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La fin de la Constituante (1790-1791). Les difficultés d'application du nouveau régime

Publié le 12/12/2011

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La fuite è Varennes et ses conséquences

Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, la famille royale quitta furtivement les Tuileries. Louis XVI comptait rejoindre à Metz les troupes du marquis de Bouillé, en prendre le commandement et, appuyé s'il le fallait par quelques divisions autrichiennes, marcher sur Paris et y imposer son autorité. Mais il fut reconnu en cours de route, arrêté à Varennes et suspendu de ses pouvoirs par l'Assemblée.

 

Cependant la Constituante terminait ses travaux. Depuis plusieurs mois, à l'instigation des plus modérés parmi les Patriotes, particulièrement de Barnave. et malgré l'opposition incessante de Robespierre. elle avait revisé la Constitution dans un sens antidémocratique. Puis elle en communiqua le texte au roi, qui l'accepta. L'Assemblée rétablit alors Louis XVI dans ses pouvoirs de roi constitutionnel, puis elle se sépara (30 septembre).

« modérés d'entre eux vers les Aristocrates.

Les Idées démocratiques Au début de l'année 1790.

s'étaient créées.

dans certaines des quarante-huit sections de Paris.

des Sociétés populaires d'opi­ nions plus avancées que ne l'était le Club des Jacobins.

La plus célèbre fut celle qui siégea d'abord dans un couvent désaffecté de Cordeliers (c'est-à-dire de Franciscains) .

et prit le nom de Club des Cordeliers.

On y rencontrait des bourgeois du quar­ tier : l'avocat Danton.

le brasseur Santerre, les journalistes Marat.

Desmoulins.

Hébert.

On y voyait aussi des hommes du peuple.

des boutiquiers.

des marchands.

le boucher Legendre, l'un des «héros de la Bastille».

Le club des Cordeliers, qui s'était donné pour mission de «dénoncer toute espèce d'at­ teinte aux Droits de l'Homme», prit une grande influence sur les ouvriers .

très patriotes.

des faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marceau.

Dès la fin de 1790 ces milieux populaires rédigèrent des pétitions en faveur du suffrage universel, des idées républi­ caines et même de la loi agraire.

c'est-à-dire du partage des terres entre les riches et les pauvres.

.

Nombre de bourgeois.

jusque-là patriotes, s'effrayèrent du progrès des idées démocratiques.

Ils s'unirent pour former un parti de conservation sociale .

«La Révolution .est faite, disait l'un d'eux ; le péril est de croire qu'elle n'est pas finie.» Ce parti fut dirigé par trois députés qu'on appelait les «triumvirS», Lameth, Barnave.

Duport: ces hommes.

jadis adversaires de la Cour.

se rapprochèrent d'elle et, comme Mirabeau venait dé mourir (avril1791) , ils le remplacèrent dans son rôle de conseil- · 1er occulte du roi.

Ainsi les patriotes étaient scindés en deux groupes rivaux au moment où les conflits extérieurs allaient s'ajouter aux diffi­ cultés intérieures.

L'Europe et la Révolution Quand la Révolution française éclata, elle produisit en Europe. »

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