui inspecte chaque tendance psychique, et si elle lui déplaît, lui impose la censure et l’empêche d’entrer dans le salon.

Les tendances de l’antichambre échappent au regard conscient, elles sont d’abord inconscientes. Puis lorsqu’elles ont pénétré jusqu’au seuil (la porte) elles sont refoulées par le gardien. Seules certaines tendances qualifiées d’ « acceptables » peuvent franchir ce seuil de la conscience. C’est celles qui se trouvent dans le préconscient. Les autres

Pour résumer, dans cette métaphore le gardien représente le surmoi, qui trie les tendances venant du ça, où elles sont encore inconscientes. Il décide de les refouler ou non. Une fois dans le salon, elles appartiennent au moi, partie de nous la plus visible et acceptable vis-à-vis de la société.

 

 

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Conclusion :

Reprendre le thème : La relation avec l’autre, cet étranger qui habite en nous. La rencontre avec notre inconscient

Insister sur l’étranger qui habite en nous et la peur du moi

 

Pour  conclure, nous pouvons dire que Freud dans ses études travaille beaucoup sur l'inconscient. Il travaille notamment sur deux aspects de l'inconscient, la manifestation de l'inconscient, lié au rêves et aux actes manqués comme les lapsus,  et comment traiter les névroses liées à ce dernier, notamment grâce à la psychanalyse, la méthode associative ou encore l’hypnose. 

 

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