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Georges Cuvier

Publié le 15/03/2012

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Cuvier compliqua encore sa théorie des catastrophes; en effet, il persistait à croire que chaque animal conservait ta forme originelle que le Créateur lui avait donnée. Il dut admettre qu'un grand nombre de catastrophes successives - dont certaines étaient locales - détruisaient chaque fois toute forme de vie, à laquelle se substituait une nouvelle vie. Après chaque catastrophe, le monde animal...

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"'r·- · A gauche: Fragments d'osse­ ments fossiles d'hippopotames, dessinés par Cuvier.

Il identifia la plus grande pièce (9) comme un os cassé de la mâchoire inférieure gauche et les pièces 12 à 17 com­ me les molaires d'une espèce ani­ male qui ressemblait à un hippo­ potame, mais qui était plus petite qu'unporc .

Ci-dessous: Une peinture de la re­ constitution du dodo au Musée National d'Histoire naturelle à Paris, où Cuvier était chargé du matériel anatomique.

Bien que le dodo, pourchassé, disparût de l'î­le Maurice vers 1681, il fut encore possible de le reconstituer à partir de squelettes existants et d'an­ ciennes descriptions .

Il créa quatre groupes principaux ou phyla (phy­ /ae, au pluriel): les radiata (comme les méduses et les étoiles de mer), les articula ta (les insectes et les vers), les mollusca (comme les limaces et les pieu­ vres) et les vertebrata (tous les animaux supé­ rieurs).

Cuvier apporta également une importante contri­ bution, en expliquant la fonction des animaux dans leur environnement par sa théorie sur la "corrélation des organes": elle énonçait que tou­ tes les particularités et les fonctions physiques de chaque animal "collaborent" entre elles pour que l'animal s'adapte à son mode de vie.

Ainsi, il con­ testait l'opinion la plus généralement admise à son époque, affirmant que ce ne sont pas les con­ ditions de vie qui déterminent la fonction des or­ ganes, mais que, à l'inverse, la structure physique déterminait le milieu où un animal pouvait vivre.

Cuvier mourut du choléra le 13 mai 1832 à Paris, au cours de la première épidémie qui ravagea la capitale .

En dépit de son entêtement sur la théorie des catastrophes, il fut le premier à faire une étu­ de comparée des fossiles et des espèces animales vivantes.

De plus, sa théorie sur la "corrélation des organes" confirmait son opinion, selon la­ quelle il était possible de reconstituer le squelette d'un animal en étudiant un ou plusieurs de ses or­ ganes, et même un seul de ses os.. »

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