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L'histoire de l'humanité est-elle celle de son progrès ?

Publié le 01/02/2004

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histoire
Il s'agit de considérer que les mérites de l'espèce restent constants et que chaque période du passé exprime à sa manière l'humanité. Dans Une autre philosophie de l'histoire, il défend une conception cyclique du temps, chaque peuple passe par des périodes d'apogées et de déclins et chaque passage d'un cycle à l'autre ne doit pas être considéré comme amélioration.   3.  L'intérêt pratique d'une conception idéaliste de l'histoire L'homme donc ne semble pas s'améliorer du point de vue moral. Bien au contraire, l'idée du progrès aujourd'hui semble davantage être une menace sur l'humanité. Le progrès s'apparente à une contrainte qu'il faut apprendre à maîtriser. En effet, les conséquences des nouvelles technologies( biotechnologiques, informatiques,...) sur la vie et l'activité humaine soulèvent des problèmes éthiques et sociaux considérables.  Autant de problèmes qui font que beaucoup déplore que les progrès moraux et sociaux ne soient pas proportionnels aux autres formes de progrès. Et pourtant cette désillusion qui semble régner à la fin du vingtième peut être aussi dangereuse.
histoire

« civilisations, chinoises par exemple, l'histoire est conçu cycliquement.

Chaque période vécue se reproduirait dans uncertain laps de temps. De plus, ne voir l'histoire que comme progrès linéaire, cela revient à dire que les peuples de l'antiquité par exempleétait beaucoup moins évolués que nous, que leur intelligence était limitée, bref cela revient à dénigrer toutecivilisation antérieure.

Les philosophes du XVIIIème( philosophe des lumières) critiquaient ainsi les mythes et lessuperstitions des premiers peuples.

Herder, va s'employer à critiquer des conceptions.

Il s'agit de considérer que lesmérites de l'espèce restent constants et que chaque période du passé exprime à sa manière l'humanité.

Dans Une autre philosophie de l'histoire , il défend une conception cyclique du temps, chaque peuple passe par des périodes d'apogées et de déclins et chaque passage d'un cycle à l'autre ne doit pas être considéré comme amélioration. 3.

L'intérêt pratique d'une conception idéaliste de l'histoire L'homme donc ne semble pas s'améliorer du point de vue moral.

Bien au contraire, l'idée du progrès aujourd'huisemble davantage être une menace sur l'humanité.

Le progrès s'apparente à une contrainte qu'il faut apprendre àmaîtriser.

En effet, les conséquences des nouvelles technologies (biotechnologiques, informatiques,...) sur la vie etl'activité humaine soulèvent des problèmes éthiques et sociaux considérables.

Autant de problèmes qui font quebeaucoup déplore que les progrès moraux et sociaux ne soient pas proportionnels aux autres formes de progrès. Et pourtant cette désillusion qui semble régner à la fin du vingtième peut être aussi dangereuse.

Nous vivons dansun monde où il semble que le meilleur ne puisse plus arriver et c'est bien plutôt le pire qui nous attend.

Penser quel'histoire a un sens et qu'elle peut être le lieu d'un progrès présente ce que Kant appelle un intérêt "pratique", c'est-à-dire moral.

Cela nous permet de refuser de voir notre propre histoire nous échapper, et d'oeuvrer en vue d'un étatfutur et meilleur de l'humanité.

Il s'agit donc pour chacun de reprendre confiance en sa possibilité de transformer lemonde et de s'investir pour changer l'histoire, parce qu'il faut bien rappeler que l'histoire en tant qu'elle esthumaine, dépend des actes de tous les individus peuplent la terre. Le déroulement historique semble donc s'effectuer linéairement, vers l'amélioration perpétuelle de l'homme, parcequ'il est le seul être capable de se perfectionner et d'apprendre.

Pourtant, Rousseau souligne que si l'homme estperfectible, il est aussi le seul à pouvoir régresser plus bas que "la bête".

Il ne semble en effet pas avoir réellementde progrès moral de l'homme, l'histoire nous montre toujours le même déchaînement désordonné de passions.L'histoire serait donc à considérer dans une perspective cyclique où chaque peuple a des moments d'apogées, avantde connaître des déclins.

Mais cette apparente possibilité d'amélioration ne doit pas amener l'homme à l'immobilisme.Il doit continuer à agir en vue d'un avenir meilleur, parce que si le passé est déjà tracé, l'avenir est encore à écrire.. »

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