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Le golfe persique dans les années 1970 (histoire)

Publié le 22/12/2011

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Ainsi, durant toute l'année 1974, l'armée de Qabous, encadrée par des officiers britanniques, mène des opérations conjointes avec des troupes iraniennes contre les insurgés du Dhofar. Ceux-ci tentent d'alerter les Etats arabes, qui se contentent de former une commission au sein de la Ligue arabe, et de l'envoyer proposer ses bons offices entre le Sud-Yémen et le FPLOGA d'une part et Qabous d'autre part. Seule la Libye du colonel Khadafi et l'Irak fournissent une aide importante au FPLOGA. Quelque 8000 militaires iraniens, dont 3000 opèrent au Dhofar, sont stationnés à Oman pour soutenir les 10 000 hommes de l'armée de Qabous qui compte des centaines de conseillers anglais, des officiers jordaniens et pakistanais, et un grand nombre de mercenaires balouches et arabes. L'Iran affirme hautement qu'il «ne peut tolérer aucune activité subversive dans le golfe « et poursuit une politique qui est en train de faire de lui la plus grande puissance militaire de la région. En 1973, l'Iran a dépensé trois milliards de dollars pour son armement. Dans cette lutte entre les forces conservatrices de la région et les nouvelles forces révolutionnaires, les militants du FPLOGA trouvent l'appui de l'opposition iranienne (notamment l'organisation « marxisteléniniste « Toufan et le parti communiste prosoviétique Toudeh qui dénoncent l'intervention du chah à Oman et préconisent la « coordination des luttes des différents mouvements de libération de la région contre leurs ennemis communs : les régimes réactionnaires de la région et l'impérialisme mondial «.

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« E ntre Bassorah, au sud de l'Irak, et le golfe d'Oman, une mosaïque d'Etats minuscules jalonnent le golfe Persique.

Ce sont, du nord au sud : Koweït, l'archipel de Bahrein, Qatar, les sept principautés de la Côte-des-Pirates rassemblées au sein de l'Union des émirats arabes (Abou Dhabi, Dubaï, Sharjah, Ajman, Oum al-Qaiwain, Ras al-Khaimah et Fujairah).

Enfin, l'angle sud-est de la péninsule Arabique est formé par le vaste territoire du sultanat d'Oman.

Depuis le retrait britannique de l'est de Suez, en 1971, tous ces émirats constituent des Etats indépendants, membres de la Ligue arabe et des Nations Unies, et, malgré leur unité géographique, ce sont les facteurs historiques qui expliquent leur extrême morcellement actuel.

Jusqu'au début du XVIe siècle, le golfe Persique est un lac musul­ man où s'affrontent les deux souverainetés arabe et iranienne d'une part, et où se querellent les tribus nomades et leurs chefs d'autre part.

Cependant, les Arabes exercent une suprématie de fait sur le commerce et la navigation jusqu'à l'intervention portugaise.

Vers 1507, attirés par la richesse d'Ormuz et les perles des fies Bahrein, les Portugais viennent s'installer dans cette région et, sous le commandement du grand Albuquerque, se rendent maîtres des côtes du golfe Persique.

La domination portugaise dure plus d'un siècle jusqu'en 1622, date à laquelle le shah Abbas Jer s'est allié aux Britan­ niques de la Compagnie des Indes orientales et a chassé les occupants portugais de la côte iranienne.

Vers le milieu du XVIIe siècle, les Portugais perdent pied à Oman et quittent définitivement la région du golfe.

L'influence hollandaise revêt un caractère beaucoup plus com· mercial que militaire.

Au lendemain de la défaite portugaise, la Corn~ pagnie néerlandaise des Indes orientales apparaît dans le golfe et y contrôle un certain nombre de comptoirs.

Mais jamais les Hollandais 1. »

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