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L'isolationnisme américain de 1914 à 1941 (Histoire)

Publié le 26/02/2011

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Chronologie 1914 : Première guerre mondiale avril 1917 : Les États-Unis déclarent la guerre à F Allemagne 1919 : Traité de Versailles 1928 : Pacte Briand-Kellogg 1935-37 : Lois de neutralité 1939 : Loi Cash and Carry 1941 : Loi Prêt-bail 1941 : Charte de l'Atlantique décembre 1941: Entrée en guerre des États-Unis   

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« obtenu d'importants crédits, près de deux milliards de dollars, auprès des financiers américains.

Le « Big business» adès lors tout intérêt à ce que les Alliés finissent par l'emporter. 2.

Des «associés» dans la guerre (1917-1918) • L'entrée en guerre (6 avril 1917).

La reprise de la guerre sous-marine par les Allemands, la révolution russe defévrier, qui semble transformer ce pays en démocratie, et la publication du «télégramme Zimmermann» provoquentl'entrée en guerre des États-Unis aux côtés de l'Entente.

Cependant les Américains proclament qu'ils n'interviennentque pour tenter de mettre un terme à un conflit qui s'éternise et pour promouvoir une paix «juste».

Ils se déclarent«associés» mais non «alliés».

Ils s'affublent donc de principes humanitaires, désintéressés, idéalistes : leurengagement, limité a priori, demeure prudent. • L'effort de guerre.

Les États-Unis fournissent massivement du matériel de guerre et soutiennent financièrement lesdémocraties.

Les «Sammies», commandés par le général Pershing, s'illustrent au combat, en particulier dansl'Argonne.

Leur contribution fait sans doute basculer le sort des armes au profit des Alliés. 3.

Les idéalistes de la paix Après la victoire, Wilson se fait l'apôtre d'une paix juste, « sans vainqueur, ni vaincu». • Les «Quatorze points».

Dès janvier 1918, Wilson avait fait connaître, en quatorze points, les buts de guerre desÉtats-Unis.

Ils ne demandent rien pour eux.

Mais ils entendent que la paix reconnaisse les droits des peuples àdisposer d'eux-mêmes, la liberté de navigation.

Wilson prend particulièrement à cœur la création d'une «Société desNations» qui devrait permettre d'instaurer la démocratie dans les relations internationales. • Les exigences « réalistes » ou égoïstes de ses principaux partenaires européens à la conférence de la Paix mettentlargement en échec l'idéalisme d'un Wilson qui comprend mal les subtilités de la politique européenne.

Les traités depaix ne sont établis qu'après d'âpres marchandages.

Et, pourtant, la signature des traités semble faire des États-Unis un co-garant de la nouvelle paix établie pour le monde. II.

Le retour à l'isolationnisme (1920-1941) 1.

America first La déception provoquée par les traités de paix, la réticence des anciens alliés à payer leurs dettes de guerre et lacrainte de la propagation, en Amérique, des idées révolutionnaires qui bouleversent l'Europe et bientôt la Chine,incitent les États-Unis à se replier sur eux-mêmes.

Plusieurs éléments marquent ce retour à l'isolationnisme. • La non-ratification par le Sénat des traités de paix.

Ce refus implique la non-participation américaine à la S.D.N.Toutes les « garanties » que Wilson avait cru pouvoir donner concernant les frontières européennes (notammentcelles de la France) sont, de ce fait, caduques. • Les lois des quota (1921 et 1924) limitent l'immigration. • La lutte contre les idées subversives.

Le « Ku Klux Klan», en plein renouveau, veut défendre la «pureté» del'Amérique.

Sacco et Vanzetti sont condamnés à mort pour meurtre malgré un manque évident de preuves : mais cesont, avant tout, les idées anarchistes qui sont visées à travers eux.

Le régime soviétique n'est officiellementreconnu qu'en 1933, même si la Russie, victime de famines, bénéficie d'envois de blé dans un but «humanitaire». • Des actions ponctuelles.

La diplomatie américaine est toutefois engagée sur des points précis et limités.

A laconférence de Washington (1921-1922), les États-Unis signent un traité concernant la réduction des forces navaleset s'engagent conjointement, avec d'autres puissances signataires, à respecter et faire respecter l'intégrité duterritoire chinois.

De même, le pacte Briand-Kellogg est signé en 1928 : la France et les États-Unis s'engagentsolennellement à ne pas recourir à la guerre pour régler leurs différends.

Ce traité est contresigné ensuite par laplupart des Nations. 2.

Un rôle financier important Cependant, leur isolationnisme n'empêche pas les Américains de jouer un rôle financier de premier ordre dans leMonde, particulièrement en Europe dont ils sont désormais les principaux créanciers.

Leur intervention se manifesteen particulier par : • le rôle du dollar comme monnaie internationale dans le cadre du Gold Exchange Standard mis au point lors de laconférence de Gênes, en 1922 ; • la participation américaine au règlement du problème des réparations allemandes (plans Dawes, en 1924, et Young,en 1929); • le soutien qu'ils apportent, en 1924, à la nouvelle monnaie allemande après la tragique inflation de 1923;. »

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