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L'histoire et la géographie de la Somalie

Publié le 22/02/2012

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La République Démocratique de Somalie est située dans la Corne de l'Afrique, partie la plus à l'est du continent africain. C'est un des pays les plus pauvres du monde. A la fin des années 80, elle fut ravagée par la guerre et l'anarchie. Pendant que les différentes factions étaient en guerre, l'économie s'effondrait. En 1992, les conditions étaient telles que les Nations Unies lancèrent une opération d'aide pour restaurer l'ordre et la sécurité. Cette opération comprenait l'envoi de 28.000 soldats américains ainsi que d'autres troupes venant de dix autres nations. Elle était destinée à maintenir l'ordre et devait permettre aux équipes d'aide internationale de livrer des cargaisons de nourriture aux milliers de personnes touchées par la famine. La Somalie s'étend au delà de l'équateur au sud, jusqu'au golfe d'Aden au nord et est bordée à l'est par l'océan Indien, au nord-ouest par Djibouti, à l'ouest par l'Ethiopie et au sud-ouest par le Kenya. La Somalie occupe une superficie de 637.660 kilomètres carrés. La capitale de la Somalie est Mogadishu qui est aussi la plus grande ville et le centre commercial du pays. En 1900, la population de la ville était estimée à 500.000 habitants et en 1996, elle était estimée 9.484.000 habitants. Le paysage est surtout constitué de plaines et de plateaux. Le Guban, une plaine semi-aride, est parallèle au golfe d'Aden dans la partie septentrionale du pays.
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« LA SOMALIE AU XXe SIÈCLE La Somalie contemporaine naît en juillet 1960 de la fusion de deux territoires.

Le Somaliland, au nord-ouest, est unecolonie britannique où l'influence du colonisateur a été minime.

En effet, Londres, en y prenant pied, veut sécuriserl'approvisionnement d'Aden et faire pièce aux ambitions coloniales françaises (la France prend contrôle de la Côtefrançaise des Somali - actuelle Djibouti - en 1884-1885).

L'ancienne colonie italienne, la Somalia, dont les frontièrescoloniales ne sont fixées qu'en 1920 lorsque les Britanniques abandonnent aux Italiens le Jubaland, est quant à ellela zone la plus riche, avec des terres fertiles, et la plus peuplée.

C'est dans ce territoire que l'État a eu l'influence laplus grande. La classe politique exige dès les années 1940 la réunification de toutes les populations somali, qu'elles résident dansl'Ogaden éthiopien, dans le nord du Kénya ou à Djibouti, quitte à oublier que d'autres groupes ethniques y viventégalement.

Cet irrédentisme provoque en 1963 et 1964 des crises avec l'Éthiopie et le Kénya.

Si le gouvernement deMohamed Ibrahim Egal, de 1967 à 1969, s'efforce d'adopter une politique plus mesurée, sa corruption atteint de telsniveaux que le coup d'État réalisé par Mohammed Siyad Barré (1919-1995) en octobre 1969 est salué par lapopulation. La guerre de l'Ogaden. Après avoir déjà flirté avec le bloc soviétique dans les années 1960, l'adoption du « socialisme scientifique » par unpouvoir militaire qui mise radicalement sur la Grande Somalie permet d'obtenir des ressources pour construirel'appareil militaire nécessaire à la conquête de l'Ogaden éthiopien.

En 1977, M.

Siyad Barré, profitant de la confusionconsécutive à la révolution éthiopienne (1974), lance une offensive d'ampleur.

Mais après quelques mois, uneintervention cubano-soviétique provoque une retraite en désordre de l'armée somalienne alors que les États-Unis sedécident à appuyer avec une grande modération Mogadiscio. L'évolution intérieure dès avant la guerre et la défaite incitent des oppositions divisées à prendre les armes grâce ausoutien éthiopien et un temps libyen.

Dans l'ancien Somaliland, la répression contre le Mouvement national somalien(MNS) conduit l'armée à détruire la deuxième ville du pays à la suite d'une offensive surprise au printemps 1988 quipermet à l'opposition de contrôler sa capitale.

L'essentiel de la population du Nord-Ouest bascule alors dans laguerre et dans le soutien au MNS.

Dans le Sud, la situation est plus confuse : dans l'ex-Jubaland, un front arméprend forme à partir de la mutinerie de militaires mécontents de l'accord tardif signé avec l'Éthiopie en mai 1988.

Lasituation dégénère également dans le Centre-Sud. La Guerre froide avait créé une véritable rente pour l'État somalien, qui réussit à subsister grâce à l'aideinternationale octroyée sans conditions par les pays occidentaux, en particulier l'Italie.

Cette aide développe lacorruption à un niveau jamais atteint auparavant et bien au-delà de l'élite dirigeante. Guerre civile et fragmentation. Le soulèvement de la capitale en décembre 1990 et la guerre civile qui la déchire de novembre 1991 à mars 1992n'inaugurent aucun règlement, bien au contraire, d'autant que tous les fronts armés se divisent et s'affrontent.L'intervention internationale d'avril 1992 à mars 1995 (Restore Hope)conduit à l'un des échecs les plus cinglants del'ONU en Afrique et explique pour une part son désengagement lors du génocide rwandais en 1994. Le MNS opte unilatéralement en mai 1991 pour la sécession du Somaliland, décision acceptée alors par sesopposants pour éviter de nouveaux affrontements.

Ceux-ci pourtant reprennent, au sein des partisans du MNS, dela fin 1991 à 1993 et de novembre 1994 à la mi-1996.

Malgré une corruption à tous les niveaux, un semblantd'administration se met très lentement en place. Dans le sud du pays, la situation est apparue autrement plus complexe : malgré des affrontements sporadiques, unétat de « ni paix ni guerre » s'est instauré, donnant une grande latitude aux entrepreneurs politico-militaires, qu'ilssoient issus des factions ou d'une société pour le moins « incivile ».. »

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