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LE GABON (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 07/05/2016

Extrait du document

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Le pays extrait aussi 1 million de tonnes de manganèse de ses gisements de Moanda, ce qui le hisse au rang

 

de premier exportateur au monde.

 

Ses réserves sont estimées à

 

20 millions de t ce qui correspond à 7 % des réserves mondiales.

 

Découverts en 1958, les gisements d'uranium, surtout ceux de la région de Mounana, ne sont plus exploités depuis plusieurs années.

 

Dans le même temps, la production d'or diminue en raison de la difficulté grandissante à exploiter les gisements aurifères.

 

Toutefois, l'essentiel des réserves de minerai de fer (gisements de Bélinga), de barytine, de niobium, de diamants, de phosphate restent sous-exploitées, à cause de la carence en infrastructures routières et ferroviaires.

La forêt du bassin côtier, qui s'étend sur 60 000 km1 du littoral aux monts de Cristal et au massif du Chaillu, et la forêt qui couvre 35 000 km' dans ces mêmes montagnes se caractérisent par la présence d'espèces ligneuses telles que l’ozouga, l'oken, l'heisteria, l’alep, l'ozigo et surtout l'okoumé.

 

Cette dernière espèce disparaît de la forêt des plateaux de l'intérieur, qui occupe une superficie de

 

50 000 kmJ au centre du Gabon.

 

La steppe recouvre le cordon littoral ainsi que les plateaux Batéké.

 

La savane apparaît à l'état dispersé sur l'ensemble du territoire.

 

Les mangroves colonisent le littoral.

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« LA FAUNE • la faune gabonaise est d'une extraordinaire riches se : 150 espèces de mammifères , 600 variét é s d'oiseaux , 65 type s de reptiles terrestres et d'eau douce et environ 100 espèces d 'amphibiens ont été répertoriés il ce jour dans le pays.

• La savane est peuplée de baffles, d'éléphants , de guibs harnachés .

le lion et le lycaon ont totalement disparu .

• Les fleuves, les lacs et les rivières constituent également des milieux très peuplés.

l'hippopotame vit dans les lagunes et les fleuves côtiers ; les oiseaux d 'eau migrateurs séjournent dans les zones humides côtières ; les crocodiles et les tortues luth peuplent également le milieu côtier .

liS CAIIACTtllmQUES GÉNtiALES • le Gabon est l'un des pays les moins peuplés d'Afrique avec 1,32 million d 'habitants.

• la population gabonaise est tris jeune : 33,3 % a moins de 15 ans et 6,1% a plus de 64 ans.

• Le taux d'accroisse­ment naturel est de 2,49 % et l'indice de fécondité de 3,99 %.

•le taux de natalité est de 36,4 %o et celui de la mortalité de 11,43 %o -le taux de mortalité infantile est de 54,34 %o.

•l'espérance de vie ilia naissance est de 58 ans pour les hommes et de 60, 5 ans pour les femmes.

• la populat ion urbaine a e xplosé ces trente derni ères années .

Elle est passée de 30 % en 1975 il 80 % en 2004 , provoquant ains i de fortes disparités entre les villes surpeuplées et des régions entières , comme celles des monts de Cristal ou des marécages du delta de l'Ogooué , totalement vidées de leurs habitants par l'exode rural.

le chiffre de la densité moyenne du pays, qui est de 5 hab.fkm' , ne rend pas compte de cette réalité .

• Cette croissance spectaculaire des villes a surtout profité ilia capitale , Libreville , et il sa périphérie qui concentrent la moitié de la population gabonaise .

LA COMPOSmON • le peuplement du Gabon remonte à la préhisto ire.

les premiers habitants du pays sont arrivés du bassin du Congo par les vallées de l'Ogoou é et de la Nyanga , ainsi que du Cameroun .

• Plus tard , les pygmées , venus d'Afrique centrale, ont colonis é le pays .

• Des traces subsistent de toutes ces vague s migratoires .

Toutefois , la majorité de la population est d'ori gine bantoue .

• Le Gabon abrite une s o ixantaine d 'ethnies qui ont pendant longtemps conserv é leurs traditions propres .

