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L'inégalité entre les hommes est-elle uniquement due à la nature ?

Publié le 06/03/2004

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Ces trois causes se trouvent dans la nature humaine, elles correspondent au jeu naturel des passions, chacune ayant une fin propre - respectivement, le profit, la sécurité, la réputation - et un objet - l'acquisition des personnes et des biens, la défense de ces biens, ou enfin «des vétilles ». La condition naturelle des hommes est donc un état de «guerre de chacun contre chacun», non pas une guerre toujours effective, mais que le principe de défiance universelle rend toujours possible. Pour y remédier, seul un État puissant et un souverain ayant le pouvoir absolu peuvent ramener la paix et consacrer ainsi l'inégalité.   [Ce n'est pas la nature qui entraine les inégalités mais bien la société.]   A l'état de nature, l'homme est bon et solitaire Pour chercher l'origine de l'inégalité parmi les hommes, Jean-Jacques Rousseau va faire l'hypothèse d'un état de nature, d'un état antérieur à la société. Pour Rousseau, l'homme est solitaire, sans domicile, sans travail, sans langage. Les hommes, à l'état de nature, n'ont pas besoin les uns des autres pour tirer de la nature individuellement, les biens nécessaires à leur subsistance.   Ils n'ont que très peu de besoins, et, donc, il n'y a pas entre les hommes d'inégalité. C'est la société qui va entraîner l'inégalité Rousseau veut montrer que ce n'est pas la nature qui est à l'origine de l'inégalité, mais bien la société. Rousseau, dans la 1ère partie du Discours, émet l'hypothèse que, puisque rien dans l'état de nature ne pouvait conduire les hommes (qui se suffisent pleinement, vivent seuls comme de paisibles créatures) à entrer en société, ils ont dû y être essentiellement conduits par de « funestes hasards », comme des transformations du milieu physique, du climat etc.

« finalité à l'oeuvre dans la nature.

2° Les espèces actuelles ne sont pas nécessaires mais contingentes.

Ellesauraient pu ne pas être.

Par exemple, le changement de climat donnant lieu à l'extinction des dinosauresaurait pu ne pas se produire (phénomène volcanique intense ou chute d'un météorite) et les mammifèresauraient pu ne pas se développer à leur place.

"Aurai(en)t pu" signifie que le contraire n'implique pascontradiction.

Ceux qui ont survécu sont ceux étaient les mieux adaptés à ce milieu là.

Dans un autre milieu,leurs différences individuelles auraient été nuisibles.

Ils ne sont pas en soi "les meilleurs".

Leur aptitude àsurvivre est la rencontre hasardeuse d'un milieu et de caractères innés.

Telle est la définition du hasard :intersection de deux séries de causes et d'effets indépendantes c'est à dire dont l'intersection n'est pasnécessaire.La théorie de Darwin explique l'évolution à partir du hasard (intersection) et de la nécessité (séries de causeset d'effets) sans recourir aux causes finales.

Ainsi l'adaptation n'est pas un but mais un résultat.

Ici encore lanature est profondément inégalitaire.

Puisque les meilleurs survivent et donc se reproduisent. La nature humaine est mauvaise"Homo homini lupus" affirme Thomas Hobbes dans son "Léviathan".

Chacun veut surpasser son semblable.

Larivalité, la méfiance et la fierté expliquent que bientôt s'installe la guerre.

Ces trois causes se trouvent dans lanature humaine, elles correspondent au jeu naturel des passions, chacune ayant une fin propre -respectivement, le profit, la sécurité, la réputation - et un objet - l'acquisition des personnes et des biens, ladéfense de ces biens, ou enfin «des vétilles ».

La condition naturelle des hommes est donc un état de «guerrede chacun contre chacun», non pas une guerre toujours effective, mais que le principe de défiance universellerend toujours possible.

Pour y remédier, seul un État puissant et un souverain ayant le pouvoir absolu peuventramener la paix et consacrer ainsi l'inégalité.

[Ce n'est pas la nature qui entraine les inégalités mais bien la société.] A l'état de nature, l'homme est bon et solitairePour chercher l'origine de l'inégalité parmi les hommes, Jean-Jacques Rousseau va faire l'hypothèse d'un étatde nature, d'un état antérieur à la société.

Pour Rousseau, l'homme est solitaire, sans domicile, sans travail,sans langage.

Les hommes, à l'état de nature, n'ont pas besoin les uns des autres pour tirer de la natureindividuellement, les biens nécessaires à leur subsistance.

Ils n'ont que très peu de besoins, et, donc, il n'y apas entre les hommes d'inégalité. C'est la société qui va entraîner l'inégalitéRousseau veut montrer que ce n'est pas la nature qui est à l'origine del'inégalité, mais bien la société.

Rousseau, dans la 1ère partie duDiscours, émet l'hypothèse que, puisque rien dans l'état de nature nepouvait conduire les hommes (qui se suffisent pleinement, vivent seulscomme de paisibles créatures) à entrer en société, ils ont dû y êtreessentiellement conduits par de « funestes hasards », comme destransformations du milieu physique, du climat etc.., les obligeant às'associer..

C'est à partir de ce moment que les inégalités vont sedévelopper, en même temps que se développe la raison. «Mais dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre, dèsqu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pourdeux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devintnécessaire, et les vastes forêts se changèrent en des campagnesriantes qu'il fallut arroser de la sueur des hommes, et dans lesquelles onvit bientôt l'esclavage et la misère germer et croître avec lesmoissons.» Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements del'inégalité parmi les hommes (1755). • Rousseau montre que, dans les échanges, la situation de départ esten fait rarement égalitaire.

Du coup, les échanges, même s'ils semblent équitables, creusent les inégalités.• Ainsi, avec l'invention de la propriété privée (distincte de la simple possession), un système apparemmentéquitable d'égalité devant le droit de propriété, est venu recouvrir et renforcer les inégalités de fait.

Telle aété la «ruse des riches», de faire passer l'inégalité de fait pour une égalité apparente.• La notion marxiste de «lutte des classes» reprend cette idée, en montrant que les acteurs sociaux n'ont,. »

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