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Histadrout

Publié le 16/02/2012

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La Histadrout Ha'ovdim Lé'Eretz Israel (Confédération générale du travail), organisation gigantesque à multiples ramifications, constitue un État dans l'État. Les liens étroits qui unissent ses dirigeants à ceux de l'État israélien (d'ailleurs Interchangeables et fréquemment issus de ses rangs) sont l'un des fondements du régime israélien. Contrairement aux syndicats de travailleurs d'autres pays, la Histadrout ne se considère pas comme représentant les intérêts d'une partie de la population, ....

« de sous-groupes comme le puissant complexe Koor, Ia Histadrout contrOle une grande pantie de l'economle nationale 8 travers unpuissant reseau d'entreprises, industries, societes de travaux publics, comptoirs commer- claux, cooperatives de transports etde production agricole. 4 Les activites economiques de Ia Histadrout s'etendent sur 70 p.

100 de ('agriculture, 20 p.

100 de !Industrie, 50 p.

100 de Ia construction at des travaux publics et 85 p.

100 des transports collectlfs.

Proclamant sa volonte de veiller 8 la sauvegarde du caractere social et pro- gressiste de ['Etat d'Israel, Ia Histadrout maintient dans son programme Ia priorlte de l'expansion du secteur public, non capitaliste, de l'economie (englobant quelque 60 p.

100 des travailleurs), entreprises nationalisees, muni- cipales, cooperatives, et particullerement celles de la Hevrat Ovdim. 5 Toutefois, ces fondements theorlques de la Hista- drout se trouvent de plus en plus contredits, non seule- ment par see propres exigences d'employeur, mais encore par ceux des employeurs priv8s et du gouvernement, dont les membres ont souvent ete ou seront descadres superieurs de Ia Histadrout.

Ce divorce entre les !deem socialists et les 'taints capitalistes a provoque des remous au sein de la confederation, dont Ia demission d'Itshak Ben Aharon, son secretaire general depuis 1970 qui, aux elections syndlcales de decembre 1973 a pos6 la question de savoir si ['imbrication du capitalisme et du socialisme demeure possible en Israel.

II a ete remplace ce poste par son adjoint Yeruham Meshel, secretaire general de Ia Hevrat Ovdim.

La Histadrout adhere 8 Ia Confederation internationale des syndicate libres, CISL. de sous-groupes comme le puissant complexe Koor, la Histadrout contrOle une grande partie de l'économie nationale à travers un puissant réseau d'entreprises, industries, sociétés de travaux publics, comptoirs commer­ claux, coopératives de transports et de production agricole.

4 Les activités économiques de la Histadrout s'étendent sur 70 p.

100 de l'agriculture, 20 p.

100 de l'industrie, 50 p.

100 de la construction et des travaux publics et 85 p.

100 des transports collectifs.

Proclamant sa volonté de veiller à la sauvegarde du caractère social et pro­ gressiste de l'État d'lsraêl, la Histadrout maintient dans son programme la priorité de l'expansion du secteur public, non capitaliste, de l'économie (englobant quelque 60 p.

100 des travailleurs), entreprises nationalisées, muni­ cipales, coopératives, et particulièrement celles de la Hevrat Ovdim.

5 Toutefois, ces fondements théoriques de la Hista­ drout se trouvent de plus en plus contredits, non seule­ ment par ses propres exigences d'employeur, mais encore par ceux des employeurs privés et du gouvernement, dont les membres ont souvent été ou seront des cadres supérieurs de la Histadrout.

Ce divorce entre les idéaux socialistes et les réalités capitalistes a provoqué des remous au sein de la confédération, dont la démission d'ltshak Ben Aharon, son secrétaire général depuis 1970 qui, aux élections syndicales de décembre 1973 a posé la question de savoir si l'imbrication du capitalisme et du socialisme demeure possible en Israël.

Il a été remplacé à ce poste par son adjoint Yerubam Meshel, secrétaire général de la Hevrat Ovdim.

La Histadrout adhère à la Confédération internationale des syndicats libres, CISL .. »

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