Parm i celles -ci, les Fangs constituent le groupe majoritaire (40 %), suivis des Myénés , des Pounous , des Échira s, des Adoumas , des KotiiS, des Mên -Mbe , des Tékés, des Batékés -pour ne citer que les princ ipaux .

Les pygmés ne représentent plus que 1 % de la population .

• De nombreux étrangers résident au Gabon .

la communauté française , forte d 'environ 10 000 personnes , y est plus nombreuse qu'avant l 'indépendance .

Des Nigérian s, des Togolais , des Maliens, des Burkinabés, des Congolais , des Sénégalai s et des Camerounais se sont installés dans le pays pour satisfaire les besoins d'une économie en plein e ssor.

LES PYGMÉES • Les pyglftes, ou " peuple de la forêt », forment des tribus de chasseurs ­ cueilleurs peuplant les forêts équatoriales africaines.

• Leur petite taille -moins de 1,50 men moyenne­ s'explique par une adaptation environnementale permettant une plus grande résistante aux climats chauds et humides .

• Au Gabon, les pygmées appartiennent aux groupes des Ba ka, des Bakoya et des Babongo .

• Très jeune -51 % en moyenne ont moins de 18 ans- et majoritairement constituée de femmes , la communauté des pygmées représente actuellement 0,3 % de la population du pays : on compte environ 2 400 Bakoya , 400 Baka et 750 Babongo.

• Les pygmées pratiquent le troc avec les autres ethnies du pays en échangeant produits de la chasse , de la pêche et de la cueillette , miel , plantes médicinales contre sel, tabac , huile , pagnes, etc.

• le chant et la danse accompagnent chaque instant de leur vie de la naissance au deuil en passant par les réjouissances , l'initiation et les rites .

• Ainsi chez les Ba ka, la danse kole a molé intervient avant la chasse il l'éléphant et la danse kombalé est réservée au domaine liturgique.

• la culture pygmée tend il disparaître sous les effets de la pénétration de la vie moderne dans la forê t • La langue officielle est le français .

Les dialectes des diverse s ethnies demeurent toutefois davantage utilisés au sein de chaque communauté que la langue de l'ancien colonisateur .

À Libreville, le français sert aux immigrants africains il se comprendre entre eux.

• Toutes les langues du pays appartiennent ilia famille bantoue , il l'e x cept ion du baka , qui est le dialecte pyg mé.

• Les chrétiens sont majoritaires , avec 40% de catholiques et 10% de prote stants .

• Les animistes représentent presque la moitié de la populat ion.

• La communauté musulmane e st très réduite .

LES VILLES PRINCIPALES • Avec 661 600 habitants , libreville (périphérie comprise ) est la ville la plus peuplée du Gabon .

• Située sur la rive nord de l'estua ire du Gabon , elle a été fondée par les Françai s au milieu du X IX' siècle pour servir de base ilia colonisation de l'Afrique équatoriale .

• la capitale est auss i le principal centre administratif, culturel et universitaire du pays.

• Si son port commerciol est très actif, sa structure industrielle est en revanche très réduite (scieries , industries alimentaires ).

• les autres grandes villes du pays sont Port -Gentil (116 200 hab.), Franceville (41 300 hab.) et Lambaréné (9 000 hab. ) .

lts CÉNÉIAUrtS •l'économie gabonaise est restée tributaire de l'exploitation des forêts et des gisements de manganè s e jusqu 'à la découverte de champs pétrolifères dans les années 1970.

Au cours de la décenn i e suivante, le revenu national a fortement augmenté , du lait notamment de la flambée du prix du pétrole.

• Aujourd 'hui, le pays dispose du deuxième revenu par habitant des pays d 'Afrique après la Libye .

• Toutefoi s, cette économie fondé e exclusivement sur l'explo~ation du pétrole , du bois et du mangan èse reste ilia merci des variations incessantes des cours mondiau x des matières premières .

• De plus, l'activité est dépendante des group e s multinationau x auxquels sont conc éd és l'exploitation des mati ères premières.

· • Les terres arables représentent une part infime du territoire , il peine 2 % .

l'agri culture occupe toutefois une grande partie de la population du pays, soit 48 % des actif s.

• Demeurée très archaïque , l 'agriculture gabonaise ne satisfait que 10 il15 % des besoins ollmentolres du pays et ne concourt qu'il 10 % de la formation du produit national brut.

