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L'inconscient collectif ?

Publié le 12/02/2004

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L'inconscient collectif est un réservoir de symboles Les symboles, pour Jung, ce sont les archétypes que l'on retrouve dans toutes les cultures et religions. La figure des parents, par exemple, est un archétype, de même que l'«animus» et l'«anima», principes masculin et féminins. La psychologie jungienne considère que l'individu est travaillé par des forces spirituelles qui le dépassent, et dont son inconscient personnel, et même les événements de sa vie, ne sont que des manifestations. Il faut être en harmonie avec l'inconscient collectif Le but de la «psychologie des profondeurs» (psychanalyse jungienne) est de permettre à l'individu de prendre conscience de ce qui le rattache à ce fond spirituel qui le dépasse et d'utiliser cette connaissance dans un sens positif et créatif. C'est ce que Jung appelle le processus d'«individuation». Il permet à l'individu d'accéder à une sorte de sagesse et à la réalisation de soi.   [L'inconscient collectif n'est qu'une manière puritaine d'escamoter les problèmes individuels en les diluant dans des symboles généraux. Il dépend en fait de l'inconscient indidivuel.] L'inconscient individuel est le plus important Toute l'oeuvre de Jung paraît avoir pour but de nier le rôle de la sexualité et d'attribuer à de vagues forces spirituelles un rôle déterminant dans la psychologie humaine. Freud met l'accent sur ce que chaque histoire individuelle a d'unique, même si le psychisme humain obéit à certaines structures générales.

« Le psychanalyste Carl Gustav Jung dans L'homme et ses symboles, ou dans Psychologie de l'inconscient,indique que les itinéraires des personnages héroïques s'organisent toujours de la même manière et formentainsi ce qu'on appelle des « archétypes de l'inconscient collectif », c'est-à-dire des ensembles symboliquespartagés par l'humanité tout entière et qui s'expriment notamment dans les récits mythologiques.

La quête duhéros obéirait à une structure ternaire : le départ du héros - ce qui correspond à la jeunesse -, l'initiation, lacrise ou les diverses épreuves à surmonter - le milieu de la vie - et le retour - la maturité.

Ainsi, la figure duhéros serait ancrée au plus profond de la psyché humaine et, selon les époques, s'exprimerait diversement.Freud a procédé de cette même manière analogique en exploitant le mythe oedipien pour expliquer laconstitution de la psyché humaine. L'inconscient collectif nous relie à tous les hommesSi Jung, comme Freud, reconnaît la primauté de l'inconscient dans le psychisme humain, il refuse d'attribuer àcelui-ci des contenus purement sexuels.

Pour Jung, l'inconscient individuel est une sorte d'élément spirituel(d'âme) qui nous met en communication avec un fond spirituel commun à tous les hommes, qu'il appelle«inconscient collectif». Dans L'homme et ses symboles, ou dans Psychologie de l'inconscient, il indique que les itinéraires despersonnages héroïques s'organisent toujours de la même manière et forment ainsi ce qu'on appelle des «archétypes de l'inconscient collectif », c'est-à-dire des ensembles symboliques partagés par l'humanité toutentière et qui s'expriment notamment dans les récits mythologiques.

La quête du héros obéirait à unestructure ternaire : le départ du héros - ce qui correspond à la jeunesse -, l'initiation, la crise ou les diversesépreuves à surmonter - le milieu de la vie - et le retour - la maturité.

Ainsi, la figure du héros serait ancrée auplus profond de la psyché humaine et, selon les époques, s'exprimerait diversement.

Freud a procédé de cettemême manière analogique en exploitant le mythe oedipien pour expliquer la constitution de la psyché humaine. L'inconscient collectif est un réservoir de symbolesLes symboles, pour Jung, ce sont les archétypes que l'on retrouve dans toutes les cultures et religions.

Lafigure des parents, par exemple, est un archétype, de même que l'«animus» et l'«anima», principes masculin etféminins.

La psychologie jungienne considère que l'individu est travaillé par des forces spirituelles qui ledépassent, et dont son inconscient personnel, et même les événements de sa vie, ne sont que desmanifestations. Il faut être en harmonie avec l'inconscient collectifLe but de la «psychologie des profondeurs» (psychanalyse jungienne) est de permettre à l'individu de prendreconscience de ce qui le rattache à ce fond spirituel qui le dépasse et d'utiliser cette connaissance dans unsens positif et créatif.

C'est ce que Jung appelle le processus d'«individuation».

Il permet à l'individu d'accéderà une sorte de sagesse et à la réalisation de soi.

[L'inconscient collectif n'est qu'une manière puritaine d'escamoter les problèmes individuels en les diluant dans des symboles généraux.

Il dépend en fait de l'inconscient indidivuel.] L'inconscient individuel est le plus importantToute l'œuvre de Jung paraît avoir pour but de nier le rôle de la sexualité et d'attribuer à de vagues forcesspirituelles un rôle déterminant dans la psychologie humaine.

Freud met l'accent sur ce que chaque histoireindividuelle a d'unique, même si le psychisme humain obéit à certaines structures générales.

Jung noiel'individualité dans un océan de symboles universels, les archétypes.Freud se refusera à l'élaboration d'une symbolique universelle (qui conduira chez Jung à la théorie d'uninconscient collectif supra-sensible avec sa théorie des "archétypes".

Il en restera à une thèse nuancée. L'expérience individuelle est primordialeIl faut inverser les termes.

Ce ne sont pas les archétypes qui déterminent le vécu individuel, mais c'est cedernier qui se projette dans des archétypes.

Les grands mythes et les religions peuvent être considéréscomme une traduction d'expériences individuelles, mais communes à tous les hommes, comme le complexed'Œdipe ou l'angoisse de castration. Maison et spiritualitéAinsi, au lieu de parler d'«ombre», ce que fait Jung, pourquoi ne pas parler clairement de pulsion agressive oude désir inconscient? Cette vision des choses a le mérite de nous sortir du mysticisme flou dans lequel baignela psychologie jungienne.

Certes, on peut reprocher à Freud de n'avoir pas suffisamment fait de cas de la viespirituelle.

Mais c'est parce qu'il était avant tout un homme de science.

Il était le premier à reconnaître que. »

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