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GÉOGRAPHIE DES ILES DU PACIFIQUE

Publié le 02/11/2011

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Bien qu'il soit difficile de fixer exactement ses limites méridionales, l'océan Pacifique couvre un peu plus du tiers de la surface du globe; il mesure 12 000 km du Nord au Sud et 17 000 km séparent les Philippines du canal de Panama. Cette immensité est pratiquement vide bien qu'on y compte quelques 2'5 000 îles ou îlots, soit nettement plus à lui seul que toutes les autres mers du globe, mais plus de la moitié de ces terres sont situées immédiatement en bordure des continents (guirlandes asiatiques, archipels des côtes de l'Alaska, du Canada ou du Chili) ou sont englobées dans l'Indonésie ou les Philippines; d'autres se rattachent à l'Australie et à l'archipel Néo-Zélandais. Il n'en demeure pas moins que le Pacifique « vrai « renferme encore 11 000 terres émergées, mais leurs dimensions très restreintes ne font au total que 111 000 km2...

« toujours très nettes; les métissages ont étë fréquents et d'ailleurs, les groupes eux-mêmes ne sont pas parfaitement homogènes.

La Nou­ velle-Guinée et les archipels du Sud-Ouest sont depuis très longtemps occupés par des « noirs » d'où le nom de Mélanésie (îles des noirs) donné à ces îles.

En réalité, il s'agit d'individus ayant la peau de couleur brun foncé; assez trapus, ils présentent .souvent une mâchoire volumi­ neuse; parmi eux, les Papous ont une barbe abondante et les cheveux frisés tandis que les Mélanésiens proprement dits, ont des cheveux crépus.

Papous et Mélanésiens sont remarqua­ bles par leur émiettement linguistique : on a relevé l'existence de plusieurs centaines de langues (plus de 40 aux îles Salomon), telle­ ment différentes que, pour communiquer entre eux, divers groupes utilisent aujourd'hui l'anglais ou le français.

Au contraire, toute la partie orientale du domaine insulaire, la Polynésie, est remarqua­ ble par son homogénéité linguistique s'expli­ quant, semble-t-il, parce que les différents grou­ pes s'étant séparés à une date beaucoup plus récente, leurs dialectes sont encore très proches les uns des autres.

Au physique, les Polyné­ siens sont plus grands et plus élancés que les Mélanésiens; ils sont aussi nettement plus clairs, leur peau a souvent une teinte bronze doré; ils se rapprochent nettement des Malais; de même, leurs cheveux noirs sont souvent lisses ou ondulés.

Enfin, alors que les Mélanésiens sont plutôt des terriens, les Polynésiens, avec leurs célèbres pirogues à balancier, sont de remarquables navigateurs.

Dans tous les archi­ pels du Nord-Ouest, les Micronésiens offrent un type intermédiaire, rappelant les Polynésiens, mais sont plus petits avec des cheveux plus frisés, quelques affinités négroïdes et une peau plus foncée.

La plupart des îles du Pacifique ont été découvertes, et colonisées, assez tard.

Le contact avec les Blancs a d'abord entraîné une diminu­ tion brutale du nombre des indigènes (combats livrés aux envahisseurs, luttes internes rendues plus meurtrières par des armes plus efficqces, hécatombes provoquées par les maladies nou­ velles, dépeuplement de certains secteurs des Salomon et des Nouvelles-Hébrides du fait de la véritable traite d'esclaves que représenta le recrutement de travailleurs pour les plantations du Queensland).

En de· nombreux points, la situation démographique resta catastrophique jusqu'aux années 192 ·0-1930.

Aujourd'hui, des progrès considérables ont été accomplis dans le domaine de la santé et presque partout, les taux de mortalité sont très faibles tandis que les taux de natalité, très inégaux d'un archipel à l'autre sont souvent restés très élevés; aussi, presque partout, la population s'accroît-elle très rapidement.

En même temps que les Blancs, sont arrivés de nombreux Chinois qui, aujour­ d'hui, détiennent une grande partie du com­ merce, cependant qu'aux Fidji, les Britanniques ayant fait appel à des travailleurs hindous pour développer la culture de la canne à sucre, leurs descendants constituent plus de la moitié de la population ce qui pose de sérieux problèmes politiques.

Quant aux Hawaï, les descendants des premiers occupants, littéralement submer­ gés - par une immigration multiraciale, ne font même pas un cinquième de la population (militaires exclus).

En dépit des diversités ethni­ ques et de l'immensité des zones concernées, la plupart des îles ont connu et connaissent sou­ vent encore une vie qui présente plus de traits communs que de différences, ces dernières d'ailleurs traduisent essentiellement l'impact plus ou moins net des conditions nouvelles entraînées par la colonisation blanche.. »

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