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Hernani : Acte V Scène 6 - Hugo (commentaire)

Publié le 29/02/2012

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hugo

Introduction : Hernani, pièce de théâtre romantique écrite en 1830, a été écrite par V. Hugo, le chef de file de ce nouveau genre qu’il théorise dans la préface de Cromwell. Il y prône une liberté littéraire s’opposant totalement au théâtre classique, régi par des règles strictes comme celles des trois unités. Il use d’une mise en scène spectaculaire pour faire passer son message et transgresse les codes de l’écriture poétique. Cela donna lieu à la « bataille d’Hernani «, opposant lors des premières représentations des vieux académiciens respectueux des traditions littéraires à des jeunes romantiques portant les couleurs de la liberté d’expression.

Hernani raconte ....

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« C) Des règles classiques ignorées - Non-respect de la vraisemblance pour l’époque : Femme qui pousse un homme à mourir pour son honneur : « Tu veux ? Elle boit .

Tiens maintenant.

» - Mort représentée sur scène, trois fois à la suite : «Il tombe – Mort ! », « Elle retombe – Morte ! (...) », « Il se tue » II – Dont l’amour triomphe, dominé par la figure féminine A) Un amour romantique plus fort que la mort - Didascalies qui montrent que même dans la mort, l’amour est plus fort : «Ils s’asseyent l’un près de l’autre. », « Ils s’embrassent. » - Sorte de prosopopée où le mort bouge pour donner un côté romantique à la mort : « Mon amour, tiens-toi vers moi tourné.

Plus près… plus près encore… » B) L’héroïsme amoureux de Doña Sol - Force son mari à sauver son honneur par sa mort, didascalie : «Elle boit. » - Souffre pour son mari, onomatopée : « Ciel ! des douleurs étranges !..

» - Rassemble ses dernières forces pour mourir avec amour «Elle retourne la figure d’Hernani » C) L’émancipation de la femme - Représentée comme plus résistante : prend la potion en première et meurt en dernière - Elle donne des ordres à l’homme : « Calme-toi », « Viens, ô mon jeune amant, dans mes bras.

» La scène finale d’Hernani est bien digne du drame romantique car en effet elle montre une fin montrant la mort sur scène, ce qui n’est pas dans l’habitude du classicisme.

Egalement on voit un aspect dramatique finissant sur la mort des personnages mais toujours dans un amour typique de ce genre.

On peut donc répondre affirmativement à la problématique.. »

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