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Les grandes luttes europeennes Période étudiée : 1270-1453 (histoire)

Publié le 16/11/2011

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histoire

En 1378, le successeur de Grégoire IX, le pape URBAIN VI, fut élu au milieu d'un indescriptible désordre, sous la menace de la population romaine, qui exigeait un pontife italien. Réformateur intempestif, le nouveau pape reçut, fort mal, une ambassade du roi de France CHARLES V, dont il se fit un ennemi. L'envoyé français, cardinal d'Amiens, devint le chef des mécontents et fit déposer URBAIN VI. Un parent du roi de France fut élu pape sous le nom de CLÉMENT VII, mais l'Europe se partagea en deux clans : d'une part, la France clémentiste avec quelques-uns de ses alliés, et, de l'autre, l'Angleterre, avec la majorité des peuples européens. La France devenait schismatique. La mort des deux pontifes n'apporta aucune solution à la crise, car ils furent remplacés par deux autres papes, bien résolus l'un et l'autre à ne pas céder. L'Eglise entrait en pleine décadence, et le conflit religieux se mêlait au conflit politique qui divisait alors l'Europe occidentale, la guerre de Cent ans. Le roi d'Angleterre, RICHARD Il, proclamait que le nouveau roi de France CHARLES VI, refusant de reconnaître le pape de Rome, devait être déclaré schismatique et, comme tel, incapable de rien posséder.

histoire

« tions de BoNIFACE VIII furent vio lentes et le Pontife se promettait d'en venir aux armes, si c l'insensé e,t mécréant :.

roi ne reve­ nl.iit pas à de meilleurs sentiments.

PHILIPPE IV réunit à Notre-Dame une as­ semblée des c nobles, du clergé et du com­ mun :t et aidé de ses légistes, PIERRE FLOTTII en particulier, il sut exciter le sentiment français et reçut mission de défendre les li· bertés du royaume et de l'église gallicane.

Le Pape fut déclaré hérétique et c assas­ sin :t.

Le sentiment national offensé expri­ mait son particularisme et se dressait contre le pouvoir universel du Pape.

GUILLAUME DE NOGARET, devançant J'inter• dit que le Pape se préparait à jeter sur ta France, se rendit à Anagni, en 1304, pour procéder à l'arrestation de Boniface.

Il dut même le protéger contre la fureur de la po­ pulace et de la noblesse de Rome.

Mais bien­ tôt la même populace, mue par un senti­ ment national, se retourna contre l'étranger, mit l'envoyé du roi en fuite et délivra le pape .

Mais, là où les empereurs avaient échoué, PHILIPPE IV LE BEL avait réussi.

Les prin­ ces laiques avaient établi leur indépen­ dance envers le pouvoir pontifical.

La c Captivité de Babylone :t Les Papes d'Avipon (1309-1378) PHILIPPE LB BEL fit élire, en 1305, un pape français, l'archevêque de Bordeaux, sous le nom de CLÉMENT V.

Ce choix sur­ excita les passions en Italie et le pape fran­ çais dut se réfugier à Avignon.

Le pouvoir pontifical y subit une nouvelle perte de pres­ tige moral, car très souvent, il se conforma aux directive,s du roi .

de France, qui consi­ dérait CLÉMENT V c comme un simple cha­ pelain :t.

Un autre pape d'Avignon, JBA.N XXII, dé­ nia à LOUIS LB BAVAROIS le titre de roi des Romains, et devant le refus de ce dernier de comparattre à Avignon, il jeta l'interdit sur la Bavière.

Le pape prépara meme l'élec­ tion du nouveau roi de France, CHARLES IV LB BEL, au titre de roi allemand.

Louis en­ vahit l'Italie et, en 1328, à Rome, dans une ville ravagée et en proie à l'anarchie, il prit la couronne impériale.

A Rense, les électeurs proclamèrent que l'élu était habi­ lité à exercer les droits royaux et impé­ riaux, même sans la confirmation papale.

Partout en Europe, l'autorité du souverain pontife était tenue en échec.

En Angleterre, le Parlement reprochait au pape d'Ure de- venu françai s, et de lever taxes et sub side~ sur le clergé anglais afin de payer la ran­ çon des prisonniers de guerre français.

Le pape d'Avignon amassait d'ailleurs d'énormes richesses et étalait un faste exa­ géré.

CLÉMENT VI fit construire le palais bien connu, et la ville d'Avignon devint pro­ priété pontificale, en 1348.

La Papauté y perdait les derniers restes de son prestige.

Le grand schisme d'Occident (1378-1417) Cédant aux supplications de CATHERINE DB SIENNE et aux instances des Romains, Je pape GRÉGOIRE IX rentra à Rome, sous une apparence de paix et d'union.

Et cependant ! Un drame religieux, un grand cataclysme chrétien, une catastrophe européenne se pré­ parait, qui devait diviser le monde en deux clans ennemis.

En 1378, le successeur de Grégoire IX, le pape URBAIN VI, fut élu au milieu d'un indescriptible désordre, sous la menace de la population romaine, qui exigeait un pontife italien.

Réformateur intempestif, le nouveau pape reçut, fort mal, une ambas­ sade du roi de France CHARLES V, dont il se fit un ennemi.

L'envoyé français, car­ dinal d'Amiens, devint le chef des mécon­ tents et fit déposer URBAIN VI.

Un parent du roi de France fut élu pape sous le nom de CLÉMENT VII, mais l'Europe se partagea en deux clans : d'une part, la France clé­ mentiste avec quelques-uns de ses alliés, et, de l'autre, l'Angleterre, avec la majorité des peuples européens.

La France devenait schismatique.

La mort des deux pontifes n'apporta au­ cune solution à la crise, car ils furent rem­ placés par deux autres papes, bien résolus l'un et l'autre à ne pas céder.

L'Eglise en­ trait en pleine décadence, et le conflit re­ ligieux se mêlait au conflit politique qui divisait alors l'Europe occidentale, la guerre de Cent ans.

Le roi d'Angleterre, RICHARD Il, proclamait que le nouveau roi de France CHARLES VI, refusant de reconnaître le pape de Rome, devait être déclaré schismatique et, comme tel, incapable de rien posséder.

Ses Etats devaient revenir au souverain partisan du vrai Pontife romain, à RI­ CHARD II.

Voilà posée, à l'occasion du grand schisme, la question de l'annexion de la France à l'Angleterre.

La France officielle, alors, tenta de se séparer du pape d'Avignon et, en 1938 , pro­ clama la c soustraction d'obédience :t.

Tan­ dis que Loma n'ORLÉANS recevait dans ses. »

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