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La foi dispense-t-elle de savoir ?

Publié le 23/02/2004

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Dans le vocabulaire actuel, le mot « foi » désigne habituellement une croyance religieuse ou une croyance morale, c'est-à-dire l'engagement d'un individu au service d'un idéal auquel il croit. Le savoir de son côté serait un système de connaissance acquis par l'expérience et la raison, système car des connaissances séparées les unes des autres n'auraient que peu de valeur et d'efficacité. Aussi, ces deux domaines seraient séparés et n'auraient que peu de choses en commun, la foi ne pourrait remplir la fonction du savoir, en aucun cas il ne pourrait êtres substituables, est-ce possible ?
Dans le vocabulaire actuel, le mot « foi « désigne habituellement une croyance religieuse ou une croyance morale, c'est-à-dire l'engagement d'un individu au service d'un idéal auquel il croit. Le savoir de son côté serait un système de connaissance acquis par l’expérience et la raison, système car des connaissances séparées les unes des autres n’auraient que peu de valeur et d’efficacité. Aussi, ces deux domaines seraient séparés et n’auraient que peu de choses en commun, la foi ne pourrait remplir la fonction du savoir, en aucun cas il ne pourrait êtres substituables, est-ce possible ?

« [La foi satisfait le coeur, mais la raison, elle, ne peut pas éviter de se poser des questions.

Croire en Dieune nous dispense pas de faire usage de notre raison.

Foi et science ne sont pas incompatibles.

L'homme a aussi besoin de savoir.

Se contenter de la foi, c'est nier la dimension rationnelle de l'homme.] Savoir est aussi un besoinLe coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas», dit Pascal.

L'inverse est aussi vrai: la raison a desexigences qui ne sont pas celles du coeur.

Être de raison, l'homme a par nature un besoin de savoir,d'expliquer rationnellement la nature.

Ce n'est que lorsque la raison s'avère insuffisante que la foi peut prendrela relève.

Mais la raison et la science ne doivent pas être discréditées parce qu'elles sont limitées. Le coeur a sesraisons que laraison neconnaît pas.(Pensées) Le coeur, chez Pascal, désigne l'intuition qui permet desaisir les évidences n'ayant pas besoin d'être démontrées.Il ne s'agit donc pas de la passion amoureuse.

Nousdisposons de deux facultés pour connaître : le coeurprocède par intuitions immédiates, la raison par lamédiation de la déduction.

Le coeur suit donc unedémarche que la "raison ne connaît pas".

Pascal joue surles deux sens du mot "raison" Foi et savoir vont de pairLa philosophie de Malebranche concilie science et foi.

Les vérités scientifiques sont des vérités divines.

Encherchant à comprendre les lois de l'univers, l'homme avance dans la connaissance de Dieu.

La démarchescientifique est considérée par Malebranche comme une «prière naturelle».

La raison aboutissant aux mêmesconclusions que la foi, la foi ne doit pas dispenser de savoir. On ne peut renoncer au savoirpour Spinoza, la connaissance rationnelle est la seule manière deparvenir au salut et de jouir du bien absolu.

La foi sans la connaissancen'est qu'un tissu de superstitions qui laisse l'homme dans l'ignorance etne lui permet pas de se réaliser pleinement, de manifester sa liberté etson intelligence.L'horizon sur lequel se déploie toute la philosophie de Spinoza est ledésir de trouver une solution au problème essentiel, sinon unique, de lavie bienheureuse.

Au terme de l'Éthique, il nous montre la béatitude dusage parvenu à passer de la servitude initiale de l'homme soumis auxpassions à la liberté et à la joie qui naissent de l'unification conquise desoi-même et du monde.On verra que la liberté se conquiert par une augmentation de notrepuissance d'agir et que celle-ci est à son tour déterminée par le genrede connaissance auquel l'individu accède.

Il ne suffit point d'éliminer lespassions tristes au profit des passions joyeuses, car celles-ci sontencore des passions et « la puissance de l'homme n'est pas encoreaccrue à ce point qu'il se conçoive adéquatement lui-même et sespropres actions ».

Il faut encore transformer la passion en action etcette transformation n'est possible que si l'on remplace la connaissance confuse dont les passions découlent par la connaissance adéquate du réel.

Les passions alors deviennent despassions actives.

C'est cela que Spinoza nomme la béatitude.

Si l'éternité est le caractère de l'existence entant qu'elle est enveloppée par l'essence, le sage atteint alors par le troisième genre de connaissance àl'éternité.

La béatitude est Joie, jouissance infinie de l'existence et de la perfection.

Elle est enfin liberté, carle sage existe alors comme Dieu lui-même, par la seule nécessité de sa nature.

«La béatitude n'est pas larécompense de la vertu, mais la vertu elle-même ».

[] La foi et le savoir sont deux aspirations distinctes de l'homme.

On peut être croyant et renoncer à touteactivité de la raison, se désintéresser de la philosophie et de la science (accessoirement, on trouve même desgens qui ne s'intéressent ni à la foi, ni à la science).

Avant l'ère scientifique (que Comte nomme l'état positif),. »

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