Folie et lucidité dans Le Horla de Maupassant

« mystère. - Idée secondaire 2 : Puis, des scènes fantastiques se déroulent devant le héros angoissé. Lorsque le narrateur veut piéger le Horla, il se retrouve face à son miroir vide ; il ne voit pas sonreflet.

Supposant ici, que le Horla se trouve entre lui et la glace dissimulant ainsi le reflet dunarrateur.

Citation : · « on y voyait comme en plein jour, et je ne me vis pas dans ma glace ! ...

Elle était vide, claire, profonde, pleine de lumière ! » (19 août). Analyse : Cette accumulation met l'emphase sur le miroir vide qui se trouve devant les yeux terrifier dupersonnage principal.

Normalement, son reflet était supposé apparaître dans la glace, mais celle-ciétait blanche comme neige.

Cette accumulation est aussi utilis ée par le narrateur pour se convaincre que le miroir est bien clair.

- Clôture : En conclusion, le narrateur est emporté par la folie en raison des cauchemars qu'il fait la nuit et desphénomènes inexpliqués provoqués par le Horla. b) Idée principale 2 : Deuxièmement, Maupassant met en scène un homme tout à fait raisonnable qui voit apparaître une créaturequi hante graduellement sa vie toute entière.

Durant la nouvelle, le narrateur fait preuve de lucidité face auxmanifestations du Horla.

- Idée secondaire 1 : En effet, la principale preuve de sa lucidité est qu'il cherche des explications rationnelles à tous ses événements inexpliqués.

Lorsque sa carafe se vide d'elle-même, il imagine qu'il est peut-être somnambule.

Pour vérifier cela, il s'enduit les mains et le visage de mine de plomb, et entoureles deux bouteilles d'un tissu blanc afin de vérifier si c'est lui qui boit la nuit.

En faisant cette expérience,il se rend compte qu'il n'est pas à l'origine de ce mystère.

Citation : · « On avait donc bu cette eau ? Qui ? Moi ? moi, sans doute ? ce ne pouvait être que moi ? Alors, j'étais somnambule» (5 juillet). · « Mais, est-ce moi ? Est-ce moi ? Qui serait-ce ? Qui ? Oh ! mon Dieu ! Je deviens fou ? Qui ne sauvera ?» (6 juillet). Analyse : Le champ lexical dominant est celui de l'incertitude, qui est ici d émontré par le nombre impressionnant de questions qui défilent dans la tête du personnage principal.

- Idée secondaire 2 : De plus, le narrateur reste tout de même assez lucide pour vouloir se débarrasser du Horla.

Alors, le héros décide de lui tendre un piège.

Il pense pouvoir le tuer en mettantle feu à sa maison, mais cela ne va que provoquer la mort de ses domestiques qui sont restésprisonniers des flammes.

Par conséquent pour pouvoir tuer le Horla, il va falloir qu'il se suicide.. »