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La guerre de 1914 : la guerre de mouvement.

Publié le 22/02/2012

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L'Allemagne, contrainte à une guerre sur deux fronts, cherche à anéantir d'abord l'armée française. Aussi, sous le commandement de Moltke, essaie-t-elle de tourner les troupes françaises par l'ouest. Après avoir brisé la courageuse résistance belge (prise de Liège, 16 août), les Allemands bousculent les Français à Charleroi (21 août) et les contraignent à la retraite. Pendant ce temps, les diversions tentées plus à l'est et du côté russe échouent. Ce sont : — en Lorraine, l'offensive de Castelnau (toutefois les Allemands sont stoppés à la trouée de Charmes) ; — en Prusse orientale, l'offensive russe, qui est brisée par Hindenburg, à TANNENBERG (26-30 août). La victoire totale échappe pourtant à l'Allemagne : Joffre, qui a organisé une armée de réserve (Maunoury), profite de l'imprudence de von Kluck, qui, tout à la poursuite, franchit imprudemment la Marne, néglige les liaisons avec les autres armées allemandes et se prête, au nord-est de Paris, à une attaque de flanc. Joffre et Gallieni saisissent l'occasion. C'est la BATAILLE DE LA MARNE (6-13 septembre), qui oblige les Allemands à se retirer jusqu'à l'Aisne. Au même moment, les Autrichiens, battus à Lemberg (3-11 septembre) par le grand-duc Nicolas, ne sont sauvés que par Hindenburg, et la petite Serbie leur tient tête. Pour éviter un nouveau mouvem.ent de débordement par l'ouest, tenté par Falkenhayn, après la prise d'Anvers (9 octobre), Foch livre la course à la mer et, par la très dure bataille de Flandre (inondations, gaz asphyxiants), arrête la poussée allemande. Le front est stabilisé, à, l'ouest comme à l'est, à l'entrée de l'hiver.

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