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Italie - Vatican de 1944 à 1980 (Histoire)

Publié le 21/10/2011

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Très vite débarrassée du complexe de la défaite, l'Italie s'intégra tout naturellement dans le bloc occidental. Le 21 juillet 1949, son Parlement ratifiait son adhésion au Pacte Atlantique. Membre de la Communauté Charbon-Acier et du Marché commun, elle a pris nettement parti pour l'admission de la Grande-Bretagne et attache un grand prix au développement de la C.E.E. comme en témoigne le voyage du président Saragat en Angleterre au printemps 1969.

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« Alain Noguès /Sygma E.

Berlinger, chef du P.C .I.

Dans les années 1945-1950, le P.C .I.

était le premier parti du monde (l'U .R .S .S .

mise à part) et comptait deux millions d 'adhérents des déficits de devises.

L'équipe Moro-Nenni a peu à peu redressé la situation grâce aux investis­ sements étrangers et aux devises dues au tourisme et à l'émigration .

Faisant preuve de dynamisme, les deux grandes régies d'Etat E.N.I.

(pétroles) et I.R. I.

(construction industrielle) se sont unies pour contrôler une firme de produits chimiques .

Les points noirs restent l'insuffisance des investissements intérieurs et les problèmes de mise en valeur de l'Italie du Sud.

Les élections de mai 1968 renforcent la démocratie-chrétienne et les communistes, aux dépens des socialistes qui se retirent du gouverne­ ment.

C'est la fin de l'ouverture à gauche et il faut plus d'un mois de négociations à M.

Mariano Rumor pour former un nouveau cabinet.

Il réalise certaines réformes : création de régions et de conseils régionaux qui leur donneront un statut (7 juin 1970) et adoption du référendum abrogatif, prévoyant que 500 000 signatures doivent être ras­ semblées pour obtenir l'abrogation d'une loi.

L'opposition entre le pouvoir et les organisa­ tions syndicales sur la mise en œuvre de réformes audacieuses, mais coûteuses, conduit à la démis­ sion de M.

Rumor.

M.

Colombo , avec l'appui des syndicats fait voter (juin 1971) les réformes sociales et les mesures financières les plus urgentes .

Le vote de la loi introduisant le divorce dans la législation, le 1er décembre , montre le recul de l'influence de l'Eglise dans l'armature de l'or­ dre social, bien qu'une vaste campagne ait été lan­ cée en faveur de l'abrogation de cette loi.

Grèves, émeutes et attentats Des troubles sociaux ont surgi dans toute l'Ita­lie, violents et inattendus : révolte des étudiants à Rome et à Milan ( 1968), grèves nombreuses qui plongent le pays dans la paralysie et prennent bientôt un caractère insurrectionnel (émeute de Battipaglia, 1969) mutineries dans les prisons.

L'opinion publique s'est effrayée de la vague d'attentats, d'origine anarchiste qui, depuis juillet 1968, a déferlé sur l'Italie, et qui vont s'amplifier dans les années suivantes.

Le peuple italien stupé­ fait s'interroge sur le sens de cette violence.

La police enquête aussi bien à l'extrême droite, parti­ sans du M.S .I.

de M.

Almirante ou réseau •• la Rose des vents >> qu'à l'extrême gauche; organisa­ tion des •• Brigades rouges "· L'affrontement pour l'élection à la présidence de la République (décembre 1971) se résout au 23• tour, par l'élection de M.

Giovanni Leone contre M.

Fanfani.

Le 8 mai 1972, des élections anticipées prouvent la stabilité du corps électoral , avec un progrès des communistes dont le nouveau secrétaire est M.

Enrico Berlinger , successeur de M.

Togliatti, ardent défenseur du polycentrisme .

Le gouvernement de M.

Andreotti va s'enliser sans aboutir à de réelles réformes .

Les socialistes reviennent au cabinet que forme M.

Rumor en juillet 1973, lequel doit faire face, en novembre, à la hausse brutale du prix du pétro,le.

Le pays est menacé de ne plus pouvoir payer ses importations et si la production industrielle reste en pleine expansion, c'est au prix d'une forte infla­ tion (20% en 1974) et d'un chômage grandissant; ils sont à l'origine d'une nouvelle crise et le gou­ vernement Rumor tombe le 4 octobre 1974.

Sombre climat La défaillance des milieux politiques provoque l'anarchie de of administration et conduit les partis à gaspiller leurs forces en de stériles combinaisons.

M.

Fanfani doit renoncer à former un gouverne­ ment que M.

Aldo Moro arrive péniblement à constituer (19 novembre ).. »

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