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L'homme doit-il dilapider ses richesses ?

Publié le 27/02/2004

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HOMME Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.

« L'homme ne doit pas dilapider ses richesses •M·U• La réussite du système capitaliste repose sur la quête du profit, l'accumulation du capital.

Le gaspillage des richesses est une chose économiquement stérile, dangereuse et moralement répréhensible.

Un sou est un sou B enjamin Franklin, dont les idées incar­ nent très bien l'esprit capitaliste nord-améri­ cain, écrivait que« l'ar­ gent engendre l'argent et les rejetons peuvent engendrer à leur tour et ainsi de suite .» (Advice to a Young Tradesman) .

'fravail, production, sens du profit et de l'épargne sont autant d'éléments qui ont contribué à la .cekll qui perd cinq ...

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pu gagner en rua­ llsant dans les affairas.• Benjamin Franklin, Necessary Hints to 1hose that Would be Rich réussite de l'économie des États -Unis.

On ne devient riche et puis­ sant qu'en veillant à beaucoup produire et peu dépenser.

Le capital est le moteur de l'économie P our Adam Smith, David Ricardo, mais également pour Karl Marx, le moteur de la vie économique est le capital.

Il est consti­ tué des richesses excé­ dentaires que le travail a pu produire .

Il sert à entretenir et développer les forces de production .

En aucun cas, il ne doit être dilapidé.

La richesse effective d'une nation tient aux réserves qu'elle a pu constituer et qu'elle est capable de préserver.

La richesse est le plus grand des biens C 'est en accumulant des richesses que l'homme a pu améliorer sa condition.

Il n'a pas encore réussi à vaincre totalement la pauvreté .

Il n'est donc pas moral de gaspiller des biens, alors même qu'une par­ tie de l'humanité souffre encore de la faim .

D'un point de vue écono­ mique et éthique, le gaspillage est une notion scandaleuse.

Celui qui dilapide des biens acquis par le travail offense la dignité de l'homme.

C'est en économisant patiemment que l'on peut se mettre à l'abri du besoin.. »

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