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Les hommes et les civilisations au milieu du XXe siècle

Publié le 20/10/2011

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Le secteur tertiaire rassemble les commerçants, les fonctionnaires, les employés, les professions libérales, tout ce qu'on appelle aujourd'hui « les services «. Il rassemblait aux Etats-Unis 15 % de la population active au début du xixe siècle, 57 % au milieu du xxe siècle.

Dans l'industrie, la proportion des manoeuvres diminue sans cesse, par rapport aux ouvriers spécialisés, par suite de l'organisation du travail qui a commencé aux EtatsUnis (Système Taylor, travail à la chaine, etc.). En un siècle, la proportion des manoeuvres est passée, aux Etats-Unis, de 65 % à 18 %.

« pui'l.'l.anles, une absence totale de scrupu­ les.

Les Japonais agissent les premiers; ils occupent la Mandchourie en 1931, puis en­ vahissent la Chine en 1937 .

Hitler, arrivé au pouvoir en 1933, occupe l'Autriche en mars 1938, les Sudètes en septembre 1938, la Bohême en mars 1939 et attaque la Polo ­ gne le 1•• septembre 1939, provoquant ainsi volontairement la seconde guerre mondiale.

L'impérialisme français a existé sous Louis XIV et Napoléon; au xx• siècle il n'est plus qu'un souvenir; Poincaré tente vainemt!nt de le ressusciter en 1922 et 1923; il est désavoué aussitôt par le corps élec­ toral.

Quelles sont les armes des impérialismes ? Elles sont basées naturellement sur la vio­ lence mais celle-ci a des aspects très variés .

Parfois cette violence est élémentaire (as­ sassinat de Matteoti par des fascistes en 1924), parfois elle aboutit à la guerre.

Les coups d'Etat ne sont pas nouveaux, Louis­ Napoléon en avait appliqué les règles le 2 décembre 1851 avant que Malaparte en dé­ monte la technique; ils deviennent même plus rares que jadis parce que les dictateurs modernes savent parfois s'en passer : ils utilisent admirablement la propagande qui peut aboutir à la guerre psychologique .

La propagande politique n'est pas nouvelle; les bonapartistes et les boulangistes en ont déjà utilisé presque tous les moyens au x1x• siè­ cle, mais elle est plus systématique, mieux étudiée et bénéficie surtout d 'une diffusion beaucoup plus grande.

Propagande par la presse, par la radio, par les affiches, par les chants (que la révolution de 1789 avait inau­ gurée), par les gestes (le salut fasciste, le point tendu du Front populaire), par les symboles (le faisceau, la faucille et le mar­ teau, la croix gammée , les trois flèches so­ cialistes, ces deux derniers symboles bien choisis parce que n'importe qui peut les reproduire très facilement, plus tard le V des Anglais qui a la même qualité).

Les chrétiens ont été peut-être les premiers à utiliser pour leur propagande les symbo­ les : la croix et le poisson.

Le général de Gaulle connaît bien les ressources de la propagande moderne qu 'il a étudiée lorsqu'il était jeune officier.

Elle a donné des résultats remarquables au service des alliés pendant la première guerre sous la direction de Lord Northeliffe, dont Hitler et Goebbels admiraient beaucoup les métho­ des et les résultats, puis dans la guerre d'Espagne avec l'action de la fameuse « 5• colonne » que retrace une p1ece trop peu connue d'Hemingway.

Ces deux exem­ ples nous montrent qu 'il y a désormais un aspect psychologique de la guerre.

Le t~xte le plus curieux sur cc sujet est le Maréchal PBl!chologos de Kurt Hesse , un ancien officier, paru en Allemagne en 1922; par exemple : c: Ainsi un jour viendra où il s'annonc era, Lui, que nous tons nttendons pleins d'espoir, J'.ûme allemande tout entière le cherche .

D'où viendra -t -il 1 personne ne le sait.

Peut -être d 'un palais de princeR, peut ­ être d'une cabane d'ouvri er.

Mais chacun sait : c'est le Führer ; chacun l'acc lamera ; chacun lui obéira.

Et pourquoi 1 Par ce qu'une puissance extra· ordinaire émano de sa personne; il est le directeur des âmes.

C 'est pourquoi son nom sera : le Maréchal l)sych olog os...

Un brutal, mais en même te mps un bon, qui méprise la jouissance mais qui sc réjouit du beau ...

Le meilleur de son être, c'est sa parole ; elle a un son plein et pur, comn1e une cloche, et elle arrive an cœur de chacun.

Souvent il jette les cartes couune un joueur et les homm es disent alors de lui qu'i l est un politicien avéré.

Mais lui seul sait qu e ce no sont que les âtues humaines, sur lesquell es il joue conune s ur les cordes d'un piano ».

Ce texte est vraiment étonnant lorsqu'on pense qu'il a été publié onze ans avant l'avènement d'Hitler (il est vrai que J'affaire Dreyfus a été racontée p ar le romanci e r Létang dans le « Petit Journal » ava>ù qu'elle éclate , fait qui est connu depuis longtemps mais qui n'a jamais été expliqué 1).

« Cette affaire a été évoquée et fort exactement ùécrita que lqu es mois avant d'éclater » (Beaumont, Aua: BOU.l'Ces de !'affaire Drevfv,a, page 285, éd.

Les Productions de Paris, 1959).

La propagande politique aboutissant à la guerre psychologique, c'est ce que Serge Tchakhotine a décrit dans son ouvrage Le Viol des foules (Gallimard, 5• édition, 1952).

Les impérialismes sont les grandes forces qui dominent le monde.

Halévy avait raison d'appeler le xx• siècle « l'ère des tyran­ nies ».

Techniques et niveaux de vie.

La base est la révolution industrielle, la transformation ùe la civilisation en Europe , puis dans le monde entier, par l'utilisation inten se des forces naturelles.

Elle a ses origines à la fin du xvm• siècle et au début du XIX', surtout en Grande-Bretagne.

On peut distinguer deux grandes périodes : a) La période de transition, caractérisée par le démarrage de la grande industrie et la formation d'un prolétariat industriel; cette période commence à la fin du XVIII• siè­ cle en Grande-Bretagne , au milieu du XIX' siècle en France.

Elle est achevée dans. »

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