Le manioc constitue la première culture vivrière , devant le plantain et la canne il sucre .

le pays produit aussi , mais toujours en quantités insuffisantes, des bananes , du taro -tubercule comestible - , des ignames , du maïs et du cacao .

• la forêt constitue une source de richesse très importante pour le Gabon.

Son exploltotion très ancienne représente encore, malgré un encadrement de plus en plus strict, 30% du PNB.

Les essences telles que l'okoum é, le sapelli ou l'ozigo sont très recherchées dans l'industrie du bois .

• l'aviculture dépasse largement en importance l'élevage du porc , des chèvres et des bovins.

• la pêche , qui produit 40 500 t de poissons par an, tient un rôle primordial dans l 'alimentation de la population .

INDUSTRIE ET MINES • Malgré les richesses de son sous -sol, le Gabon possède une structure industr ielle très faible :l'essent iel de ses matières premières sont traitées dans les pays industrialisés, accentuant ainsi la dépendance économique du pays il leur égard .

• Le pays possède toutefois des sucreri es, d es scierie s, des manufactures de textile , des cimenteries, des raffineries de pétrole , des usines chimiques et des chantiers navals .

·C'est l' exploitation des ressources du sous-sol qui assure l'essentiel des revenus du pays -elle représente 60 % du PNB et occupe 10 % des actifs .

• Le pétrole constitue la prem ière ressource du pays : 90% de la production est e xportée, les 10% étant raffinés sur place pour répondre ilia demande locale .

Le Gabon dispose de réserves de pétrole -principalement off shore - estimées il341 millions de tonnes , pour une production annuelle de 12 millions de tonnes .

l'exploration et l'exploitation sont contrôlées par des compognies pétrolières étrongères.

• Le pays extrait auss i 1 million de tonnes d e manganès e de ses gisements de Moa nda, ce qui le hisse au rang de prem ier exportateur au monde .

• Ses réserves sont estimées à 20 milli ons de ~ ce qui correspond il 7% des réserves mondiales .

• Décou verts en 1958 , les gisements d'uranium , surtout ceux de la région de Mounana, ne sont plus exploités depuis plusieurs années.

• Dans l e même temps , la production d'or diminue en raison de la difficulté grandissante il exploi ter les gisements aurifère s.

• Toutef ois, l'essentie l des réserves de mine rai de fer (gisements de Bélinga ) , de barytine , de niobium, de diam ants, de phosphate restent sous-explo~ées , il cause de la carence en infrastru ctures routières et ferroviaire s .

LE TOURISME • la composante principale du tourism e au Gabon est le voyage d 'affair es, qui s'effectue surtout il destin ation de libr e ville .

• Actuell ement , l'État promulgue des lois favorisant le développement d 'un tourisme de loisirs, notamment aux alen tours des 140 réserves et parcs naturels qui offrent des possibili tés pour l'hotourlsme -la découverte de la faune et de la flore .

LE COMMERCE • La balance commer ciale du Gabon est très largement excédentaire grace aux revenus du pétrole .

• le pays exporte exclusivement des mati ères premièr e s au premier rang desquelle s se trouvent le pétrole , le bois et le m angan èse.

• En cont repartie , il importe des équipements industriels , des machines­ outils , des automobil es et des produits alimenta ires, ce qui trahit le sous­ développement de son économie.

• le prin cipal partena ire commercial du Gabo n est la France avec qui il effectue près de 50% de ses écha nges.

• Ses autres clients son t la Grande­ Bretagne , les pays de l'Afrique centrale , les États -Unis, le Japon et la Chine ; ses autres fournisseurs sont les États­ Unis et les pays de l'Afrique c entrale .

liS TRANSPORTS • Les principaux aéroports sont ceux de libreville , de Port-Gentil et de Franceville .

le pr emier est le seul il avoir un statut international.

• l'essen tiel des échanges comme rciau x transite par le port de Port-Gentil -les autres ports importants du pays sont ceux d'Owendo et de libreville .

• le rése a u de commun ications du pays, très peu développé , compte 8 464 km de routes dont 838 km seulement sont bitum ées, ainsi que 814 km de voies ferrées et 1600 km de voies fluviales.. »

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