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LA n°1 - Incipit Jeannot et Colin

Publié le 12/10/2013

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Séance 4 : L'Incipit de Jeannot et Colin - Lecture analytique Vocabulaire « La taille, le taillon, les aides et gabelles, le sou pour livre, la capitation et les vingtièmes, « (l.6 et 7 ) Tous ces mots désignent des impôts La taille est un impôt que doivent payer les roturiers (non nobles) au seigneur dont dépend leur terre. Le taillon est un impôt qui s'ajoute à la taille et dont les revenus servent aux frais de l'armée. Les aides sont un impôt indirect sur les boissons alcoolisées notamment le vin. La gabelle est un impôt sur le sel. Le sou pour le livre est un impôt sur les fermes (domaine et exploitation) (dans Bosquet, dictionnaire raisonné des domaines et des droits domaniaux) La capitation est une sorte d'impôt sur le revenu créé en 1695. Les vingtièmes est un impôt crée en 1749 pour financer la guerre d'Espagne. Privautés (l.10) : Grande familiarité, libertés dans les manières de se comporter avec un proche. (aujourd'hui : un peu plus péjoratif et vieilli : excès de familiarité, inconvenance) Avec agrément (l.10) : Agréablement Affliger (l.15) : peiner, rendre triste, faire souffrir, décevoir profondément En poste (l.16) : voiture à cheval En chaise (l.18) : ici, voiture de voyage tirée par des chevaux La pompe (l.19) : Magnificence et somptuosité &l...

« Description physique : pas d’éléments précis On sait qu’ils sont « forts jolis pour des auvergnats » mais ça nous apprend pas grand-chose, ils pourraient être n’importe qui Ce qui les caractérise, c’est le fait qu’ils soient amis Colin : nait dans une famille simple d’agriculteurs. Bon naturel : pas jaloux de Jeannot « admira l’habit mais ne fut pas jaloux » Jeannot : vient lui aussi d’une famille paysanne.

Son prénom est un diminutif du prénom Jean Sur le plan financier, il est mieux loti que Colin : son père est un « marchand très renommé » Concernant son tempérament, il change lorsqu’il reçoit la veste envoyée par son père : « air de supériorité », « méprisa tout le monde ». Il devient vaniteux Les parents de Jeannot : pas d’individualisation puisqu’ils ont le même nom.On sait que le père de Jeannot est marchand de mulets, qu’il réussit dans les affaires et qu’ils sont heureux c.

Une forme particulière : le conte philosophique Narrateur omniscient : il connait les sentiments des personnages, leurs généalogies, comme dans le conte Il dit s’appuyer sur des sources réelles « plusieurs personnes dignes de foi » Oralité du conte marquée par la présence de la 2 e personne : « vous demandez comment on fait des grandes fortunes » -> référence à l’origine des contes, qui est de tradition orale Création d’une certaine complicité avec le lecteur, récit plaisant, marques d’humour Personnages qui ressemblent à des « types » : pas de réelle caractérisation Transition : Dès l’incipit, Jeannot et Colin présente les caractéristiques du conte traditionnel : peu de personnages dont la psychologie est facile à distinguer, l’histoire est courte et plaisante, et contient la marque d’une certaine oralité.

Il ne s’agit cependant pas d’un conte de fées à l’exemple de ceux de Perrault mais d’un conte philosophique qui illustre une morale. II.

L’amorce d’une critique de la société a.

Un bonheur troublé Au début du conte, Jeannot et Colin sont heureux.

Présence de l’imparfait duratif. Mais leur bonheur est vite dissipé par le paquet reçu par Jeannot : passé simple, élément perturbateur. Changement de Jeannot : Passage au passé simple qui marque une rupture de l’ordre établi. Changement de nom de Jeannot, symbole de son changement de situation Changement d’habit, vanité du personnage. b.

L'annonce du dénouement et de la morale l.

15, 16 : absence de travail, vanité et mépris – en une phrase, sont résumées les causes de la perte de Jeannot. »

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