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Les fondements de la psychanalyse

Publié le 27/02/2004

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psychanalyse
La solution du complexe d'OEdipe est le problème le plus difficile que rencontre l'enfant au cours de son développement psychique. Dans le cas d'un petit garçon, la peur détourne de la mère la plus grande partie de la libido au bénéfice du père, et la question la plus importante devient l'incompatibilité de son désir de tuer son père avec celui, tout aussi ardent, de lui obéir aveuglément. Une des méthodes de fuir le dilemme majeur du complexe d'OEdipe est employée par tous les garçons : c'est l'identification au père. Également incapable de tuer son père ou de se soumettre entièrement à lui, le petit garçon trouve une issue qui équivaut à faire disparaître son père sans toutefois avoir recours au meurtre. Il s'identifie à son père. Il satisfait ainsi à la fois ses désirs de tendresse et d'hostilité envers lui. Non seulement il exprime son amour et son admiration pour son père, mais il l'écarte en l'incorporant à lui par un acte qui ressemble au cannibalisme. Désormais c'est lui qui est le père admiré et éminent. " FREUDÉvoquer le complexe d'OEdipe dans un sujet sur l'inconscient (« Comment un désir peut-il être inconscient ? »)Pour Freud, nos désirs (amour, ambition.
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« I.

Introduction : la naissance de la psychanalyse I-1.

Situation historique de Freud Freud (médecin né à Vienne en 1856, mort à Londres en 1939) commence sesrecherches à la fin du 19 e siècle.

En tant que médecin, il s'intéresse aux troubles nerveux, et particulièrement à l'hystérie, maladie mentale bienconnue à l'époque.

Sa recherche prend place dans tout un courant de penséequi renouvelle la vision que l'on a de la folie, et plus précisément introduit lanotion de " maladie mentale.

" Quel statut a la folie à l'époque de Freud ? (cf.

Foucault, Histoire de la folie àl'âge classique, Gallimard, 1990, p.

269-360).

A la fin du 18 e et tout au long du 19 e, s'est constitué le monde asilaire, où le fou n'est plus prisonnier, où il n'est plus reconnu coupable comme à l'âge classique, ni châtié ni assimilé àune bête.

Ce monde asilaire a un certain nombre de structures : le silence.

On ne parle plus au fou.

Plus exactement, au langage du délire nerépond qu'une absence de langage.

On n'écoute pas ce que le fou a à diredans son délire, sinon lorsqu'il se reconnaît comme fou et réintègre le monde normal.

Il n'y a pas de dialogue entre raison et déraison.La reconnaissance en miroir.

On fait en sorte que le fou se reconnaisse comme fou grâce à la présence desautres.

La prise de conscience de la folie est liée à la honte d'être identique à cet autre que l'on reconnaîtcomme fou.

L'individu doit éprouver un sentiment de culpabilité et de honte en réalisant qu'il est fou.Le jugement perpétuel.

Une répression s'exerce à l'intérieur de l'asile lorsque le malade ne respecte pas lesrègles de la vie asilaire.

Toute faute devient crime social.

Il se constitue une autre société où siège un tribunalperpétuel.L'apothéose du personnage médical.

Au départ, le médecin a des pouvoirs d'ordre moral et social.

Le savoirmédical sur la folie est de peu d'importance.

Le médecin prend la figure de la Morale, de la famille et del'Autorité.

Il maîtrise la folie et semble posséder un pouvoir quasi-magique.

Au fur et à mesure que sedéveloppent les progrès de la science et le positivisme, un savoir médical se constitue sur la folie.

Il s'établitalors une confusion entre les deux rôles du médecin : il est celui qui sait d'où vient la maladie mentale, quil'explique et qui en recherche les causes organiques ; il est aussi celui qui guérit, mais qui " oublie " d'où sapratique tire son efficacité, plutôt qui ne peut mettre en rapport son efficacité et son savoir positif.

Ainsiapparaît l'idée qu'il y a de fausses folies, de fausses maladies mentales qui sont réellement guéries.

Un doutes'introduit alors sur la réalité de la maladie mentale en tant que maladie réelle, dans tous les cas où aucuneatteinte organique ne peut être découverte. I-2.

L'apport de Freud Freud prend au sérieux le couple médecin-malade et exploite cette situation au maximum.

Le médecin reprend tousles pouvoirs de l'asile dans la situation psychanalytique.

En même temps, il révolutionne les structures de l'asile : il prend au sérieux le discours délirant et suppose que tout délire a un sens ; il instaure ainsi un nouveaudialogue entre raison et déraison.Il ôte honte et culpabilité de la thérapeutique de la folie.

Il ne s'agit plus de faire reconnaître au malade qu'ilest fou, mais de retrouver l'origine de ses symptômes.Il s'intéresse au malade comme individu et non en tant que membre d'une communauté asilaire.Contre les théories scientifiques de son époque, il va poser qu'il n'existe pas de différence de nature entrenormal et pathologique, tout en maintenant l'idée d'état pathologique réel. I-3.

Les études sur l'hystérie Ce sont des travaux que Freud entreprend avec Breuer, un médecin viennois, vers 1890-1895 et qui le conduisent àintroduire l'idée d'un inconscient psychique et à remettre en question la différence entre normal et pathologique. L'hystérie est une maladie mentale dont les symptômes sont à l'époque de Freud bien connus : elle comporte dessymptômes physiques (paralysie, douleurs diverses) alors qu'aucune anomalie d'ordre physiologique ne peut êtremise en évidence, et également des troubles du comportement, au moins dans certains cas.

Breuer découvre unmoyen de délivrer les malades de leurs symptômes : l'hypnose.

Il utilise ce moyen pour la première fois dans letraitement d'une jeune fille.

Sous hypnose, la malade est capable de dire à quels événements sont liés lessymptômes qu'elle présente.

Elle s'en délivre en revivant affectivement ces événements.

Les symptômes. »

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