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GILLES LIPOVETSKY : L'EMPIRE DE L'EPHEMERE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2015

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GILLES LIPOVETSKY : L'EMPIRE DE L'EPHEMERE

Éphémère

 

Le mot «éphémère« désigne principalement les insectes qui ne vivent qu'un jour. Par extension, il désigne tout ce qui dure peu.

Gilles Lipovetsky

 

Né en 1944, Gilles Lipovetsky est professeur de philosophie à l'Université de Grenoble. Il est également l'auteur de L'Ère du vide (1983).

«C'est l'âge de la mode achevée, de l'extension de son procès à des instances de plus en plus larges de la vie collective.

 

Elle n'est plus tant un secteur spécifique et périphérique qu’une forme générale à l’œuvre dans tout le social.«

 

Gilles Lipovetsky, L’Empire de l’éphémère

« .

Il n'y a rien de bon dans la mode Ut·H• Le moteur de la mode est double: d'une part, notre besoin d 'afficher notre appartenance à un groupe et, d'autre part, les pseudo-désirs que la société nous impose en nous poussant à consommer.

Nous avons besoin app artenance à un gra u- L'éphémère de nous identifier pe soc ia l.

Loin donc n'a pas que à un groupe d' être un lieu d'épa- de bons côtés p o urquoi su ivons- nouissement, la mode L ipovetsky co n cè de nou s la m ode? Se- relève du sectarisme .

qu e la m ode n'a pa s I o n jean Baudrillard , La mode contrôle qu e des côt és pos itifs .

Il nos désirs affirm e, par exe mpl e, •la domination de la so- qu e la mod e pe ut être ciété sur l'individu est inti- po ur Herbert Mar- un vec teur d 'imm obi - niment plus grande que Ja- cuse , la mode est lism e.

Par ce qu 'e lle s ubs- ma is( ...

).

Il n 'y a plus d'op- le moyen par lequel la titu e l 'éph ém èr e, le s u- position entre la vie privée société de consomma- perfici el, à d es aspir a- et la vie publique , entre les tion impose sa volon- tions plu s profo nd es (la besoins sociaux et les be- soins in divi duels .• té à l'individu .

Mar - libe rté, la d émoc ra ti e, Herbert Marcuse, cuse observe que la so- etc.

), la mode peut être, L 'Homme c ié té va ju s qu 'à cré er ar- dans certains cas, un unidimensionnel tif icie llem e nt, a u m oyen frein au véritable pro- de la mod e, d e nouvea ux grès social.

le fa it de c hoi sir un pro- dés ir s.

La mod e es t d on c duit plut ôt qu 'un autr e un systè me de coe r cition .

es t m oti vé non par notr e Gr âc e à ell e, la soc ié té goût pe rso nn e l, m ais p ar s'a pp roprie ce qu e nous le désir d 'af fich er no tre avo ns de plu s pe rso nn el.

L'individu ne se ré alise pas dans la mod e.

Il est plutôt victime de cette dernière .

C'est le monde extérieur qui fait pression sur lui et suscite le désir aliénant de copier le c omportement d'autrui.

-. »

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