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l'histoire de l'humanité justifie-t-elle une réflexion philosophique ?

Publié le 29/07/2005

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histoire
En effet au sein de l'histoire se réalise un plan de la nature qui vise notamment le progrès de l'humanité rendu possible par le développement progressif des dispositions naturelles de l'homme.   Transition : Dans la mesure où l'histoire peut être une matière de réflexion pour la philosophie nous pouvons considérer qu'elle est une occasion pour la pensée philosophique de se déployer. Cependant justifier peut aussi signifier fonder, dans ce cas peut-on faire de l'histoire un fondement de la pensée philosophique ?   Troisième partie : L'histoire fonde-t-elle la pensée philosophique ?   3.1 L'histoire peut-elle servir de méthode à la philosophie ?   L'objet de la philosophie de l'histoire est de « chercher à fixer les lois naturelles dont dépend le destin de toutes les nations. » VICO.   Vico est le père fondateur de la philosophie de l'histoire. La finalité qu'il recherche est la suivante : prendre l'histoire comme méthode de la philosophie.

Analyse du sujet: C'est le devenir de l'humanité, cad de l'ensemble des hommes considérés comme formant un tout, qui est interrogé dans cet intitulé. Relève-t-il d'une réflexion portant sur l'homme et sur son destin dans le monde ?

Adaptez bien des connaissances développées et explicitées durant l'année (Kant, Hegel, etc.).

INTRODUCTION

Le fait de justifier peut prendre plusieurs acceptions. La première tend à rapprocher la justification de l’explication, il s’agit alors dans notre sujet de nous poser la question suivante : l’histoire est-elle à l’origine de la pensée philosophique ? Le deuxième sens est plus fort que le premier et identifie la justification au fondement, ou encore à la condition de possibilité. Une différence importante doit être soulignée entre la philosophie et l’histoire. La première est le domaine stable de la pensée, la seconde le domaine fluctuant de l’être. Cependant l’histoire comme réservoir des événements passés semble être une matière possible pour la pensée philosophique, elle s’offre comme une occasion pour la pensée de s’exercer. En ce sens elle justifie la pensée philosophique dans la mesure où elle attend d’elle un éclaircissement du chaos qui la caractérise. L’ambivalence propre au rapport entre l’histoire et la philosophie doit être résolue afin de décider si oui ou non la première peut être considérée comme une justification de la seconde. Pour résoudre cette difficulté il faudra répondre successivement à ces trois questions : y a-t-il opposition entre l’histoire et la philosophie ? Et si oui pourquoi ? Y a-t-il un sens à l’histoire ? L’histoire fonde-t-elle la pensée philosophique ?

 

histoire

« Transition : Dans la mesure où l'histoire peut être une matière de réflexion pour la philosophie nous pouvons considérer qu'elle est une occasion pour la pensée philosophique de se déployer.

Cependant justifier peut aussisignifier fonder, dans ce cas peut-on faire de l'histoire un fondement de la pensée philosophique ? Troisième partie : L'histoire fonde-t-elle la pensée philosophique ? 3.1 L'histoire peut-elle servir de méthode à la philosophie ? L'objet de la philosophie de l'histoire est de « chercher à fixer les lois naturelles dont dépend le destin de toutes les nations.

» VICO. Vico est le père fondateur de la philosophie de l'histoire.

La finalité qu'il recherche est la suivante : prendre l'histoire comme méthode de la philosophie. 3.2 L'histoire comme aide accessoire de la science. « La description d'un phénomène dont toutes les phases se succèdent et s'enchaînent nécessairement selon des lois que font connaître le raisonnement ou l'expérience, est du domaine de lascience et non de l'histoire .

La science décrit la succession des éclipses, la propagation d'une onde sonore, le cours d'une maladie qui passe par des phases régulières, et le nom d'histoire ne peut s'appliquer qu'abusivement àde semblables descriptions ; tandis que l'histoire intervient nécessairement [...] là où nous voyons, non seulementque la théorie, dans son état d'imperfection actuelle, ne suffit pas pour expliquer les phénomènes, mais que mêmela théorie la plus parfaite exigerait encore le concours d'une donnée historique.

» COURNOT, Essai sur les fondements de la connaissance et sur les caractères de la critique philosophique. Dans cet extrait Cournot fait de l'histoire une aide possible de la science.

En ce sens il ne la considère pas comme une science ; elle intervient au moment où la science s'avère impuissante.

L'histoire peut certes êtreconsidérée comme un outil mais non comme un fondement de la science, par là même elle n'est qu'une matièrepossible de la pensée philosophique. CONCLUSION L'histoire ne justifie la pensée philosophique qu'en tant qu'elle peut en être la matière et qu'en ce sens elle témoigne de la capacité de la philosophie à clarifier les événements passés.

Le passage de l'histoire à la philosophiede l'histoire coïncide avec la formulation de cette question : y a-t-il un sens à l'histoire ? L'histoire peut être le pointde départ d'une réflexion philosophique mais elle ne peut être considérée comme son fondement, c'est-à-dire ce quila structure et la rend possible.. »

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